Les droits télévisés font jaser
Soccer samedi, 8 août 2009. 15:57 samedi, 14 déc. 2024. 01:57
BUENOS AIRES - Le président de la Fédération argentine de soccer (AFA), Julio Grandona, menacerait de résilier les contrats des droits télévisés avec les chaînes de télévision, qui menacent de leur côté de représailles judiciaires, affirme samedi la presse locale.
L'AFA serait disposée à résilier les contrats, datant des années 90 et en vigueur jusqu'à la saison 2013-2014, les liant à la Television Satelital Codificada (TSC) et à Torneos y Competencias (TyC), qui commercialisent les droits télévisées du championnat.
"Ils nous provoquent. En cinq jours, ils nous ont mis au pilori, en nous disant « vous devez nous payer 500 millions de pesos » (environ 140 millions $ canadiens), a réagi le propriétaire de TyC, Marcelo Bombau, qui a menacé "de représailles judiciaires si se concrétisait une résiliation unilatérale de contrat".
On touche 304 millions de pesos (84 millions canadiens) et en donnons 268 (73 millions $ canadiens) à l'AFA. Il reste 40 millions, mais il faut décompter les réseaux satellites, les transports et les salaires", a-t-il justifié.
Cherchant l'appui des clubs surendettés, M. Grondona a convoqué leurs dirigeants à une réunion mardi à Ezeiza (sud de Buenos Aires).
"Les contrats concernant les droits télévisés seront un des sujets que nous traiterons mardi. Ce que je peux seulement dire c'est qu'au-delà des manigances des dirigeants des chaînes télé, les montants que ceux-ci nous donnent ne nous permettent pas d'aller de l'avant à moins de vendre les joueurs", a déclaré le président d'Argentinos Juniors Luis Segura.
Par contrat, la télévision doit faire passer de 230 à 268 millions de pesos sa contribution aux clubs pour la saison 2009-10, mais le président de l'AFA estime que ces versements seront insuffisants.
M. Grondona a estimé que le problème serait résolu si les chaînes de télévision prélevaient 12 pesos sur chaque abonnement, sans en augmenter le tarif, afin de les redistribuer aux clubs.
L'AFA a suspendu le début des championnats du second semestre, dont le tournoi d'ouverture, jusqu'à ce que les clubs paient à leurs joueurs des dettes évaluées à près de 10,4 millions de dollars et plusieurs dizaines de millions de dollars non réglés au fisc.
L'AFA serait disposée à résilier les contrats, datant des années 90 et en vigueur jusqu'à la saison 2013-2014, les liant à la Television Satelital Codificada (TSC) et à Torneos y Competencias (TyC), qui commercialisent les droits télévisées du championnat.
"Ils nous provoquent. En cinq jours, ils nous ont mis au pilori, en nous disant « vous devez nous payer 500 millions de pesos » (environ 140 millions $ canadiens), a réagi le propriétaire de TyC, Marcelo Bombau, qui a menacé "de représailles judiciaires si se concrétisait une résiliation unilatérale de contrat".
On touche 304 millions de pesos (84 millions canadiens) et en donnons 268 (73 millions $ canadiens) à l'AFA. Il reste 40 millions, mais il faut décompter les réseaux satellites, les transports et les salaires", a-t-il justifié.
Cherchant l'appui des clubs surendettés, M. Grondona a convoqué leurs dirigeants à une réunion mardi à Ezeiza (sud de Buenos Aires).
"Les contrats concernant les droits télévisés seront un des sujets que nous traiterons mardi. Ce que je peux seulement dire c'est qu'au-delà des manigances des dirigeants des chaînes télé, les montants que ceux-ci nous donnent ne nous permettent pas d'aller de l'avant à moins de vendre les joueurs", a déclaré le président d'Argentinos Juniors Luis Segura.
Par contrat, la télévision doit faire passer de 230 à 268 millions de pesos sa contribution aux clubs pour la saison 2009-10, mais le président de l'AFA estime que ces versements seront insuffisants.
M. Grondona a estimé que le problème serait résolu si les chaînes de télévision prélevaient 12 pesos sur chaque abonnement, sans en augmenter le tarif, afin de les redistribuer aux clubs.
L'AFA a suspendu le début des championnats du second semestre, dont le tournoi d'ouverture, jusqu'à ce que les clubs paient à leurs joueurs des dettes évaluées à près de 10,4 millions de dollars et plusieurs dizaines de millions de dollars non réglés au fisc.