Les duels dans le duel
Soccer samedi, 28 juin 2008. 11:12 dimanche, 15 déc. 2024. 15:47
VIENNE - La finale de l'Euro-2008 entre l'Allemagne et l'Espagne, dimanche à Vienne, sera le cadre de plusieurs duels à distance à des postes clés: les gardiens Lehmann et Casillas, les dynamiteurs du milieu Schweinsteiger et Silva, ou les offensifs Ballack et Torres.
Les gardiens
Jens Lehmann (38 ans, 60 sélections): à n'en pas douter, le point faible de l'équipe d'Allemagne. L'ancien gardien de but d'Arsenal va devenir le joueur le plus âgé à disputer la finale d'un Euro; une finale qui devrait être selon toute probabilité son dernier match sous le maillot allemand.
L'Allemagne prie pour qu'il tire sa révérence sur une victoire, et non sur cette bourde qui lui pend au nez, tant il s'est montré fébrile depuis le début de l'Euro. Reste que contre le Portugal, en quarts de finale (3-2), il a bien tenu la baraque.
Iker Casillas (27 ans, 81 sélections): Pas de grande équipe sans grand gardien. Les Espagnols peuvent faire brûler des cierges pour leur "San Iker", héros des quarts de finale. Décisif dans le temps réglementaire, il arrêta ensuite deux penalties dans la séance de tirs au but. Le gardien du Real a donné ce jour-là un gros coup de vieux à l'Italien Buffon, 30 ans.
Les dynamiteurs
Bastian Schweinsteiger (23 ans, 55 sélections, 15 buts): il a tout connu durant ce tournoi, le banc des remplaçants, les tribunes après son exclusion contre la Croatie et une superbe rédemption contre le Portugal avec un but et deux passes décisives.
En demi-finales contre la Turquie, c'est "Schweini" qui relance son équipe aux abois en égalisant. Avec son enthousiasme, sa confiance en lui et sa puissance physique, il semble capable de faire sauter le coffre-fort espagnol.
L'Allemagne s'est pris d'affection pour le joueur du Bayern Munich et sa blonde compagne, Sarah, 19 ans.
David Silva (22 ans, 18 sélections, 3 buts): La révélation de la "Roja". La planète football a découvert ce jeune joueur aux yeux légèrement bridés originaire des Canaries, où Valence l'a déniché.
Ses adversaires ont découvert le jeu décomplexé de ce petit gabarit (1,70 m; 76 kg), qui ne se cantonne pas uniquement sur un côté gauche d'où il avait chassé Cesc Fabregas.
Contre l'Italie en quarts, il avait été un vrai poison, prenant la relève de Torres et Villa quand ces derniers étaient dans le creux. Avec le forfait de Villa sur blessure, Aragones pourrait densifier son milieu en injectant Fabregas. Silva devra contenir "Schweini".
Les fers de lance offensifs
Michael Ballack (31 ans, 86 sélections, 38 buts): le capitaine allemand est attendu au tournant. Plutôt discret depuis le début de la compétition, Ballack pourrait être la clef d'une victoire allemande s'il parvient enfin à sortir un match plein et à arrêter de fulminer avec plus ou moins d'à-propos sur ses coéquipiers.
Le joueur de Chelsea assure pourtant apprécier pleinement pour la première fois porter le brassard de capitaine qui lui a été attribué fin 2004.
Ballack doit maintenant prouver qu'il n'est pas l'éternel second du football allemand. Cette saison, il a déjà perdu une finale; en Ligue des champions, aux tirs au but avec Chelsea.
Fernando Torres (24 ans, 53 sélections, 16 buts): comme Ballack, on attendait plus de lui. Le "Kid" de Liverpool n'a pas été aussi efficace avec la "Roja" (1 seul but en 4 matches) qu'avec les Reds (24 buts, 2e meilleur buteur ex-aequo de la Premier League anglaise).
