Le Liban fête la victoire du Brésil, son équipe favorite
Soccer dimanche, 30 juin 2002. 12:57 jeudi, 12 déc. 2024. 11:47
BEYROUTH (AFP) - Pétards, feux d'artifice, hurlements et concerts d'avertisseurs ont salué au Liban la victoire du Brésil, historiquement favori des Libanais, qui a remporté dimanche sa cinquième Coupe du monde de soccer en battant l'Allemagne (2-0) en finale du Mondial 2002.
Plus d'une heure après la fin du match, contrastant avec le couvre-feu de facto constaté dans tout le pays lors du face à face, les convois de voitures, drapeaux brésiliens au vent, continuaient à sillonner les routes en klaxonnant.
A Achrafiyé, un beau quartier de Beyrouth, un couple joue du tambour sur une jeep décapotable qui ouvre la marche d'un convoi d'une vingtaine de motos, suivies d'une trentaine de voitures, toutes bardées de drapeaux brésiliens et klaxonnant au rythme des tambours.
"C'est normal d'appuyer le Brésil. Plus de la moitié de ma famille vit dans ce pays depuis un siècle, n'y a-t-il pas neuf millions de Brésiliens d'origine libanaise ?", explique Khalil, un employé de banque.
En face, dans le quartier populaire de Zoqaq al-Blat, plusieurs centaines de supporteurs du Brésil, qui ont suivi le match dans une salle de cinéma, ont organisé une mascarade d'enterrement aux vaincus, en parcourant les ruelles avec des tombeaux enveloppés du drapeau allemand.
Le "héros" Ronaldo
"Ce n'est que justice, le Brésil a le plus beau jeu. Il mérite la Coupe et aurait déjà dû l'obtenir il y a quatre ans", commente Ali, un ouvrier de la chaussure, la voix cassée à force d'avoir hurlé des encouragements à son équipe de prédilection.
"Les Brésiliens sont nés le ballon collé au pied et puis ils sont pauvres comme nous, il faut bien nous laisser gagner au moins au soccer!", lance Imad, distributeur de journaux.
"Ronaldo, Ronaldo, tu es notre héros!", chantent des jeunes en hommage au doublé du buteur brésilien en dansant la samba sur la corniche du bord de mer, enveloppés de drapeaux brésiliens.
Dans les restaurants et sur les plages, tout avait été prévu pour ne pas rater le "match du siècle" et les hurlements fusaient partout au même moment à chaque balle se dirigeant vers le but.
Souvent, dans les convois qui continuaient à se rassembler en soirée le long des routes de montagne, autour de Beyrouth, de petits drapeaux allemands émergeaient de la masse des bannières vertes, jaunes et bleues.
En effet, si, selon les experts, le Brésil a toujours été le favori numéro un au Liban, l'Allemagne vient en deuxième position, juste avant l'Italie.
Plus d'une heure après la fin du match, contrastant avec le couvre-feu de facto constaté dans tout le pays lors du face à face, les convois de voitures, drapeaux brésiliens au vent, continuaient à sillonner les routes en klaxonnant.
A Achrafiyé, un beau quartier de Beyrouth, un couple joue du tambour sur une jeep décapotable qui ouvre la marche d'un convoi d'une vingtaine de motos, suivies d'une trentaine de voitures, toutes bardées de drapeaux brésiliens et klaxonnant au rythme des tambours.
"C'est normal d'appuyer le Brésil. Plus de la moitié de ma famille vit dans ce pays depuis un siècle, n'y a-t-il pas neuf millions de Brésiliens d'origine libanaise ?", explique Khalil, un employé de banque.
En face, dans le quartier populaire de Zoqaq al-Blat, plusieurs centaines de supporteurs du Brésil, qui ont suivi le match dans une salle de cinéma, ont organisé une mascarade d'enterrement aux vaincus, en parcourant les ruelles avec des tombeaux enveloppés du drapeau allemand.
Le "héros" Ronaldo
"Ce n'est que justice, le Brésil a le plus beau jeu. Il mérite la Coupe et aurait déjà dû l'obtenir il y a quatre ans", commente Ali, un ouvrier de la chaussure, la voix cassée à force d'avoir hurlé des encouragements à son équipe de prédilection.
"Les Brésiliens sont nés le ballon collé au pied et puis ils sont pauvres comme nous, il faut bien nous laisser gagner au moins au soccer!", lance Imad, distributeur de journaux.
"Ronaldo, Ronaldo, tu es notre héros!", chantent des jeunes en hommage au doublé du buteur brésilien en dansant la samba sur la corniche du bord de mer, enveloppés de drapeaux brésiliens.
Dans les restaurants et sur les plages, tout avait été prévu pour ne pas rater le "match du siècle" et les hurlements fusaient partout au même moment à chaque balle se dirigeant vers le but.
Souvent, dans les convois qui continuaient à se rassembler en soirée le long des routes de montagne, autour de Beyrouth, de petits drapeaux allemands émergeaient de la masse des bannières vertes, jaunes et bleues.
En effet, si, selon les experts, le Brésil a toujours été le favori numéro un au Liban, l'Allemagne vient en deuxième position, juste avant l'Italie.