PARIS - Le Paris SG, qui abordait son match face à Strasbourg mercredi dans la peau d'un avant-dernier du Championnat de France, a su faire abstraction du contexte né de l'affaire de la banderole anti-ch'tis (surnom des gens du nord) pour gagner (1-0), se sortir de la zone rouge et se relancer dans la course au maintien.

Le Paris SG était relégable avant ce match, il ne l'est plus, au moins provisoirement: il est désormais 17e, à égalité de points avec les Strasbourgeois, devançant Lens, premier relégable, qui doit encore jouer à Saint-Etienne le 9 avril.

Le mental des Parisiens est en ce moment un ton au-dessus de ce qu'il avait pris l'habitude de montrer ces derniers temps en championnat. Le Paris SG n'avait pris que deux points sur les cinq derniers matches. La délivrance pour Paris fut longue et stressante, mais elle finit par arriver.

Comme lors de la finale de la Coupe de la Ligue, Bernard Mendy fut à l'honneur. Après un bon travail côté droit, il servit Diané sur un plateau qui n'eut plus qu'à aligner Cassard. Il ne restait alors plus qu'un quart d'heure à jouer.

Mais Paris a su tenir, préservant une courte victoire, mais terriblement importante pour la suite.

Le public, comme l'actionnaire principal du club Sébastien Bazin, a bien cru au bout d'un quart d'heure que ce match couperet prenait très tôt la bonne voie pour Paris, mais le but de Pauleta fut refusé pour hors-jeu.

Comme souvent aussi dans ces cas-là, Paris s'offrait à un scénario cauchemardesque d'un but pris en contre, et d'une défaite qui aurait plongé le club dans un traumatisme profond.

Mais Strasbourg n'a endossé que le rôle de faire-valoir d'une équipe parisienne qui, à l'instar de ce qu'elle avait montré face à Lens, a confirmé qu'elle jouerait sa survie jusqu'à la fin.