Le Real ne fonctionne pas malgré ses vedettes
Soccer lundi, 4 oct. 2004. 12:01 jeudi, 12 déc. 2024. 13:36
MADRID (AFP) - Le Real Madrid n'a pu confirmer dimanche sa victoire contre l'AS Rome (4-2) en Ligue des Champions de soccer, chutant à domicile lors de la 6e journée de Championnat d'Espagne contre le Deportivo La Corogne (1-0), un résultat qui plonge supporteurs et joueurs dans la perplexité.
Les 70 000 spectateurs du Santiago Bernabeu n'ont même pas sifflé leur équipe à la suite de sa défaite contre le Depor. Après la colère de voir les stars incapables de gagner, les supporteurs sont désormais dépités voire compréhensifs à l'égard d'une équipe où les joueurs se donnent à fond, à l'image d'un combatif mais piètre Raul, ou d'un Figo ultra présent mais sans solution.
"Owen, Raul, Morientes, Ronaldo, Zidane, Beckham... (Le Real) n'a pas de punch", souligne le quotidien Marca lundi pour commenter la 10e place au classement des Merengue et les 7 points de retard sur le FC Barcelone.
"On a eu beaucoup le ballon, on a eu des opportunités mais on s'aperçoit qu'en six matchs, on a marqué que quatre buts. C'est le gros problème", analyse Zidane, qui poursuit, amer: "Par rapport aux autres matches, on a mieux joué. On a eu la possession du ballon, on a eu des occasions et à l'arrivée on perd 1 à 0. C'est frustrant. Si on ne marque pas, on ne va pas aller bien loin. On sait qu'on doit marquer des buts pour gagner un match."
"La ligne est bonne"
Jamais dans l'histoire des 73 saisons en première division espagnole, le club n'avait marqué si peu de buts en six journées... Le constat est inévitable. Conçue par son président Florentino Perez pour offrir un football champagne avec des stars à la pelle, l'équipe du Real Madrid pratique un football poussif et sans imagination. Quelques éclairs individuels comme des coups francs de Beckham, des jaillissements de Ronaldo ou des contrôles de Zinédine Zidane ne peuvent masquer des carences dans le jeu.
Face au Depor, qui restait sur une série de mauvais résultats dont une défaite à Monaco (2-0), le Real a pourtant eu la maîtrise du ballon, mais ses attaquants n'offraient pas de solution ou se montraient peu inspirés.
Appelé pour remplacer Ronaldo, blessé, Michael Owen a été transparent, ratant même une grosse occasion avec le gardien à terre. Son remplaçant Fernando Morientes n'a pas été plus présent... Quant à Raul, son grand match contre l'AS Rome semble avoir été l'exception dans la mauvaise phase que traverse le joueur.
Comment sortir de la crise? "Il faut continuer à travailler. La ligne est bonne", affirme sans trop convaincre Mariano Garcia Remon, l'entraîneur du Real Madrid, auquel la rumeur prête déjà un bon nombre de remplaçants. "Il faut récupérer physiquement et se remettre à travailler. On a besoin de quelques matches, d'enchaîner des victoires et des bonnes phases de jeu pour retrouver notre jeu", estime Zidane. "On ne décollera que comme ça."
Car, pour le moment, les Galactiques sont à terre.
Les 70 000 spectateurs du Santiago Bernabeu n'ont même pas sifflé leur équipe à la suite de sa défaite contre le Depor. Après la colère de voir les stars incapables de gagner, les supporteurs sont désormais dépités voire compréhensifs à l'égard d'une équipe où les joueurs se donnent à fond, à l'image d'un combatif mais piètre Raul, ou d'un Figo ultra présent mais sans solution.
"Owen, Raul, Morientes, Ronaldo, Zidane, Beckham... (Le Real) n'a pas de punch", souligne le quotidien Marca lundi pour commenter la 10e place au classement des Merengue et les 7 points de retard sur le FC Barcelone.
"On a eu beaucoup le ballon, on a eu des opportunités mais on s'aperçoit qu'en six matchs, on a marqué que quatre buts. C'est le gros problème", analyse Zidane, qui poursuit, amer: "Par rapport aux autres matches, on a mieux joué. On a eu la possession du ballon, on a eu des occasions et à l'arrivée on perd 1 à 0. C'est frustrant. Si on ne marque pas, on ne va pas aller bien loin. On sait qu'on doit marquer des buts pour gagner un match."
"La ligne est bonne"
Jamais dans l'histoire des 73 saisons en première division espagnole, le club n'avait marqué si peu de buts en six journées... Le constat est inévitable. Conçue par son président Florentino Perez pour offrir un football champagne avec des stars à la pelle, l'équipe du Real Madrid pratique un football poussif et sans imagination. Quelques éclairs individuels comme des coups francs de Beckham, des jaillissements de Ronaldo ou des contrôles de Zinédine Zidane ne peuvent masquer des carences dans le jeu.
Face au Depor, qui restait sur une série de mauvais résultats dont une défaite à Monaco (2-0), le Real a pourtant eu la maîtrise du ballon, mais ses attaquants n'offraient pas de solution ou se montraient peu inspirés.
Appelé pour remplacer Ronaldo, blessé, Michael Owen a été transparent, ratant même une grosse occasion avec le gardien à terre. Son remplaçant Fernando Morientes n'a pas été plus présent... Quant à Raul, son grand match contre l'AS Rome semble avoir été l'exception dans la mauvaise phase que traverse le joueur.
Comment sortir de la crise? "Il faut continuer à travailler. La ligne est bonne", affirme sans trop convaincre Mariano Garcia Remon, l'entraîneur du Real Madrid, auquel la rumeur prête déjà un bon nombre de remplaçants. "Il faut récupérer physiquement et se remettre à travailler. On a besoin de quelques matches, d'enchaîner des victoires et des bonnes phases de jeu pour retrouver notre jeu", estime Zidane. "On ne décollera que comme ça."
Car, pour le moment, les Galactiques sont à terre.