Le vente de l'OM peine à se concrétiser
Soccer vendredi, 16 mars 2007. 14:53 dimanche, 15 déc. 2024. 05:53
MARSEILLE - Donnée pour acquise mi-janvier, la vente de l'Olympique de Marseille par Robert Louis-Dreyfus à l'homme d'affaires canadien Jack Kachkar peine à se concrétiser.
Officiellement pourtant, les positions des deux parties n'ont pas changé.
L'optimisme demeure ainsi de rigueur du côté de Kachkar, où l'on réaffirme que celui-ci "poursuit la finalisation du processus de cession" avec l'objectif de le faire aboutir d'ici quelques semaines. Des contacts commerciaux seraient également en cours, en préparation de la saison à venir.
Du côté du vendeur, le message est aussi le même: "Nous attendons de Jack Kachkar qu'il honore ses engagements auprès de Robert Louis-Dreyfus et de l'OM. C'est-à-dire le paiement du prix convenu et son engagement en faveur de la pérennité du club, comme indiqué dans le cahier des charges", affirme le porte-parole de "RLD".
Le prix de cession de ses parts fixé par Louis-Dreyfus est de 115 millions d'euros. Mais le fait que ce paiement ne soit toujours pas intervenu, même s'il fait l'objet d'une garantie bancaire, alimenterait aussi les interrogations de l'actuel propriétaire de l'OM sur la capacité de Kachkar à assurer le financement du club sur le long terme.
Soucieux de ne pas rater sa sortie, conscient de la dimension sociale et symbolique de l'OM à Marseille, "RLD" n'en cédera en effet les clés qu'une fois définitivement convaincu de la surface financière à long terme de son successeur.
Conviction
Autrement dit, pas question de se contenter d'encaisser le chèque de la cession de ses parts et de plier bagage sans garanties. Question de principe, d'image et de morale, même si sa volonté de vendre cette société dans laquelle il a investi environ 200 millions d'euros en dix ans n'a jamais été aussi forte.
Sauf que la responsabilité du milliardaire ne manquerait pas d'être pointée a posteriori, si la vente devait déboucher sur une "mascarade", selon le terme employé voici deux semaines par le vice-président de la Ligue de football professionnel français, Jean-Claude Plessis.
Kachkar lui a pourtant de nouveau répété brièvement mercredi soir, de vive voix, qu'il respecterait ses engagements. C'est aussi la conviction des avocats de l'homme d'affaires canadien, du prestigieux cabinet Allen and Overy, qui a délégué sur le dossier certains de ses meilleurs spécialistes.
Il n'y a officiellement aucune échéance fixée, au-delà de laquelle le "deal" serait considéré comme ayant échoué. Mais il est clair que la patience de "RLD" a des limites, échaudée il est vrai par un premier "report" le 26 février de l'opération définitive.
Jusqu'alors, l'affaire était en bonne voie. Et Jack Kachkar semblait vivre un "rêve", comme il l'avait déclaré lors de sa première visite au club le 18 janvier.
La "campagne de dénigrement" dont il dit être victime et les diverses enquêtes sur lui et son entourage l'ont-t-elles ralenti dans sa collecte de fonds?
Seule certitude en tout cas: Kachkar demeure l'interlocuteur exclusif du propriétaire de l'OM, qui n'a reçu "aucune autre offre de reprise", dit le porte-parole de RLD. Et l'hypothèse qu'il puisse vendre un jour le club à des investisseurs conseillés par l'ancien président Jean-Michel Roussier, qui n'a pas été tendre avec lui lors du procès des transferts suspects en mars 2006, est peu crédible.
Officiellement pourtant, les positions des deux parties n'ont pas changé.
L'optimisme demeure ainsi de rigueur du côté de Kachkar, où l'on réaffirme que celui-ci "poursuit la finalisation du processus de cession" avec l'objectif de le faire aboutir d'ici quelques semaines. Des contacts commerciaux seraient également en cours, en préparation de la saison à venir.
Du côté du vendeur, le message est aussi le même: "Nous attendons de Jack Kachkar qu'il honore ses engagements auprès de Robert Louis-Dreyfus et de l'OM. C'est-à-dire le paiement du prix convenu et son engagement en faveur de la pérennité du club, comme indiqué dans le cahier des charges", affirme le porte-parole de "RLD".
Le prix de cession de ses parts fixé par Louis-Dreyfus est de 115 millions d'euros. Mais le fait que ce paiement ne soit toujours pas intervenu, même s'il fait l'objet d'une garantie bancaire, alimenterait aussi les interrogations de l'actuel propriétaire de l'OM sur la capacité de Kachkar à assurer le financement du club sur le long terme.
Soucieux de ne pas rater sa sortie, conscient de la dimension sociale et symbolique de l'OM à Marseille, "RLD" n'en cédera en effet les clés qu'une fois définitivement convaincu de la surface financière à long terme de son successeur.
Conviction
Autrement dit, pas question de se contenter d'encaisser le chèque de la cession de ses parts et de plier bagage sans garanties. Question de principe, d'image et de morale, même si sa volonté de vendre cette société dans laquelle il a investi environ 200 millions d'euros en dix ans n'a jamais été aussi forte.
Sauf que la responsabilité du milliardaire ne manquerait pas d'être pointée a posteriori, si la vente devait déboucher sur une "mascarade", selon le terme employé voici deux semaines par le vice-président de la Ligue de football professionnel français, Jean-Claude Plessis.
Kachkar lui a pourtant de nouveau répété brièvement mercredi soir, de vive voix, qu'il respecterait ses engagements. C'est aussi la conviction des avocats de l'homme d'affaires canadien, du prestigieux cabinet Allen and Overy, qui a délégué sur le dossier certains de ses meilleurs spécialistes.
Il n'y a officiellement aucune échéance fixée, au-delà de laquelle le "deal" serait considéré comme ayant échoué. Mais il est clair que la patience de "RLD" a des limites, échaudée il est vrai par un premier "report" le 26 février de l'opération définitive.
Jusqu'alors, l'affaire était en bonne voie. Et Jack Kachkar semblait vivre un "rêve", comme il l'avait déclaré lors de sa première visite au club le 18 janvier.
La "campagne de dénigrement" dont il dit être victime et les diverses enquêtes sur lui et son entourage l'ont-t-elles ralenti dans sa collecte de fonds?
Seule certitude en tout cas: Kachkar demeure l'interlocuteur exclusif du propriétaire de l'OM, qui n'a reçu "aucune autre offre de reprise", dit le porte-parole de RLD. Et l'hypothèse qu'il puisse vendre un jour le club à des investisseurs conseillés par l'ancien président Jean-Michel Roussier, qui n'a pas été tendre avec lui lors du procès des transferts suspects en mars 2006, est peu crédible.