Les hooligans mis en garde par les autorités britanniques
Soccer mardi, 22 juin 2004. 09:49 dimanche, 15 déc. 2024. 12:14
LONDRES (AFP) - Les hooligans qui seraient condamnés à des peines de prison par la justice portugaise purgeront effectivement leur peine, ont averti samedi les autorités britanniques, après que Londres a été obligé de libérer un supporteur pourtant condamné à deux ans de prison mercredi.
"Nous voulons faire passer le message que toute personne qui sera condamnée à une peine de prison au Portugal doit s'attendre à purger cette peine une fois de retour en Grande-Bretagne", a déclaré une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur samedi.
"Nous travaillons avec les autorités portugaises afin de nous assurer que cela sera le cas", a-t-elle précisé.
Un supporteur anglais condamné à deux ans de prison mercredi au Portugal pour son rôle dans les échauffourées de lundi à Albufeira (sud) a dû être libéré dès son arrivée sur le sol britannique vendredi soir, en raison d'un problème procédural, avait confirmé le Home Office samedi matin.
Ce supporteur "avait été condamné par la justice portugaise, mais le juge l'avait aussitôt libéré, pour qu'il soit expulsé", a expliqué à l'AFP une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur: "Si un prisonnier a été libéré, nous ne pouvons pas l'incarcérer à nouveau sur le sol britannique", a-t-elle affirmé.
Pour que Gary Mann, ce pompier anglais originaire du Kent (sud de l'Angleterre), ait pu être incarcéré en Grande-Bretagne, la justice portugaise "aurait d'abord dû l'incarcérer au Portugal, puis le transférer", a souligné la représentante du Home Office à l'AFP.
"Ce n'est qu'un cas isolé, nous ne voulons pas provoquer un incident diplomatique", a-t-elle insisté, précisant que ce supporteur encourrait en Angleterre une interdiction de stade.
Gary Mann, arrivé à l'aéroport de Londres-Heathrow vendredi soir, en compagnie de 11 autres supporteurs anglais expulsés du Portugal, a comparu samedi matin devant un tribunal de Uxbridge (ouest de Londres), dans le cadre de la loi de 1989 visant les supporteurs de soccer fauteurs de troubles, a précisé un porte-parole de Scotland Yard samedi matin.
Libéré sous caution, ce supporteur de l'équipe de première division anglaise de Birmingham City a été entendu brièvement et reconvoqué devant le même tribunal à la date du 28 juillet.
Contraint de rendre son passeport et interdit de facto de voyages à l'étranger jusqu'à nouvel ordre, Gary Mann pourrait se voir interdire de fréquenter les stades de soccer à la fois en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europe, lui a précisé le juge.
Agé de 46 ans, une croix de Saint-George tatouée sur l'avant-bras droit, Gary Mann avait été identifié par les autorités portugaises comme le meneur des échauffourées qui ont secoué la ville d'Albufeira lundi soir, impliquant quelque 200 hooligans britanniques.
Réagissant à ce raté entre les autorités britanniques et portugaises, le commissaire de police du Comté du Staffordshire (centre de l'Angleterre), David Swift, détaché au Portugal au nom des autorités britanniques durant l'Euro-2004, s'est déclaré très "déçu".
Le service des pompiers du Kent, où travaille Gary Mann, a de son côté décidé d'ouvrir une enquête interne, se réservant le droit de prendre des mesures disciplinaires contre celui-ci si les accusations de hooliganisme s'avéraient justifiées.
Vendredi soir, deux nouveaux supporteurs anglais ont été arrêtés à Albufeira, suite à une nouvelle nuit de violence dans la ville. Au total, 36 hooligans anglais ont été expulsés du Portugal suite à ces échauffourées.
"Nous voulons faire passer le message que toute personne qui sera condamnée à une peine de prison au Portugal doit s'attendre à purger cette peine une fois de retour en Grande-Bretagne", a déclaré une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur samedi.
"Nous travaillons avec les autorités portugaises afin de nous assurer que cela sera le cas", a-t-elle précisé.
Un supporteur anglais condamné à deux ans de prison mercredi au Portugal pour son rôle dans les échauffourées de lundi à Albufeira (sud) a dû être libéré dès son arrivée sur le sol britannique vendredi soir, en raison d'un problème procédural, avait confirmé le Home Office samedi matin.
Ce supporteur "avait été condamné par la justice portugaise, mais le juge l'avait aussitôt libéré, pour qu'il soit expulsé", a expliqué à l'AFP une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur: "Si un prisonnier a été libéré, nous ne pouvons pas l'incarcérer à nouveau sur le sol britannique", a-t-elle affirmé.
Pour que Gary Mann, ce pompier anglais originaire du Kent (sud de l'Angleterre), ait pu être incarcéré en Grande-Bretagne, la justice portugaise "aurait d'abord dû l'incarcérer au Portugal, puis le transférer", a souligné la représentante du Home Office à l'AFP.
"Ce n'est qu'un cas isolé, nous ne voulons pas provoquer un incident diplomatique", a-t-elle insisté, précisant que ce supporteur encourrait en Angleterre une interdiction de stade.
Gary Mann, arrivé à l'aéroport de Londres-Heathrow vendredi soir, en compagnie de 11 autres supporteurs anglais expulsés du Portugal, a comparu samedi matin devant un tribunal de Uxbridge (ouest de Londres), dans le cadre de la loi de 1989 visant les supporteurs de soccer fauteurs de troubles, a précisé un porte-parole de Scotland Yard samedi matin.
Libéré sous caution, ce supporteur de l'équipe de première division anglaise de Birmingham City a été entendu brièvement et reconvoqué devant le même tribunal à la date du 28 juillet.
Contraint de rendre son passeport et interdit de facto de voyages à l'étranger jusqu'à nouvel ordre, Gary Mann pourrait se voir interdire de fréquenter les stades de soccer à la fois en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europe, lui a précisé le juge.
Agé de 46 ans, une croix de Saint-George tatouée sur l'avant-bras droit, Gary Mann avait été identifié par les autorités portugaises comme le meneur des échauffourées qui ont secoué la ville d'Albufeira lundi soir, impliquant quelque 200 hooligans britanniques.
Réagissant à ce raté entre les autorités britanniques et portugaises, le commissaire de police du Comté du Staffordshire (centre de l'Angleterre), David Swift, détaché au Portugal au nom des autorités britanniques durant l'Euro-2004, s'est déclaré très "déçu".
Le service des pompiers du Kent, où travaille Gary Mann, a de son côté décidé d'ouvrir une enquête interne, se réservant le droit de prendre des mesures disciplinaires contre celui-ci si les accusations de hooliganisme s'avéraient justifiées.
Vendredi soir, deux nouveaux supporteurs anglais ont été arrêtés à Albufeira, suite à une nouvelle nuit de violence dans la ville. Au total, 36 hooligans anglais ont été expulsés du Portugal suite à ces échauffourées.