LENS - Les Français, grâce à un but de Valbuena en fin de partie (2-1), ont battu le modeste Costa Rica (42e mondial), dans un match de préparation à Lens (nord) qui fait naître des espoirs.

Pour faire oublier un parcours de qualification laborieux, un amical désastreux contre l'Espagne (défaite 2-0, le 3 mars) et aborder le Mondial avec des certitudes (premier match le 11 juin contre l'Uruguay), il faudra faire plus.

L'entrée de Valbuena après l'heure de jeu a débouché sur un beau but salvateur du Marseillais à la 83e (2-1). Le "Petit", comme l'appelait son ancien entraineur belge Eric Gerets, semble bien marcher sur les pas de Ribéry.

Le 4-3-3 tant attendu, avec deux surprises - titularisation de Anelka aux dépens de Henry et Mandanda dans les buts à la place de Lloris - n'a pas permis aux Bleus de se mettre en confiance tout de suite. Et sur l'ensemble du match, si la domination fut française, elle fut trop longtemps stérile.

Cela ne pouvait commencer pire pour les Français : Hernandez ouvrit le score avec un tir sur lequel Mandanda ne fut pas exempt de tout reproche (0-1, 11e). Et si la France égalisa, elle put remercier le défenseur costaricain Douglas Sequeira, qui dévia dans ses buts un centre de Ribéry (1-1, 22e).

Les hommes de Domenech connurent même une belle frayeur sur leur séquence maudite : les coups de pied arrêtés. Cette fois ce fut un corner, exploité par Ruiz, qui trouva la transversale de Mandanda (34e). Mais la seconde période fut meilleure et Valbuena concrétisa enfin la domination française.

Comme toujours dans ce genre d'amical, il est difficile de tirer des jugements définitifs. Anelka sera-t-il titulaire au Mondial aux dépens de Henry? Le joueur de Chelsea ne fut pas décisif mercredi. Henry le remplaça en seconde période, manquant de peu le cadre (47e).

Gallas a bien tenu physiquement 45 minutes mais il faudra le revoir dans un autre contexte. Il fut remplacé à la reprise par Squillaci qui buta sur le gardien et rata une occasion en or (73e).

Lors des 45 premières minutes, Ribéry fut le seul à vraiment être en jambes et tranchant du côté des Bleus. Gourcuff se mit aussi en valeur et ne sembla pas isolé sur le terrain.

Pour son dernier match en métropole à la tête des Bleus (il y aura ensuite Tunisie-France le 30 mai et France-Chine à La Réunion le 4 juin) fut sifflé, comme partout ailleurs en France, alors que le stade Bollaert avait par ailleurs réservé une belle fête aux Bleus.