Le Portugal accède à la finale
Soccer mercredi, 30 juin 2004. 16:59 dimanche, 15 déc. 2024. 00:12
LISBONNE (AP) - En battant les Pays-Bas 2-1 mercredi soir en demi-finale de l'Euro 2004 à Lisbonne, le Portugal a poursuivi son rêve d'être, après l'Espagne, l'Italie et la France, le quatrième pays hôte du championnat d'Europe des nations de soccer à remporter le tournoi.
Dimanche soir, les Portugais qui ne s'étaient jusqu'à présent jamais qualifiés pour une finale d'un grand tournoi mondial, ont rendez-vous avec l'histoire face à un adversaire qu'ils ne connaîtront que jeudi à l'issue de l'autre demi-finale opposant la République tchèque à la Grèce, le Petit Poucet de la compétition.
Dominateurs dès le début de match, les Lusitaniens menaient 1-0 au repos puis 2-0 juste avant l'heure de jeu grâce à Cristiano Ronaldo (26e) et Maniche (58e) avant qu'un but contre son camp de Jorge Andrade (63e) ne réveille les ardeurs des Bataves et entretienne le suspense.
Grandissime favori de l'Euro 2004, le Portugal a, cependant, bien assumé son statut par un jeu d'attaque vif et percutant doublé d'une bonne défense.
Sans doute émoussés avec deux jours de récupération en moins que leurs adversaires et sûrement moins déterminés que ces derniers, les Néerlandais ont affiché leurs limites en défense et déçu en attaque.
Poussé par tout un peuple, le Portugal entamait la rencontre avec plus d'envie. Dès la 6e minute Erwin Van Der Sar, le portier batave repoussait en deux temps un centre-tir de Cristiano Ronaldo.
Dominatrice en milieu de terrain, la formation lusitanienne portait assez facilement le danger devant la cage de Van der Sar. Deux centres du capitaine portugais Luis Figo (10e et 23e) ne prenaient pas preneurs mais laissaient entrevoir des lacunes dans l'axe défensif central des néerlandais.
Cette faiblesse éclatait au grand jour sur un corner de Deco à gauche du terrain. Oublié par le marquage Cristiano Ronaldo montrait qu'il n'était pas seulement un excellent dribbleur et pouvait fusiller Van der Sar de la tête (26e).
Les Pays-Bas réagissaient vite et c'est un miracle si Marc Overmars, tout seul au deuxième poteau, ne cadrait pas sa superbe reprise de demi-volée (28e).
Le match s'enflammait. Le parisien Pauleta qui avait retrouvé son poste à la pointe de l'attaque portugaise après un match de suspension, obligeait Van der Sar a un périlleux sauvetage (35e). C'est ensuite le montant gauche de la cage néerlandaise qui privait Figo du bonheur d'inscrire son deuxième but du tournoi, celui qui pouvait tuer le match (41e).
Entre-temps Ruud Van Nistelrooy, déjà auteur de quatre buts dans la compétition, avec égalisé mais le but était refusé pour un hors-jeu pas si évident (39e).
L'entrée de Roy Maakay, à la place d'Overmars, pour les 45 dernières minutes ne provoquait pas le regain escompté. Au contraire Pauleta se présentait tout seul devant Van der Sar mais le "cyclone des Acores" tirait sur le gardien néerlandais (54e).
Mais la réussite ne fuyait pas plus longtemps les Portugais et sur un corner Maniche, laissé bien trop libre de ses mouvements sur le flanc gauche, pouvait ajuster une frappe exceptionnelle qui finissait sa course dans les filets après avoir frappé l'intérieur du montant gauche (58e).
Les Portugais semblaient alors tenir à deux mains leur billet pour le court déplacement jusqu'au stade de la Lumière de Lisbonne, lieu de la finale dimanche soir. Mais Jorge Andrade relançait involontairement les Bataves en marquant contre son camp sur un centre de Giovanni Van Bonckhorst (63e).
