Le PSG vendu
Soccer mardi, 11 avr. 2006. 10:40 jeudi, 12 déc. 2024. 10:49
PARIS (AFP) - Après un feuilleton saupoudré de rebondissements, le groupe audiovisuel Canal+, propriétaire depuis 1991 du club de soccer du PSG (1re div. française), a enfin cédé son encombrante filiale à un trio d'investisseurs parmi lesquels le fonds d'investissement américain Colony Capital, ouvrant une nouvelle ère du club parisien.
Fin du suspense, et de l'ère Canal+. Après plus d'un mois et demi d'intenses négociations, le PSG a changé de mains dans la nuit de lundi à mardi. Après avoir été dans le giron d'un groupe audiovisuel, le PSG va passer dans l'escarcelle d'un trio d'établissements financiers: le fonds d'investissement américain spécialisé dans l'immobilier Colony Capital, associé au fonds d'investissement Butler Capital Partners et au groupe de services financiers Morgan Stanley.
Depuis maintenant plusieurs années, la volonté de désengagement de Canal+, diffuseur exclusif du Championnat de France de soccer de 1re division, était une évidence. Outre le mélange des genres que de nombreuses voix dans le football français avaient à de nombreuses reprises dénoncé, le PSG était devenu un poids pour Canal.
Après avoir connu un âge d'or (Champion de France en 1994 et Coupe des Coupes en 1996), le club, depuis 1998, a accumulé les crises en tous genres, les successions d'entraîneurs, empêtré dans le problème longtemps insoluble de ses supporteurs.
Depuis peu, les "affaires", un fardeau qui devrait suivre le club pendant des années, se sont rajoutées à tout cela. La mise au jour d'un système d'entente entre Nike et le PSG, destiné à rémunérer des joueurs, a déjà valu deux mises en examen à deux anciens présidents: Francis Graille et Laurent Perpère. Mais la justice n'a pas fini d'enquêter sur de nombreux transferts douteux, et nul doute que ces "affaires" ont énormément joué dans la précipitation de Canal+ à vendre.
La mairie de Paris, partenaire historique du club avec lequel elle est liée jusqu'en 2014, date de la fin de la concession du Parc des princes, a été la plus prompte à réagir.
"Aujourd'hui, c'est une nouvelle page de l'histoire du Paris Saint-Germain qui s'ouvre", a déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë dans un communiqué.
"La Ville de Paris a la volonté de privilégier un partenariat dynamique et loyal avec la future équipe dirigeante - animée par Alain Cayzac - à laquelle j'adresse mes voeux sincères de bienvenue et de pleine réussite", a ajouté M. Delanoë.
Fin du suspense, et de l'ère Canal+. Après plus d'un mois et demi d'intenses négociations, le PSG a changé de mains dans la nuit de lundi à mardi. Après avoir été dans le giron d'un groupe audiovisuel, le PSG va passer dans l'escarcelle d'un trio d'établissements financiers: le fonds d'investissement américain spécialisé dans l'immobilier Colony Capital, associé au fonds d'investissement Butler Capital Partners et au groupe de services financiers Morgan Stanley.
Depuis maintenant plusieurs années, la volonté de désengagement de Canal+, diffuseur exclusif du Championnat de France de soccer de 1re division, était une évidence. Outre le mélange des genres que de nombreuses voix dans le football français avaient à de nombreuses reprises dénoncé, le PSG était devenu un poids pour Canal.
Après avoir connu un âge d'or (Champion de France en 1994 et Coupe des Coupes en 1996), le club, depuis 1998, a accumulé les crises en tous genres, les successions d'entraîneurs, empêtré dans le problème longtemps insoluble de ses supporteurs.
Depuis peu, les "affaires", un fardeau qui devrait suivre le club pendant des années, se sont rajoutées à tout cela. La mise au jour d'un système d'entente entre Nike et le PSG, destiné à rémunérer des joueurs, a déjà valu deux mises en examen à deux anciens présidents: Francis Graille et Laurent Perpère. Mais la justice n'a pas fini d'enquêter sur de nombreux transferts douteux, et nul doute que ces "affaires" ont énormément joué dans la précipitation de Canal+ à vendre.
La mairie de Paris, partenaire historique du club avec lequel elle est liée jusqu'en 2014, date de la fin de la concession du Parc des princes, a été la plus prompte à réagir.
"Aujourd'hui, c'est une nouvelle page de l'histoire du Paris Saint-Germain qui s'ouvre", a déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë dans un communiqué.
"La Ville de Paris a la volonté de privilégier un partenariat dynamique et loyal avec la future équipe dirigeante - animée par Alain Cayzac - à laquelle j'adresse mes voeux sincères de bienvenue et de pleine réussite", a ajouté M. Delanoë.