Jesse Marsch et ses joueurs de l'Impact de Montréal ne l'admettront pas ouvertement, mais ils réalisent très bien que leur rêve d'accéder aux séries s'est effacé sous l'eau de la pluie avec le match nul contre le Sporting de Kansas City.

Mathématiquement, ils peuvent toujours se faufiler en séries, mais la tâche apparaît impossible.

L'entraîneur montréalais est conscient de la situation difficile pour le moral de sa troupe et il avait un message bien clair à livrer à ses hommes au terme du match.

«Mon message était que nous n'avons aucune raison d'avoir la tête basse et nous pouvons être fiers de plusieurs points. Peut-être que les points nous rattrapent, mais nous n'allons pas arrêter de jouer. Notre effort a été bon tous les jours et ça ne changera pas», a dévoilé Marsch.

Reconnu pour son réalisme, le milieu de terrain Patrice Bernier n'a pas nié ce qui semble être l'évidence. Ceci dit, il a précisé que son équipe n'allait pas modérer les efforts.

«Nous avons toujours l'enjeu de terminer au premier rang parmi les équipes canadiennes. On veut aussi bien finir parce que c'est notre première saison et on veut envoyer le message qu'on ne se laissera pas faire l'an prochain», a souligné Bernier qui faisait allusion à la Ligue des champions de la CONCACAF.

Présentement, l'Impact possède 40 points après 31 matchs alors que les Whitecaps de Vancouver affichent 37 points en 29 parties. Le Toronto FC ferme la marche avec 22 points en 29 rencontres.

Les membres du onze montréalais pourraient tenir un discours complètement s'ils avaient eu un peu plus de veine en deuxième demie alors qu'ils ont menacé le filet du Sporting à plusieurs occasions.

«On vit un sentiment de déception, on savait que nous étions sur la corde raide avant ce match avec quatre parties à disputer. Il fallait gagner toutes ces rencontres pour garder espoir», a admis Bernier.