Les champions malmenés
Soccer mardi, 10 juin 2008. 16:38 jeudi, 12 déc. 2024. 02:55
SALZBOURG, Autriche - La Grèce, championne d'Europe en 2004, a pris un mauvais départ dans la défense de son titre en s'inclinant 0-2 face à la Suède lors du premier match des deux équipes dans l'Euro 2008, mardi soir.
Face à une formation grecque toujours aussi défensive qu'il y a quatre ans, la Suède a dû être très patiente avant de voir Zlatan Ibrahimovic, qui n'avait plus marqué en sélection depuis 13 matches, débloquer la situation après l'heure de jeu (66e). Par la suite, les Suédois ont doublé la mise par le Rennais Petter Hansson (72e) tandis que les Grecs affichaient leurs limites dès qu'il fallait construire le jeu et prendre l'initiative.
Les Grecs ont obtenu la première occasion sur un tir trop mou d'Angelos Charisteas, l'auteur de l'unique but de la finale de l'Euro 2004. Mais, dans l'ensemble, la formation du rigoureux Otto Rehhagel était bien décidée à ne pas se départir de sa tactique prudente qui lui avait permis de devenir l'improbable vainqueur de la précédente édition.
Les Suédois ont été plus entreprenants. Ils ont toutefois manqué d'imagination offensive, se contentant souvent de rechercher le grand Ibrahimovic.
C'est Ibrahimovic qui a offert sa première véritable occasion à la Suède d'un coup donné avec l'arrière de la tête qui s'est envolé au-dessus de la barre transversale en direction du Kop suédois massé derrière la cage du vétéran grec Antonios Nikopolodis (37 ans).
Les Grecs, qui refusaient de prendre le jeu à leur compte et jouaient à la passe à dix dans leur moitié de terrain, ont récolté les sifflets railleurs des supporteurs suédois. Ils ont toutefois été menaçants sur une frappe de Charisteas (39e) stoppée par Andreas Isaksson, lequel Isaksson devait, ensuite, se mettre à l'horizontale pour écarter une tentative d'Angelos Basinas (45e).
À la reprise, les Suédois ont essayé d'emballer le match. Christian Wilhelmson a tenté en vain de lober Nikopolidis, sorti de manière aventureuse (48e). En réplique, Giorgios Karagounis est venu près d'exploiter un ballon qu'il avait volé aux Suédois à 30 m des buts (63e).
Le match s'est décanté sur une action personnelle d'Ibrahimovic. Le buteur de l'Inter Milan a sollicité Henrik Larsson pour un une-deux et, au retour de la balle, il a adressé une frappe tendue qui a abouti dans les filets (66e).
Ce but a laissé les champions d'Europe fort dépourvus et d'autant plus en difficulté qu'ils ont encaissé rapidement un second but. Tout a commencé par une tentative de Freddie Ljungberg miraculeusement repoussée par Nikopolidis mais la balle, qui naviguait aux abords de la cage grecque, a finalement été poussée de manière très peu académique par Hansson (72e).
Cette victoire méritée offre à la Suède la deuxième place du groupe D à égalité avec l'Espagne, qui a fait forte impression en écrasant 4-1 la Russie, mardi après-midi. Suédois et Espagnols seront d'ailleurs opposés lors du prochain match samedi tandis que la Grèce devra, de son côté, battre la Russie pour continuer d'espérer être la première équipe à conserver le titre européen.
Les déclarations du match
Otto Rehhagel (sélectionneur allemand de la Grèce): "La 1re mi-temps ne s'est pas déroulée comme nous l'avions prévu. Nous n'avons pas assez joué vers l'avant. Et, alors, nous avons perdu Ibrahimovic de vue pendant une seconde et cela a été le 1-0. Notre milieu de terrain n'a pas été aussi dominant que d'habitude et, aussi, nous n'avons pas fait preuve de notre esprit combatif habituel qui, avec coeur et passion, nous a donné tant de victoires. Pour le prochain match, nous devrons montrer un autre visage".
Zlatan Ibrahimovic (attaquant de la Suède, auteur du 1-0): "C'était un match difficile, surtout pour les attaquants, car les Grecs ont bien défendu. Nous avons fait un travail fantastique et avons joué avec intelligence. L'important c'était de prendre les trois points".
Lars Lagerbäck (sélectionneur de la Suède): "L'équipe a développé un bon jeu collectif contre un adversaire difficile. Nous savions que les Grecs pouvaient bien jouer à cinq défenseurs et qu'ils seraient forts physiquement. C'est pourquoi cela a été difficile. C'est formidable d'avoir gagné le premier match et surtout de cette manière. Notre défense, en particulier, a livré une partie presque exemplaire".
Zlatan Ibrahimovic (attaquant de la Suède, auteur du 1-0): "C'était un match difficile, surtout pour les attaquants, car les Grecs ont bien défendu. Nous avons fait un travail fantastique et avons joué avec intelligence. L'important, c'était de prendre les trois points (...) C'était un match difficile pour des attaquants, avec trois bons défenseurs centraux. Ce match va nous apporter de la confiance pour les deux suivants. Cela ne pouvait mieux commencer. (A propos de son but) J'ai pris le ballon, j'ai vu l'ouverture sur la gauche, j'ai tiré et j'ai marqué. C'était un sentiment fantastique. J'ai réagi très fortement. Cela faisait longtemps que je n'avais plus marqué en sélection (ndlr: depuis octobre 2005 face à la Russie en qualifications pour le Mondial). Mais ce match était le match parfait pour marquer."
