MÉXICO - Victor Montagliani a été élu le troisième président de la CONCACAF en un an, et il sera responsable de rétablir la crédibilité de l'organisation qui a été éclaboussée par de nombreux scandales de corruption depuis quelques années.

Montagliani, un spécialiste des assurances qui dirige l'Association canadienne de soccer (ACS), a battu le président du comité d'appel de la FIFA Larry Mussenden 25-16 lors du vote tenu jeudi.

« Les murs ont été abattus, a dit Montagliani. Il est temps que la CONCACAF redevienne une entité unie. »

L'élection présidentielle de la CONCACAF a eu lieu à Mexico à la veille de l'ouverture du congrès de la FIFA, vendredi.

Montagliani a récemment été réélu par acclamation pour un deuxième mandat de quatre ans à titre de président de l'ACS.

Il aura pour tâche principale de redorer le blason de la CONCACAF, lui qui succède à trois présidents accusés par le département de la Justice des États-Unis dans une vaste affaire de corruption au sein de la FIFA.

Jeffrey Webb, un banquier des îles Caïmans, a été congédié après avoir été arrêté en mai dernier, et son successeur par intérim, Alfredo Hawit, a été formellement mis en accusation en décembre.

Jack Warner, le président de la CONCACAF de 1990 à 2011, a aussi été mis en accusation.

Le Vancouvérois âgé de 50 ans souhaite que la région obtienne la Coupe du monde de soccer masculin de 2026, et que le Canada fasse partie de la candidature.

Sa priorité immédiate sera toutefois de s'assurer que la 100e Copa America se déroule sans embûche, le mois prochain, aux États-Unis. Il a également promis de faire revivre une ligue caribéenne et de s'attaquer aux problèmes d'infrastructures en Amérique centrale.

Montagliani a fait partie l'an dernier du panel de la FIFA responsable de la réforme des règles de la fédération à la suite des nombreux scandales qui ont frappé l'organisation, principalement en Amérique.