Le Portugal fait contre mauvaise fortune bon coeur
Soccer dimanche, 4 juil. 2004. 19:02 jeudi, 12 déc. 2024. 02:31
LISBONNE (AFP) - Après un moment de consternation initiale, les supporteurs portugais faisaient contre mauvaise fortune bon coeur et le centre de Lisbonne reprenait dimanche soir des airs timides de fête malgré la défaite en finale de l'Euro-2004 de soccer face à la Grèce (0-1), au stade da Luz.
"C'est très triste, mais ils nous ont donné tant de joie que nous devions leur montrer que malgré tout nous les aimons", a déclaré Ana, 27 ans, qui avait rejoint le centre de Lisbonne.
Après la désolation et la tristesse perceptible dans les premières minutes qui ont suivi le match, la place du Rossio, au centre-ville, devenu le lieu de fête des supporteurs pendant le tournoi, était envahi par des dizaines de fans du ballon rond.
"Malgré la défaite, on peut être fier de notre pays et de notre sélection", soulignait Bruno, 32 ans.
Beaucoup continuaient de faire tournoyer les drapeaux et de crier "Portugal, olé!" afin de rendre hommage au parcours de la sélection lusitanienne.
Plus d'une heure après le match, de nombreux Lisboètes visiblement désireux de continuer à faire la fête sillonnaient la capitale en klaxonnant et en faisant vrombir les moteurs.
"Ce n'est pas juste!"
"C'est beau ce que font les Portugais en ce moment. L'esprit du sport, c'est avant tout de faire la fête même quand on a perdu", admettait pour sa part un supporteur grec. "Je suis très fier de mon pays. Je savais qu'on allait gagner. C'est merveilleux pour nous", poursuivait-il.
Pourtant, après le coup de sifflet final, la déception était d'autant plus grande que les Portugais avaient placé de grands espoirs dans leur équipe qui disputait dimanche soir sa première finale d'une grande compétition internationale. L'excitation laissait un moment place au silence et aux larmes.
"C'est pas possible, c'est pas possible", se lamentaient certains
supporteurs qui remontaient l'avenue de la Liberdade, la plus prestigieuse avenue de la capitale, tandis que les bars se vidaient.
"Ce n'est pas juste! On méritait de gagner", soupirait Ricardo. "J'ai l'impression que le match n'est pas encore fini et qu'ils vont gagner!", ajoutait ce supporteur d'une vingtaine d'années.
"C'était tellement beau. C'était comme dans un rêve. Là on vient de se prendre un coup sur la tête", confiait son amie Liliana.
"C'est très triste, mais ils nous ont donné tant de joie que nous devions leur montrer que malgré tout nous les aimons", a déclaré Ana, 27 ans, qui avait rejoint le centre de Lisbonne.
Après la désolation et la tristesse perceptible dans les premières minutes qui ont suivi le match, la place du Rossio, au centre-ville, devenu le lieu de fête des supporteurs pendant le tournoi, était envahi par des dizaines de fans du ballon rond.
"Malgré la défaite, on peut être fier de notre pays et de notre sélection", soulignait Bruno, 32 ans.
Beaucoup continuaient de faire tournoyer les drapeaux et de crier "Portugal, olé!" afin de rendre hommage au parcours de la sélection lusitanienne.
Plus d'une heure après le match, de nombreux Lisboètes visiblement désireux de continuer à faire la fête sillonnaient la capitale en klaxonnant et en faisant vrombir les moteurs.
"Ce n'est pas juste!"
"C'est beau ce que font les Portugais en ce moment. L'esprit du sport, c'est avant tout de faire la fête même quand on a perdu", admettait pour sa part un supporteur grec. "Je suis très fier de mon pays. Je savais qu'on allait gagner. C'est merveilleux pour nous", poursuivait-il.
Pourtant, après le coup de sifflet final, la déception était d'autant plus grande que les Portugais avaient placé de grands espoirs dans leur équipe qui disputait dimanche soir sa première finale d'une grande compétition internationale. L'excitation laissait un moment place au silence et aux larmes.
"C'est pas possible, c'est pas possible", se lamentaient certains
supporteurs qui remontaient l'avenue de la Liberdade, la plus prestigieuse avenue de la capitale, tandis que les bars se vidaient.
"Ce n'est pas juste! On méritait de gagner", soupirait Ricardo. "J'ai l'impression que le match n'est pas encore fini et qu'ils vont gagner!", ajoutait ce supporteur d'une vingtaine d'années.
"C'était tellement beau. C'était comme dans un rêve. Là on vient de se prendre un coup sur la tête", confiait son amie Liliana.