Face à une formation grecque toujours aussi défensive qu'il y a quatre ans, la Suède a dû être très patiente avant de voir Zlatan Ibrahimovic, qui n'avait plus marqué en sélection depuis 13 matches, débloquer la situation après l'heure de jeu (66e). Par la suite, les Suédois ont doublé la mise par le Rennais Petter Hansson (72e) tandis que les Grecs affichaient leurs limites dès qu'il fallait construire le jeu et prendre l'initiative.
Les Grecs ont obtenu la première occasion sur un tir trop mou d'Angelos Charisteas, l'auteur de l'unique but de la finale de l'Euro 2004. Mais, dans l'ensemble, la formation du rigoureux Otto Rehhagel était bien décidée à ne pas se départir de sa tactique prudente qui lui avait permis de devenir l'improbable vainqueur de la précédente édition.
Les Suédois ont été plus entreprenants. Ils ont toutefois manqué d'imagination offensive, se contentant souvent de rechercher le grand Ibrahimovic.
C'est Ibrahimovic qui a offert sa première véritable occasion à la Suède d'un coup donné avec l'arrière de la tête qui s'est envolé au-dessus de la barre transversale en direction du Kop suédois massé derrière la cage du vétéran grec Antonios Nikopolodis (37 ans).
Les Grecs, qui refusaient de prendre le jeu à leur compte et jouaient à la passe à dix dans leur moitié de terrain, ont récolté les sifflets railleurs des supporteurs suédois. Ils ont toutefois été menaçants sur une frappe de Charisteas (39e) stoppée par Andreas Isaksson, lequel Isaksson devait, ensuite, se mettre à l'horizontale pour écarter une tentative d'Angelos Basinas (45e).
À la reprise, les Suédois ont essayé d'emballer le match. Christian Wilhelmson a tenté en vain de lober Nikopolidis, sorti de manière aventureuse (48e). En réplique, Giorgios Karagounis est venu près d'exploiter un ballon qu'il avait volé aux Suédois à 30 m des buts (63e).
Le match s'est décanté sur une action personnelle d'Ibrahimovic. Le buteur de l'Inter Milan a sollicité Henrik Larsson pour un une-deux et, au retour de la balle, il a adressé une frappe tendue qui a abouti dans les filets (66e).
Ce but a laissé les champions d'Europe fort dépourvus et d'autant plus en difficulté qu'ils ont encaissé rapidement un second but. Tout a commencé par une tentative de Freddie Ljungberg miraculeusement repoussée par Nikopolidis mais la balle, qui naviguait aux abords de la cage grecque, a finalement été poussée de manière très peu académique par Hansson (72e).
Cette victoire méritée offre à la Suède la deuxième place du groupe D à égalité avec l'Espagne, qui a fait forte impression en écrasant 4-1 la Russie, mardi après-midi. Suédois et Espagnols seront d'ailleurs opposés lors du prochain match samedi tandis que la Grèce devra, de son côté, battre la Russie pour continuer d'espérer être la première équipe à conserver le titre européen.
Les déclarations du match
Otto Rehhagel (sélectionneur allemand de la Grèce): "La 1re mi-temps ne s'est pas déroulée comme nous l'avions prévu. Nous n'avons pas assez joué vers l'avant. Et, alors, nous avons perdu Ibrahimovic de vue pendant une seconde et cela a été le 1-0. Notre milieu de terrain n'a pas été aussi dominant que d'habitude et, aussi, nous n'avons pas fait preuve de notre esprit combatif habituel qui, avec coeur et passion, nous a donné tant de victoires. Pour le prochain match, nous devrons montrer un autre visage".
Zlatan Ibrahimovic (attaquant de la Suède, auteur du 1-0): "C'était un match difficile, surtout pour les attaquants, car les Grecs ont bien défendu. Nous avons fait un travail fantastique et avons joué avec intelligence. L'important c'était de prendre les trois points".
Lars Lagerbäck (sélectionneur de la Suède): "L'équipe a développé un bon jeu collectif contre un adversaire difficile. Nous savions que les Grecs pouvaient bien jouer à cinq défenseurs et qu'ils seraient forts physiquement. C'est pourquoi cela a été difficile. C'est formidable d'avoir gagné le premier match et surtout de cette manière. Notre défense, en particulier, a livré une partie presque exemplaire".
Zlatan Ibrahimovic (attaquant de la Suède, auteur du 1-0): "C'était un match difficile, surtout pour les attaquants, car les Grecs ont bien défendu. Nous avons fait un travail fantastique et avons joué avec intelligence. L'important, c'était de prendre les trois points (...) C'était un match difficile pour des attaquants, avec trois bons défenseurs centraux. Ce match va nous apporter de la confiance pour les deux suivants. Cela ne pouvait mieux commencer. (A propos de son but) J'ai pris le ballon, j'ai vu l'ouverture sur la gauche, j'ai tiré et j'ai marqué. C'était un sentiment fantastique. J'ai réagi très fortement. Cela faisait longtemps que je n'avais plus marqué en sélection (ndlr: depuis octobre 2005 face à la Russie en qualifications pour le Mondial). Mais ce match était le match parfait pour marquer."