PORTO (AFP) - Morten Olsen (entraîneur du Danemark): "Nous avons bien joué en première mi-temps, avec de bonnes combinaisons. Mais ensuite nous avons fait deux fautes en trois minutes. Nous avons encaissé les buts sur des erreurs de concentration.

Cela ne pardonne pas face à des joueurs de la qualité des Tchèques. C'est terrible mais c'est le soccer. Dans de telles circonstances, en faisant des erreurs, c'était impossible de revenir dans le match. Pourtant, dans les 45 premières minutes je n'ai pas vu Nedved ni Rosicky. Ils ne savaient pas quoi faire. C'est là qu'il nous aurait fallu marquer. Pourtant, nous étions très ambitieux et les équipes que j'ai vues n'étaient pas forcément meilleures que la nôtre".

Milan Baros (attaquant de la République tchèque, auteur de deux buts et homme du match): "Si quelqu'un m'avait dit avant le début de l'Euro que je marquerais cinq buts et que nous serions en demi-finales, je ne l'aurais pas cru. La saison a été très difficile pour moi car j'ai longtemps été blessé. Mais je savais que j'allais être prêt pour l'Euro. Déjà, à Liverpool, après ma blessure, je jouais bien. Le +coach+ (Gérard Houllier) avait décidé de me laisser sur le banc. Cela m'a permis d'avoir de l'énergie pour cet Euro. Le but le plus important pour moi dans ce tournoi a été le premier. Je suis vraiment content".

Karel Brueckner (sélectionneur de la République tchèque): "J'ai dis à mes joueurs à la pause que la première mi-temps n'est pas le plus important. Il nous restait suffisamment d'énergie pour faire la différence car les titulaires avaient été laissés au repos contre l'Allemagne. Mais il ne s'agit pas uniquement d'une question d'énergie. Nous nous sommes imposés car nous avons des joueurs de qualité. Je ne suis pas du tout surpris par les performances de Baros. (Parlant de son adversaire en demi-finale) Tous les matches de la Grèce ont été très intéressants, spécialement celui contre le Portugal (2-1, en ouverture). Le jeu des Grecs s'appuie sur une défense très solide".