Pour ses détracteurs, il devrait épurer son jeu, trop riche en arabesques. Pour ses partisans, il abat un travail très utile en attirant à lui les défenseurs adverses et déséquilibrant les dispositifs. "Il est très important pour nous", a tranché Luis Aragones. L'absence de Villa lui permettra peut-être de briller plus.
Les gardiens
Jens Lehmann (38 ans, 60 sélections): à n'en pas douter, le point faible de l'équipe d'Allemagne. L'ancien gardien de but d'Arsenal va devenir le joueur le plus âgé à disputer la finale d'un Euro; une finale qui devrait être selon toute probabilité son dernier match sous le maillot allemand.
L'Allemagne prie pour qu'il tire sa révérence sur une victoire, et non sur cette bourde qui lui pend au nez, tant il s'est montré fébrile depuis le début de l'Euro. Reste que contre le Portugal, en quarts de finale (3-2), il a bien tenu la baraque.
Iker Casillas (27 ans, 81 sélections): Pas de grande équipe sans grand gardien. Les Espagnols peuvent faire brûler des cierges pour leur "San Iker", héros des quarts de finale. Décisif dans le temps réglementaire, il arrêta ensuite deux penalties dans la séance de tirs au but. Le gardien du Real a donné ce jour-là un gros coup de vieux à l'Italien Buffon, 30 ans.
Les dynamiteurs
Bastian Schweinsteiger (23 ans, 55 sélections, 15 buts): il a tout connu durant ce tournoi, le banc des remplaçants, les tribunes après son exclusion contre la Croatie et une superbe rédemption contre le Portugal avec un but et deux passes décisives.
En demi-finales contre la Turquie, c'est "Schweini" qui relance son équipe aux abois en égalisant. Avec son enthousiasme, sa confiance en lui et sa puissance physique, il semble capable de faire sauter le coffre-fort espagnol.
L'Allemagne s'est pris d'affection pour le joueur du Bayern Munich et sa blonde compagne, Sarah, 19 ans.
David Silva (22 ans, 18 sélections, 3 buts): La révélation de la "Roja". La planète football a découvert ce jeune joueur aux yeux légèrement bridés originaire des Canaries, où Valence l'a déniché.
Ses adversaires ont découvert le jeu décomplexé de ce petit gabarit (1,70 m; 76 kg), qui ne se cantonne pas uniquement sur un côté gauche d'où il avait chassé Cesc Fabregas.
Contre l'Italie en quarts, il avait été un vrai poison, prenant la relève de Torres et Villa quand ces derniers étaient dans le creux. Avec le forfait de Villa sur blessure, Aragones pourrait densifier son milieu en injectant Fabregas. Silva devra contenir "Schweini".
Les fers de lance offensifs
Michael Ballack (31 ans, 86 sélections, 38 buts): le capitaine allemand est attendu au tournant. Plutôt discret depuis le début de la compétition, Ballack pourrait être la clef d'une victoire allemande s'il parvient enfin à sortir un match plein et à arrêter de fulminer avec plus ou moins d'à-propos sur ses coéquipiers.
Le joueur de Chelsea assure pourtant apprécier pleinement pour la première fois porter le brassard de capitaine qui lui a été attribué fin 2004.
Ballack doit maintenant prouver qu'il n'est pas l'éternel second du football allemand. Cette saison, il a déjà perdu une finale; en Ligue des champions, aux tirs au but avec Chelsea.
Fernando Torres (24 ans, 53 sélections, 16 buts): comme Ballack, on attendait plus de lui. Le "Kid" de Liverpool n'a pas été aussi efficace avec la "Roja" (1 seul but en 4 matches) qu'avec les Reds (24 buts, 2e meilleur buteur ex-aequo de la Premier League anglaise).
Pour ses détracteurs, il devrait épurer son jeu, trop riche en arabesques. Pour ses partisans, il abat un travail très utile en attirant à lui les défenseurs adverses et déséquilibrant les dispositifs. "Il est très important pour nous", a tranché Luis Aragones. L'absence de Villa lui permettra peut-être de briller plus.