Le Portugal vendra chèrement sa peau
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 11:50 samedi, 14 déc. 2024. 22:51
GELSENKIRCHEN (AFP) - Le Portugal du sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari a montré par sa victoire contre le Mexique (2-1), dans le Mondial-2006 de soccer (groupe D) mercredi, qu'il vendrait chèrement sa peau en huitième de finale face aux Pays-Bas.
Figo pouvait avoir le sourire en rentrant au vestiaire, sous un sombrero déniché on ne sait où. Ses coéquipiers étaient allés cueillir sans souci trois points que les Mexicains avaient laissé filer.
"La qualité moyenne de ce match ne nous inquiète pas, ni les critiques extérieures d'ailleurs. Nous avons fait ce qu'il fallait pour prendre les trois points et remporter le groupe", expliquait le défenseur central Fernando Meira.
La qualité de jeu peut prêter au débat, le bilan comptable non: trois victoires, cinq buts pour, un seul contre. Ayant assuré sa qualification au bout de deux rencontres, le Portugal a laissé au repos Deco, Cristiano Ronaldo et Pauleta.
Les critiques dont parle Fernando Meira sont celles d'une presse portugaise qui aimerait voir ses vedettes postuler au Ballon d'or à chaque match.
"Demain j'ouvrirai la presse et je serai le plus mauvais sélectionneur du monde. Mais je continue avec mes idées", anticipait Scolari après la courte victoire contre l'Angola.
Sur le terrain, ses joueurs lui ont donné raison. Si on n'a vu que par petites touches le génie des Lusitaniens, ces quelques éclairs ont permis d'empocher les neuf points à prendre dans le groupe.
Pas d'excès dans le jeu
Une accélération de Figo et Pauleta à la conclusion: un classique qui permet d'écarter l'Angola (1-0). Puis une frappe dans la lucarne de Deco, suivi d'un penalty sur lequel le fantasque Cristiano Ronaldo fait trembler les filets: le compte est bon contre l'Iran (2-0).
Simao, peut-être moins connu en Europe car il joue dans son pays, au Benfica, terminait le travail contre le Mexique: il était passeur décisif pour Maniche, puis transformait un penalty (2-1).
"Du banc de touche, j'ai eu le sentiment que c'était un match très difficile", estimait pourtant Pauleta. Mais la défense portugaise, prudente et intelligente, a tenu le choc.
Scolari est un perfectionniste. Il laisse beaucoup de latitude aux talents de son effectif, qui aiment permuter devant. Mais il ne leur laissera pas commettre d'excès dans le jeu.
"Nous avons fait des erreurs qui sont habituelles au Portugal. A la fin nous menons 2-1, nous sommes à 11 contre 10. Pourquoi alors avons-nous six joueurs qui attaquent, alors que quatre suffisent?", s'interrogeait-il publiquement après la victoire contre le Mexique.
Dans son histoire récente, le Portugal a effectivement péché par manque de rigueur à certains moments cruciaux. Brillant vainqueur des Pays-Bas en demi-finale de son Euro-2004 (2-1), il s'était fait prendre en contre par la Grèce en finale (0-1). Ce n'est pas le genre de mésaventure que Scolari envisage.
Figo pouvait avoir le sourire en rentrant au vestiaire, sous un sombrero déniché on ne sait où. Ses coéquipiers étaient allés cueillir sans souci trois points que les Mexicains avaient laissé filer.
"La qualité moyenne de ce match ne nous inquiète pas, ni les critiques extérieures d'ailleurs. Nous avons fait ce qu'il fallait pour prendre les trois points et remporter le groupe", expliquait le défenseur central Fernando Meira.
La qualité de jeu peut prêter au débat, le bilan comptable non: trois victoires, cinq buts pour, un seul contre. Ayant assuré sa qualification au bout de deux rencontres, le Portugal a laissé au repos Deco, Cristiano Ronaldo et Pauleta.
Les critiques dont parle Fernando Meira sont celles d'une presse portugaise qui aimerait voir ses vedettes postuler au Ballon d'or à chaque match.
"Demain j'ouvrirai la presse et je serai le plus mauvais sélectionneur du monde. Mais je continue avec mes idées", anticipait Scolari après la courte victoire contre l'Angola.
Sur le terrain, ses joueurs lui ont donné raison. Si on n'a vu que par petites touches le génie des Lusitaniens, ces quelques éclairs ont permis d'empocher les neuf points à prendre dans le groupe.
Pas d'excès dans le jeu
Une accélération de Figo et Pauleta à la conclusion: un classique qui permet d'écarter l'Angola (1-0). Puis une frappe dans la lucarne de Deco, suivi d'un penalty sur lequel le fantasque Cristiano Ronaldo fait trembler les filets: le compte est bon contre l'Iran (2-0).
Simao, peut-être moins connu en Europe car il joue dans son pays, au Benfica, terminait le travail contre le Mexique: il était passeur décisif pour Maniche, puis transformait un penalty (2-1).
"Du banc de touche, j'ai eu le sentiment que c'était un match très difficile", estimait pourtant Pauleta. Mais la défense portugaise, prudente et intelligente, a tenu le choc.
Scolari est un perfectionniste. Il laisse beaucoup de latitude aux talents de son effectif, qui aiment permuter devant. Mais il ne leur laissera pas commettre d'excès dans le jeu.
"Nous avons fait des erreurs qui sont habituelles au Portugal. A la fin nous menons 2-1, nous sommes à 11 contre 10. Pourquoi alors avons-nous six joueurs qui attaquent, alors que quatre suffisent?", s'interrogeait-il publiquement après la victoire contre le Mexique.
Dans son histoire récente, le Portugal a effectivement péché par manque de rigueur à certains moments cruciaux. Brillant vainqueur des Pays-Bas en demi-finale de son Euro-2004 (2-1), il s'était fait prendre en contre par la Grèce en finale (0-1). Ce n'est pas le genre de mésaventure que Scolari envisage.