Les Canadiennes respectent mais ne craignent pas les Chinoises
Soccer mercredi, 1 oct. 2003. 21:31 jeudi, 12 déc. 2024. 03:05
PORTLAND, Oregon (PC) - C'était une atmosphère de confiance tranquille qui régnait dans l'entourage de l'équipe canadienne, mercredi, à la veille de son match des quarts de finale de la Coupe du monde de football féminin.
L'entraîneur Even Pellerud et ses joueuses ont alors parlé de la façon dont il faudra jouer pour contrer le jeu de la Chine, jeudi soir, qui est basé sur le contrôle du ballon ainsi que le talent des attaquantes Bai Jie et Sun Wen.
Il y avait du respect, de l'admiration même, dans leurs mots. Mais il n'y avait aucune peur.
Il n'y a pas si longtemps, les femmes canadiennes grimaçaient à l'idée d'affronter l'une des meilleures équipes au monde. Tout cela a été remplacé par des sourires.
"Nous n'avons pas peur, a dit tout doucement Andrea Neil, qui en est à sa troisième Coupe du monde.
"C'est fini, tout ça. C'est fini depuis les six derniers mois, peu importe contre qui nous jouons. La pression est sur l'adversaire. Nous croyons que nous pouvons gagner, et nous jouons de façon plus libre maintenant."
Charmaine Hooper, qui a disputé plus de matchs internationaux de soccer et marqué plus de buts que tout autre athlète canadien à l'échelle internationale, a déclaré que ses coéquipières adopteront une attitude positive lorsqu'elles se présenteront sur le terrain contre la Chine.
"Nous pouvons battre ces équipes, a dit Hooper, qui en est également à son troisième Mondial.
"C'est quelque chose qui peut donner un gros coup de pouce à ta confiance et nous n'avons rien à perdre. Ce qui fait que c'est encore mieux."
La Chine, qui s'est inclinée devant les Etats-Unis aux tirs au but en finale de la Coupe du monde de 1999, a dominé le Canada au fil des années, n'ayant subi qu'un revers en 11 matchs tout en ayant l'avantage 35-8 au chapitre des buts.
Les Chinoises, classées quatrièmes au monde - les Canadiennes sont 12e - ont cependant connu des difficultés cette année au Mondial, n'enfilant que trois buts.
Elles aiment conserver le ballon et forcer leurs adversaires à les pourchasser. Elles cherchent à provoquer des erreurs pour ensuite attaquer dans les espaces laissés vacants par une défensive trop élargie.
"C'est pas mal exténuant, mentalement et physiquement, de courir après le ballon, a reconnu Pellerud, qui a mené la Norvège au championnat mondial en 1995.
"Il faudra faire preuve de discipline en défensive, tenir le plus longtemps possible. Les joueuses devront avoir les pieds rapides au milieu du terrain. Il faudra aussi que nos attaquantes fassent du bon travail défensif."
Selon Christine Sinclair, qui a marqué deux buts jusqu'ici au cours du Mondial, les Canadiennes devront faire preuve de patience.
"Les Chinoises sont humaines, elles commettent des erreurs elles aussi, a-t-elle souligné. Elles font de mauvaises passes, de mauvaises touches de balle. Il s'agira de les empêcher d'amener le ballon dans les endroits dangereux et quand nous aurons le ballon, d'attaquer."
L'entraîneur Even Pellerud et ses joueuses ont alors parlé de la façon dont il faudra jouer pour contrer le jeu de la Chine, jeudi soir, qui est basé sur le contrôle du ballon ainsi que le talent des attaquantes Bai Jie et Sun Wen.
Il y avait du respect, de l'admiration même, dans leurs mots. Mais il n'y avait aucune peur.
Il n'y a pas si longtemps, les femmes canadiennes grimaçaient à l'idée d'affronter l'une des meilleures équipes au monde. Tout cela a été remplacé par des sourires.
"Nous n'avons pas peur, a dit tout doucement Andrea Neil, qui en est à sa troisième Coupe du monde.
"C'est fini, tout ça. C'est fini depuis les six derniers mois, peu importe contre qui nous jouons. La pression est sur l'adversaire. Nous croyons que nous pouvons gagner, et nous jouons de façon plus libre maintenant."
Charmaine Hooper, qui a disputé plus de matchs internationaux de soccer et marqué plus de buts que tout autre athlète canadien à l'échelle internationale, a déclaré que ses coéquipières adopteront une attitude positive lorsqu'elles se présenteront sur le terrain contre la Chine.
"Nous pouvons battre ces équipes, a dit Hooper, qui en est également à son troisième Mondial.
"C'est quelque chose qui peut donner un gros coup de pouce à ta confiance et nous n'avons rien à perdre. Ce qui fait que c'est encore mieux."
La Chine, qui s'est inclinée devant les Etats-Unis aux tirs au but en finale de la Coupe du monde de 1999, a dominé le Canada au fil des années, n'ayant subi qu'un revers en 11 matchs tout en ayant l'avantage 35-8 au chapitre des buts.
Les Chinoises, classées quatrièmes au monde - les Canadiennes sont 12e - ont cependant connu des difficultés cette année au Mondial, n'enfilant que trois buts.
Elles aiment conserver le ballon et forcer leurs adversaires à les pourchasser. Elles cherchent à provoquer des erreurs pour ensuite attaquer dans les espaces laissés vacants par une défensive trop élargie.
"C'est pas mal exténuant, mentalement et physiquement, de courir après le ballon, a reconnu Pellerud, qui a mené la Norvège au championnat mondial en 1995.
"Il faudra faire preuve de discipline en défensive, tenir le plus longtemps possible. Les joueuses devront avoir les pieds rapides au milieu du terrain. Il faudra aussi que nos attaquantes fassent du bon travail défensif."
Selon Christine Sinclair, qui a marqué deux buts jusqu'ici au cours du Mondial, les Canadiennes devront faire preuve de patience.
"Les Chinoises sont humaines, elles commettent des erreurs elles aussi, a-t-elle souligné. Elles font de mauvaises passes, de mauvaises touches de balle. Il s'agira de les empêcher d'amener le ballon dans les endroits dangereux et quand nous aurons le ballon, d'attaquer."