Du coup, les Pays-Bas jouaient crânement leur va-tout obligeant le pays hôte à se défendre bec et ongles. Mais même en faisant entrer Pierre Van Hooijdonk et opérant donc avec trois avant-centres, ils ne parvenaient pas à fracturer de nouveau le coffre-fort portugais.
Dimanche soir, les Portugais qui ne s'étaient jusqu'à présent jamais qualifiés pour une finale d'un grand tournoi mondial, ont rendez-vous avec l'histoire face à un adversaire qu'ils ne connaîtront que jeudi à l'issue de l'autre demi-finale opposant la République tchèque à la Grèce, le Petit Poucet de la compétition.
Dominateurs dès le début de match, les Lusitaniens menaient 1-0 au repos puis 2-0 juste avant l'heure de jeu grâce à Cristiano Ronaldo (26e) et Maniche (58e) avant qu'un but contre son camp de Jorge Andrade (63e) ne réveille les ardeurs des Bataves et entretienne le suspense.
Grandissime favori de l'Euro 2004, le Portugal a, cependant, bien assumé son statut par un jeu d'attaque vif et percutant doublé d'une bonne défense.
Sans doute émoussés avec deux jours de récupération en moins que leurs adversaires et sûrement moins déterminés que ces derniers, les Néerlandais ont affiché leurs limites en défense et déçu en attaque.
Poussé par tout un peuple, le Portugal entamait la rencontre avec plus d'envie. Dès la 6e minute Erwin Van Der Sar, le portier batave repoussait en deux temps un centre-tir de Cristiano Ronaldo.
Dominatrice en milieu de terrain, la formation lusitanienne portait assez facilement le danger devant la cage de Van der Sar. Deux centres du capitaine portugais Luis Figo (10e et 23e) ne prenaient pas preneurs mais laissaient entrevoir des lacunes dans l'axe défensif central des néerlandais.
Cette faiblesse éclatait au grand jour sur un corner de Deco à gauche du terrain. Oublié par le marquage Cristiano Ronaldo montrait qu'il n'était pas seulement un excellent dribbleur et pouvait fusiller Van der Sar de la tête (26e).
Les Pays-Bas réagissaient vite et c'est un miracle si Marc Overmars, tout seul au deuxième poteau, ne cadrait pas sa superbe reprise de demi-volée (28e).
Le match s'enflammait. Le parisien Pauleta qui avait retrouvé son poste à la pointe de l'attaque portugaise après un match de suspension, obligeait Van der Sar a un périlleux sauvetage (35e). C'est ensuite le montant gauche de la cage néerlandaise qui privait Figo du bonheur d'inscrire son deuxième but du tournoi, celui qui pouvait tuer le match (41e).
Entre-temps Ruud Van Nistelrooy, déjà auteur de quatre buts dans la compétition, avec égalisé mais le but était refusé pour un hors-jeu pas si évident (39e).
L'entrée de Roy Maakay, à la place d'Overmars, pour les 45 dernières minutes ne provoquait pas le regain escompté. Au contraire Pauleta se présentait tout seul devant Van der Sar mais le "cyclone des Acores" tirait sur le gardien néerlandais (54e).
Mais la réussite ne fuyait pas plus longtemps les Portugais et sur un corner Maniche, laissé bien trop libre de ses mouvements sur le flanc gauche, pouvait ajuster une frappe exceptionnelle qui finissait sa course dans les filets après avoir frappé l'intérieur du montant gauche (58e).
Les Portugais semblaient alors tenir à deux mains leur billet pour le court déplacement jusqu'au stade de la Lumière de Lisbonne, lieu de la finale dimanche soir. Mais Jorge Andrade relançait involontairement les Bataves en marquant contre son camp sur un centre de Giovanni Van Bonckhorst (63e).
Du coup, les Pays-Bas jouaient crânement leur va-tout obligeant le pays hôte à se défendre bec et ongles. Mais même en faisant entrer Pierre Van Hooijdonk et opérant donc avec trois avant-centres, ils ne parvenaient pas à fracturer de nouveau le coffre-fort portugais.