Leçon signée Ayala et Riquelme
Soccer samedi, 10 juin 2006. 20:40 jeudi, 13 mars 2025. 12:28
HAMBOURG (AFP) - Le défenseur de l'Albiceleste, Roberto Ayala, et son milieu Riquelme, à l'origine des deux buts argentins, ont écoeuré à eux deux la Côte d'Ivoire (2-1) qui a eu un aperçu, pour le premier match de Coupe du monde de soccer de son histoire, de ce qui lui manquait encore.
L'un pour l'animation offensive, l'autre à l'arrière, le sens du jeu de Riquelme, celui du tacle et du placement pour Ayala: les deux patrons de cette équipe d'Argentine n'ont pas trahi leurs réputations et donné une petite leçon d'efficacité aux Ivoiriens.
Et encore, Riquelme, auteur d'une superbe passe décisive pour Saviola sur le deuxième but argentin aurait pu, et même dû, être gratifié d'une deuxième unité. Au quart d'heure de jeu, le corner tiré par le milieu de terrain de Villarreal trouvait la tête... d'Ayala, que le gardien des Eléphants, Jean-Jacques Tizié, pourtant a priori bien placé, cafouilla et laissa échapper. Sur le ralenti, les images ne trompent guère: le ballon a bel et bien franchi la ligne, mais l'arbitre n'a pas accordé le but.
Un détail finalement, mais qui démontre toute la prégnance d'un N.10 argentin intenable et inspiré, sous les yeux de Maradona, venu assister au match dans les tribunes. Sur le premier but, c'est lui qui tira le coup-franc que Drogba ne put dégager, profitant ensuite à Crespo.
Prestation quasi-parfaite d'Ayala
Le milieu argentin avait déjà distillé un centre au cordeau pour le même Crespo quelques minutes plus tôt, qui aurait bien pu surprendre Tizié sans l'intervention de Kolo Touré.
Riquelme fut même tout près de tromper la vigilance de Tizié sur un coup-franc qui frôla le poteau au début de la deuxième mi-temps, et sur une frappe tendue en fin de match. Dans un système de jeu misant sur les qualités techniques des Argentins, le jeu vif, court et la vista de Riquelme ont donc fait merveille.
Et que dire de la prestation de Roberto Ayala, qui fêtait face à la Côte d'Ivoire, à 33 ans, sa 101e sélection: elle fut quasiment parfaite. Toujours idéalement placé, il ne put pratiquement rien sur le but de Drogba. Mais, mis à part sur cette action, il s'interposa toujours au moment idoine devant les attaquants ivoiriens, tuant toute velléité dans l'oeuf.
Sur la plus délicate de ses interventions, à la 32e minute, le défenseur de Valence a étalé toute sa classe.
Sans s'affoler, après une louche parfaitement dosée de Kalou pour Drogba, Ayala s'est jeté, dans un timing parfait, pour tacler la frappe de l'Ivoirien qui semblait partir au but. Drogba, dépité, ne put que constater l'évidence: Ayala était dans un grand soir.
L'un pour l'animation offensive, l'autre à l'arrière, le sens du jeu de Riquelme, celui du tacle et du placement pour Ayala: les deux patrons de cette équipe d'Argentine n'ont pas trahi leurs réputations et donné une petite leçon d'efficacité aux Ivoiriens.
Et encore, Riquelme, auteur d'une superbe passe décisive pour Saviola sur le deuxième but argentin aurait pu, et même dû, être gratifié d'une deuxième unité. Au quart d'heure de jeu, le corner tiré par le milieu de terrain de Villarreal trouvait la tête... d'Ayala, que le gardien des Eléphants, Jean-Jacques Tizié, pourtant a priori bien placé, cafouilla et laissa échapper. Sur le ralenti, les images ne trompent guère: le ballon a bel et bien franchi la ligne, mais l'arbitre n'a pas accordé le but.
Un détail finalement, mais qui démontre toute la prégnance d'un N.10 argentin intenable et inspiré, sous les yeux de Maradona, venu assister au match dans les tribunes. Sur le premier but, c'est lui qui tira le coup-franc que Drogba ne put dégager, profitant ensuite à Crespo.
Prestation quasi-parfaite d'Ayala
Le milieu argentin avait déjà distillé un centre au cordeau pour le même Crespo quelques minutes plus tôt, qui aurait bien pu surprendre Tizié sans l'intervention de Kolo Touré.
Riquelme fut même tout près de tromper la vigilance de Tizié sur un coup-franc qui frôla le poteau au début de la deuxième mi-temps, et sur une frappe tendue en fin de match. Dans un système de jeu misant sur les qualités techniques des Argentins, le jeu vif, court et la vista de Riquelme ont donc fait merveille.
Et que dire de la prestation de Roberto Ayala, qui fêtait face à la Côte d'Ivoire, à 33 ans, sa 101e sélection: elle fut quasiment parfaite. Toujours idéalement placé, il ne put pratiquement rien sur le but de Drogba. Mais, mis à part sur cette action, il s'interposa toujours au moment idoine devant les attaquants ivoiriens, tuant toute velléité dans l'oeuf.
Sur la plus délicate de ses interventions, à la 32e minute, le défenseur de Valence a étalé toute sa classe.
Sans s'affoler, après une louche parfaitement dosée de Kalou pour Drogba, Ayala s'est jeté, dans un timing parfait, pour tacler la frappe de l'Ivoirien qui semblait partir au but. Drogba, dépité, ne put que constater l'évidence: Ayala était dans un grand soir.