PUERTO ORDAZ - Le Mexique a pris la tête du groupe B de la Copa America après une victoire surprise (2-0) sur le Brésil, mercredi à Puerto Ordaz lors de la deuxième journée, tandis que le Chili, 2e à la différence de but, s'est imposé de justesse (3-2) face à l'Equateur.

Les Mexicains ont acquis leur avantage dès la première demi-heure grâce à des buts de l'Uruguayen naturalisé Nery Castillo (24) et de Ramon Morales (29).

Le but de Castillo est un petit chef d'oeuvre du fulgurant attaquant de l'Olympiakos (1re div. grecque), qui après un coup du sombrero face à un défenseur battait le gardien brésilien Doni.
Cinq minutes plus tard, Morales profitait d'un coup franc pour loger le ballon hors de porté du gardien auriverde.

Au retour des vestiaires la Seleçao tentait de laver l'affront en se tournant entièrement vers l'attaque, mais sans succès en partie à cause du gardien mexicain Guillermo 'Memo' Ochoa, intraitable sur sa ligne.
Le 'Tri' se payait même le luxe de quelques contre-attaques sporadiques semant le trouble dans la défense brésilienne.

La victoire du Mexique face à un Brésil dépourvu de la plupart de ses joueurs-cadres (Kaka, Ronaldinho, Ronaldo et Adriano) est néanmoins la première grande surprise de cette compétition et fait oublier aux joueurs d'Hugo Sanchez la défaite face au Etats-Unis (2-1) en finale de la Gold Cup, dimanche à Chicago.


"Toujours des possibilités"

Le Brésilien Robinho a de son côté assuré que cette défaite ne compromettait pas les chances de son pays: "Nous avons toujours des possibilités".

Dans l'autre match, le Chili est difficilement venu à bout de l'Equateur en inscrivant un but dans les dernières minutes.

L'Equatorien Antonio Valencia ouvrait le score (16) avant de se faire rattraper par le Chilien Humberto Suazo (21). L'Equateur reprenait l'avantage 2 minutes après (Benitez, 23) et le Chili courait après le score jusqu'à la 80e minute, de nouveau grâce à Suazo qui égalisait.

Il fallait attendre la 87e minute pour que le Chilien Carlos Villanueva arrache la victoire de justesse face à un Equateur qui, dominateur dans tous les aspects du jeu, aurait très bien pu s'imposer.