Le soccer ne doit plus s'entre-tuer
Soccer dimanche, 28 janv. 2007. 19:23 jeudi, 12 déc. 2024. 03:38
PARIS (AP) - Michel Platini se donne 15 jours avant de mettre en place l'équipe qui doit l'entourer au siège de l'Union européenne de soccer à Nyon.
Dans la première entrevue accordée deux jours après son élection à la présidence de l'UEFA, vendredi à Dusseldorf, Platini a détaillé dimanche soir son calendrier à court terme en confirmant qu'il va partir à Nyon, siège de l'institution, et y effectuer sans doute un important renouvellement des cadres.
"Je vais bientôt partir à Nyon pour mettre en place ce qu'il faut mettre en place, a-t-il déclaré à Canal Plus. Il faut avoir une équipe, une administration qui veuillent marcher avec vous. Après le congrès, j'ai repoussé de 15 jours une assemblée constituante pour voir ce que je vais faire. Je veux travailler avec des hommes en qui j'ai confiance et avec lesquels je peux partager certaines idées. A partir de là, on mettra en place un nouveau système de propositions."
Le nouveau président de l'UEFA pense que l'union sacrée se fera autour de sa personne car "l'important est que le football avance. Ceux qui étaient contre moi vont revenir derrière moi".
Platini a confirmé qu'il veut rassembler la famille du football autour de valeurs comme la solidarité, qu'il faut que les grandes nations accueillent les petites notamment pour leur apprendre les méthodes d'entraînement des jeunes joueurs, que l'aide soit plus une aide footballistique que pécuniaire.
"Il faut un développement plus soccer. Ce sera pris en charge par l'UEFA", précise-t-il.
Il veut tendre la main à toutes les composantes du football - clubs, joueurs, ligues - pour discuter et éviter que le football "s'entre-tue" devant les tribunaux.
"Il ne faut pas s'entre-tuer, il faut quelqu'un pour rassembler", dit-il, précisant que la charte du soccer européen qu'il entend créer le sera sur le modèle de la charte du football français en 1972.
"On sort d'un monde où les notables étaient les patrons, évoluons!", lance-t-il.
Platini croit dur comme fer à l'identité du soccer symbolisée à ses yeux par les supporters.
"Je veux trouver quelque chose avec eux car ils sont la base du soccer", dit-il.
Il estime qu'ils sont le dernier rempart identitaire, à l'heure où de nombreux clubs sont vendus à des patrons étrangers et où la libre circulation des joueurs pourrait conduire à terme à des équipes constituées entièrement de mercenaires.
Outre les supporters, il entend aussi être à l'écoute des employeurs et des employés, à savoir des présidents de club et des joueurs.
Platini a avoué qu'il a compris après sa carrière de joueur puis de sélectionneur que pour faire passer ses idées, il faut détenir le pouvoir.
"J'ai choisi cette voie à l'âge de 38 ans, après l'Euro 1992. Je suis entré dans le monde des dirigeants, des administratifs et je me suis rendu compte qu'il fallait avoir le pouvoir pour changer les choses", a-t-il expliqué lors de cette entrevue exclusive sur Canal Plus.
Dans la première entrevue accordée deux jours après son élection à la présidence de l'UEFA, vendredi à Dusseldorf, Platini a détaillé dimanche soir son calendrier à court terme en confirmant qu'il va partir à Nyon, siège de l'institution, et y effectuer sans doute un important renouvellement des cadres.
"Je vais bientôt partir à Nyon pour mettre en place ce qu'il faut mettre en place, a-t-il déclaré à Canal Plus. Il faut avoir une équipe, une administration qui veuillent marcher avec vous. Après le congrès, j'ai repoussé de 15 jours une assemblée constituante pour voir ce que je vais faire. Je veux travailler avec des hommes en qui j'ai confiance et avec lesquels je peux partager certaines idées. A partir de là, on mettra en place un nouveau système de propositions."
Le nouveau président de l'UEFA pense que l'union sacrée se fera autour de sa personne car "l'important est que le football avance. Ceux qui étaient contre moi vont revenir derrière moi".
Platini a confirmé qu'il veut rassembler la famille du football autour de valeurs comme la solidarité, qu'il faut que les grandes nations accueillent les petites notamment pour leur apprendre les méthodes d'entraînement des jeunes joueurs, que l'aide soit plus une aide footballistique que pécuniaire.
"Il faut un développement plus soccer. Ce sera pris en charge par l'UEFA", précise-t-il.
Il veut tendre la main à toutes les composantes du football - clubs, joueurs, ligues - pour discuter et éviter que le football "s'entre-tue" devant les tribunaux.
"Il ne faut pas s'entre-tuer, il faut quelqu'un pour rassembler", dit-il, précisant que la charte du soccer européen qu'il entend créer le sera sur le modèle de la charte du football français en 1972.
"On sort d'un monde où les notables étaient les patrons, évoluons!", lance-t-il.
Platini croit dur comme fer à l'identité du soccer symbolisée à ses yeux par les supporters.
"Je veux trouver quelque chose avec eux car ils sont la base du soccer", dit-il.
Il estime qu'ils sont le dernier rempart identitaire, à l'heure où de nombreux clubs sont vendus à des patrons étrangers et où la libre circulation des joueurs pourrait conduire à terme à des équipes constituées entièrement de mercenaires.
Outre les supporters, il entend aussi être à l'écoute des employeurs et des employés, à savoir des présidents de club et des joueurs.
Platini a avoué qu'il a compris après sa carrière de joueur puis de sélectionneur que pour faire passer ses idées, il faut détenir le pouvoir.
"J'ai choisi cette voie à l'âge de 38 ans, après l'Euro 1992. Je suis entré dans le monde des dirigeants, des administratifs et je me suis rendu compte qu'il fallait avoir le pouvoir pour changer les choses", a-t-il expliqué lors de cette entrevue exclusive sur Canal Plus.