Le meilleur buteur Baros, un coeur de combattant
Soccer lundi, 5 juil. 2004. 11:40 dimanche, 15 déc. 2024. 16:46
PRAGUE (AFP) - Finalement meilleur buteur de l'Euro-2004 de soccer avec cinq buts au compteur, le Tchèque Milan Baros, 22 ans, originaire d'un petit village perdu de montagne, est doté depuis l'enfance d'un gros coeur de combattant exemplaire.
"Il ne s'est jamais résigné à une défaite, même quand il jouait contre des garçons plus âgés que lui de cinq ans", se souvient Milan Baros père, ancien joueur de soccer.
Le village natal de la nouvelle star tchèque, Vigantice, compte quelque 800 âmes. Il est situé dans l'est du pays, dans une région montagneuse pleine de cachet nommée Valachie, d'après des colons venus jadis des Carpates.
Adepte du ballon rond depuis l'âge de cinq ans, il était aussi doué pour le hockey sur glace, l'autre passion tchèque.
"Milan a dû choisir à 10 ans, comme beaucoup d'autres garçons tchèques, parmi le soccer et le hockey sur glace", raconte inlassablement son père aux cohortes de journalistes qui ont pris d'assaut ces derniers jours le village soudain devenu célèbre.
"Mais les études, il faut l'avouer, il les a reléguées au second plan et même plutôt au huitième plan", sourit Milan Baros père.
"A vrai dire, le premier qui a attiré mon attention, ce n'était pas le jeune Milan âgé de 15 ans, mais son père" se souvient Werner Licka, ex-entraîneur de Baros au Banik Ostrava. "Lui aussi, il était particulièrement tenace, il parcourait régulièrement en voiture quelque 60 km pour emmener son fils à l'entraînement".
Force mentale
"Quand il était minime, il arrivait souvent que Milan rate beaucoup d'occasions, cinq ou six. Mais dans la foulée, il marquait sans états d'âme sur la septième", raconte à l'AFP Werner Licka, aujourd'hui entraîneur du Gornik Zabrze (1re div. polonaise).
"De tous les joueurs que j'ai rencontrés, les deux plus forts sur le plan mental sont incontestablement Pavel Nedved et Milan Baros", confie Werner Licka, un ex-international tchécoslovaque (9 sélections).
"Milan peut succéder un jour à Pavel pour remporter le Ballon d'or", assure-t-il.
En 2001, Baros a réalisé un rêve d'enfant, en signant au FC Liverpool (1re div. anglaise). Mais les premiers mois parmi les "Reds" ont été loin d'être idylliques: éclipsé par le charisme d'un autre nouveau venu, le Français Nicolas Anelka, le jeune Tchèque a été confiné à l'équipe réserve.
Baros a alors reçu une "super offre" du RC Lens (1re div. française), révèle aujourd'hui Werner Licka, qui a lui-même joué un temps en France à Grenoble et Calais. "On m'a invité pour servir d'interprète mais ma tâche n'a pas été difficile. Milan a répondu seulement +Non, j'ai toujours voulu jouer au FC Liverpool et j'y resterai+".
Ces derniers jours, la renommée internationale de Baros a grimpé en flèche. Il se peut qu'il soit un jour ou l'autre confronté à de nouvelles offres alléchantes qui lui donneraient l'envie de dire adieu à la ville des Beatles, d'autant que la rude concurrence de Michael Owen et bientôt aussi de Djibril Cissé se fait sentir.
"Milan prendra sûrement une bonne décision. Il est prédestiné au succès", assure M. Licka.
"Il ne s'est jamais résigné à une défaite, même quand il jouait contre des garçons plus âgés que lui de cinq ans", se souvient Milan Baros père, ancien joueur de soccer.
Le village natal de la nouvelle star tchèque, Vigantice, compte quelque 800 âmes. Il est situé dans l'est du pays, dans une région montagneuse pleine de cachet nommée Valachie, d'après des colons venus jadis des Carpates.
Adepte du ballon rond depuis l'âge de cinq ans, il était aussi doué pour le hockey sur glace, l'autre passion tchèque.
"Milan a dû choisir à 10 ans, comme beaucoup d'autres garçons tchèques, parmi le soccer et le hockey sur glace", raconte inlassablement son père aux cohortes de journalistes qui ont pris d'assaut ces derniers jours le village soudain devenu célèbre.
"Mais les études, il faut l'avouer, il les a reléguées au second plan et même plutôt au huitième plan", sourit Milan Baros père.
"A vrai dire, le premier qui a attiré mon attention, ce n'était pas le jeune Milan âgé de 15 ans, mais son père" se souvient Werner Licka, ex-entraîneur de Baros au Banik Ostrava. "Lui aussi, il était particulièrement tenace, il parcourait régulièrement en voiture quelque 60 km pour emmener son fils à l'entraînement".
Force mentale
"Quand il était minime, il arrivait souvent que Milan rate beaucoup d'occasions, cinq ou six. Mais dans la foulée, il marquait sans états d'âme sur la septième", raconte à l'AFP Werner Licka, aujourd'hui entraîneur du Gornik Zabrze (1re div. polonaise).
"De tous les joueurs que j'ai rencontrés, les deux plus forts sur le plan mental sont incontestablement Pavel Nedved et Milan Baros", confie Werner Licka, un ex-international tchécoslovaque (9 sélections).
"Milan peut succéder un jour à Pavel pour remporter le Ballon d'or", assure-t-il.
En 2001, Baros a réalisé un rêve d'enfant, en signant au FC Liverpool (1re div. anglaise). Mais les premiers mois parmi les "Reds" ont été loin d'être idylliques: éclipsé par le charisme d'un autre nouveau venu, le Français Nicolas Anelka, le jeune Tchèque a été confiné à l'équipe réserve.
Baros a alors reçu une "super offre" du RC Lens (1re div. française), révèle aujourd'hui Werner Licka, qui a lui-même joué un temps en France à Grenoble et Calais. "On m'a invité pour servir d'interprète mais ma tâche n'a pas été difficile. Milan a répondu seulement +Non, j'ai toujours voulu jouer au FC Liverpool et j'y resterai+".
Ces derniers jours, la renommée internationale de Baros a grimpé en flèche. Il se peut qu'il soit un jour ou l'autre confronté à de nouvelles offres alléchantes qui lui donneraient l'envie de dire adieu à la ville des Beatles, d'autant que la rude concurrence de Michael Owen et bientôt aussi de Djibril Cissé se fait sentir.
"Milan prendra sûrement une bonne décision. Il est prédestiné au succès", assure M. Licka.