Le retour de l'enfant prodige
Soccer vendredi, 17 août 2001. 08:58 jeudi, 12 déc. 2024. 01:35
PARIS (AFP) - Ancien enfant prodige du soccer mondial, le Brésilien de l'Inter Milan, Ronaldo fera son retour sur un terrain, dimanche à San Siro, à l'occasion d'un match de bienfaisance contre Enyimba, le champion du Nigeria, 16 mois après s'être effondré en pleurs sur la pelouse du Stade olympique.
Les bénéfices de ce match de charité, assuré d'une importante couverture médiatique, seront intégralement versés à des projets de lutte contre la pauvreté sélectionnés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Afrique, en Amérique latine et en Asie.
"C'est un match en faveur des enfants déshérités et j'espère que San Siro sera plein pour cette fête pour les enfants pauvres du monde entier", insiste Ronaldo, "ambassadeur de bonne volonté" du PNUD depuis février 2000.
Cette rencontre sera aussi celle du grand retour du Brésilien après trois années de galère marquées par une finale de la Coupe du monde ratée contre la France, quelques heures après un malaise toujours entouré d'un certain mystère, et deux graves blessures à son genou droit qui ont failli l'éloigner définitivement des terrains de football.
Deux années difficiles
Ronaldo s'était d'abord blessé au genou droit le 21 novembre 1999 face à Lecce, en Championnat d'Italie, après s'être bloqué le pied sur une feinte de passe. Il avait été opéré le 30 novembre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris des ligaments croisés du genou droit. Après une rééducation au pas de charge de quatre mois et demi, la vedette brésilienne faisait son retour le 12 avril 2000 au stade olympique de Rome pour la finale aller de la Coupe d'Italie contre la Lazio de Rome.
Entré en jeu à la 58e minute, Ronaldo sortait sur une civière 6 minutes 30 secondes plus tard après avoir touché le ballon à deux reprises et s'être blessé tout seul sur une feinte de passe effectuée à l'entrée de la surface de réparation. Il avait alors été opéré une seconde fois pour les mêmes raisons, le professeur Gérard Saillant ne manquant pas de souligner qu'il s'agissait "de la dernière chance".
"Test très important"
"J'ai plusieurs fois songé à jeter l'éponge. Je pensais que je ne réussirais pas à revenir, avouant avoir "passé deux années difficiles, très pénibles. En plus de la douleur et de l'incertitude, il y avait le fait que je ne jouais pas. La plus grande joie pour un joueur de soccer c'est de jouer, et je n'éprouvais plus cette joie", souligne Ronaldo.
Ronaldo, dont la préparation a été retardée par une légère contracture à la cuisse gauche, "qui s'explique par le fait que le Brésilien s'appuie involontairement plus fort sur la jambe gauche" expliquent les médecins, est désormais totalement rétabli de sa grave blessure au genou.
"Jouer pour des enfants est une chose merveilleuse, mais ce sera aussi un test très important. Je ne sais pas combien de temps je jouerai, mais je pense le faire également contre Pérouse (le 26 août lors de la première journée du Championnat d'Italie)", a affirmé la vedette brésilienne, 25 ans le 22 septembre, qui a reçu un mot de solidarité de son "collègue" ballon d'or, le Français Zinédine Zidane, lui aussi ambassadeur extraordinaire de l'ONU.
Dans les tribunes, au milieu d'une multitude de personnalités, Luiz Felipe Scolari, l'entraîneur des quadruples champions du monde sera un spectateur très attentif, à neuf mois du coup d'envoi de la Coupe du monde 2002.
Les bénéfices de ce match de charité, assuré d'une importante couverture médiatique, seront intégralement versés à des projets de lutte contre la pauvreté sélectionnés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Afrique, en Amérique latine et en Asie.
"C'est un match en faveur des enfants déshérités et j'espère que San Siro sera plein pour cette fête pour les enfants pauvres du monde entier", insiste Ronaldo, "ambassadeur de bonne volonté" du PNUD depuis février 2000.
Cette rencontre sera aussi celle du grand retour du Brésilien après trois années de galère marquées par une finale de la Coupe du monde ratée contre la France, quelques heures après un malaise toujours entouré d'un certain mystère, et deux graves blessures à son genou droit qui ont failli l'éloigner définitivement des terrains de football.
Deux années difficiles
Ronaldo s'était d'abord blessé au genou droit le 21 novembre 1999 face à Lecce, en Championnat d'Italie, après s'être bloqué le pied sur une feinte de passe. Il avait été opéré le 30 novembre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris des ligaments croisés du genou droit. Après une rééducation au pas de charge de quatre mois et demi, la vedette brésilienne faisait son retour le 12 avril 2000 au stade olympique de Rome pour la finale aller de la Coupe d'Italie contre la Lazio de Rome.
Entré en jeu à la 58e minute, Ronaldo sortait sur une civière 6 minutes 30 secondes plus tard après avoir touché le ballon à deux reprises et s'être blessé tout seul sur une feinte de passe effectuée à l'entrée de la surface de réparation. Il avait alors été opéré une seconde fois pour les mêmes raisons, le professeur Gérard Saillant ne manquant pas de souligner qu'il s'agissait "de la dernière chance".
"Test très important"
"J'ai plusieurs fois songé à jeter l'éponge. Je pensais que je ne réussirais pas à revenir, avouant avoir "passé deux années difficiles, très pénibles. En plus de la douleur et de l'incertitude, il y avait le fait que je ne jouais pas. La plus grande joie pour un joueur de soccer c'est de jouer, et je n'éprouvais plus cette joie", souligne Ronaldo.
Ronaldo, dont la préparation a été retardée par une légère contracture à la cuisse gauche, "qui s'explique par le fait que le Brésilien s'appuie involontairement plus fort sur la jambe gauche" expliquent les médecins, est désormais totalement rétabli de sa grave blessure au genou.
"Jouer pour des enfants est une chose merveilleuse, mais ce sera aussi un test très important. Je ne sais pas combien de temps je jouerai, mais je pense le faire également contre Pérouse (le 26 août lors de la première journée du Championnat d'Italie)", a affirmé la vedette brésilienne, 25 ans le 22 septembre, qui a reçu un mot de solidarité de son "collègue" ballon d'or, le Français Zinédine Zidane, lui aussi ambassadeur extraordinaire de l'ONU.
Dans les tribunes, au milieu d'une multitude de personnalités, Luiz Felipe Scolari, l'entraîneur des quadruples champions du monde sera un spectateur très attentif, à neuf mois du coup d'envoi de la Coupe du monde 2002.