Le Qatar, un choix audacieux de la Fifa
Soccer jeudi, 2 déc. 2010. 12:29 dimanche, 15 déc. 2024. 03:31
ZURICH - En choisissant de confier au Qatar l'organisation du Mondial 2022, la Fifa a fait un choix audacieux, la petite taille du pays étant potentiellement problématique du point de vue logistique et la chaleur en juin et juillet étant un autre motif d'inquiétude.
Mais le dossier qatarien est également moderne et innovant, le pays ayant prévu de construire de nouveaux stades, dont certaines installations seront démontées après le Mondial pour être offertes à des pays en développement, peu équipés en infrastructures sportives.
La puissance financière de l'émirat apparaît également comme une sécurité aux yeux de la Fifa et si neuf des douze stades prévus restent à construire, l'inquiétude n'est pas de mise.
Le Qatar peut également se prévaloir d'une réelle expérience dans l'organisation de grands événements sportifs, dont il s'est fait une spécialité.
Il a ainsi accueilli en 1995 la Coupe du monde de football des moins de 20 ans et en 2006 les 15e jeux Asiatiques dont le déroulement a été perçu comme le meilleur de l'histoire.
Le Qatar organise également depuis 1994 un Grand Prix MotoGP et depuis 1990 un tournoi de tennis ATP. Il a en outre accueilli à Doha les Masters féminin de tennis. En 2011, il organisera la Coupe d'Asie des nations de football et les Jeux panarabes.
Climatisation
Mais ce qui a fait pencher la balance est peut-être surtout la volonté de la Fifa de s'ouvrir à de nouvelles zones géographiques. Après avoir ouvert la porte à l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud), l'instance suprême du football confie son Mondial à un pays arabe pour la première fois.
Les interrogations restent cependant nombreuses. La question des transports dans un si petit pays (11.400 km2) avait ainsi inquiété les inspecteurs de la Fifa, confrontés à une configuration inédite.
Si elle est une bonne nouvelle pour les spectateurs et les médias, la proximité des stades, tous prévus dans un rayon de 50 km, risque ainsi de poser un problème de logistique et d'organisation.
Mais pour les principaux intéressés, les joueurs, le facteur le plus alarmant est la chaleur, les températures pouvant atteindre 45 degrés Celsius en juin et juillet. Pour y remédier, le comité d'organisation a mis en avant son expérience en matière de climatisation des stades, proposant des enceintes climatisées de deuxième génération, fonctionnant à l'énergie solaire.
Enfin, le Qatar a probablement profité du fait qu'il n'a jamais accueilli le Mondial, contrairement à ses principaux rivaux, les Etats-Unis (1994), le Japon (2002) et la Corée (2002).
Mais le dossier qatarien est également moderne et innovant, le pays ayant prévu de construire de nouveaux stades, dont certaines installations seront démontées après le Mondial pour être offertes à des pays en développement, peu équipés en infrastructures sportives.
La puissance financière de l'émirat apparaît également comme une sécurité aux yeux de la Fifa et si neuf des douze stades prévus restent à construire, l'inquiétude n'est pas de mise.
Le Qatar peut également se prévaloir d'une réelle expérience dans l'organisation de grands événements sportifs, dont il s'est fait une spécialité.
Il a ainsi accueilli en 1995 la Coupe du monde de football des moins de 20 ans et en 2006 les 15e jeux Asiatiques dont le déroulement a été perçu comme le meilleur de l'histoire.
Le Qatar organise également depuis 1994 un Grand Prix MotoGP et depuis 1990 un tournoi de tennis ATP. Il a en outre accueilli à Doha les Masters féminin de tennis. En 2011, il organisera la Coupe d'Asie des nations de football et les Jeux panarabes.
Climatisation
Mais ce qui a fait pencher la balance est peut-être surtout la volonté de la Fifa de s'ouvrir à de nouvelles zones géographiques. Après avoir ouvert la porte à l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud), l'instance suprême du football confie son Mondial à un pays arabe pour la première fois.
Les interrogations restent cependant nombreuses. La question des transports dans un si petit pays (11.400 km2) avait ainsi inquiété les inspecteurs de la Fifa, confrontés à une configuration inédite.
Si elle est une bonne nouvelle pour les spectateurs et les médias, la proximité des stades, tous prévus dans un rayon de 50 km, risque ainsi de poser un problème de logistique et d'organisation.
Mais pour les principaux intéressés, les joueurs, le facteur le plus alarmant est la chaleur, les températures pouvant atteindre 45 degrés Celsius en juin et juillet. Pour y remédier, le comité d'organisation a mis en avant son expérience en matière de climatisation des stades, proposant des enceintes climatisées de deuxième génération, fonctionnant à l'énergie solaire.
Enfin, le Qatar a probablement profité du fait qu'il n'a jamais accueilli le Mondial, contrairement à ses principaux rivaux, les Etats-Unis (1994), le Japon (2002) et la Corée (2002).