Les joueurs plongent, le fair-play aussi
Soccer vendredi, 7 juil. 2006. 12:14 vendredi, 13 déc. 2024. 21:43
BERLIN (AFP) - "Le football est un sport de gentlemen joué par des voyous, tandis que le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemen": plus que jamais, la célèbre maxime s'est vérifiée chaque jour un peu plus tout au long du Mondial-2006 de football en Allemagne.
Avec en point d'orgue le désormais fameux Portugal - Pays-Bas, qui passera à la postérité sous l'appelation "Bataille de Nuremberg": avec 20 cartons en 90 minutes, 16 jaunes et 4 rouge, cet "affrontement" a déjà été gravé dans le marbre des records.
Il y a également eu "la bagarre de Berlin", quand les Argentins, éliminés aux tirs au but en quart de finale par les Allemands, ont laissé éclater leur frustration.
Une enquête de la Fifa est d'ores et déjà en cours, mais Leandro Cufre, inspiré par Caniggia expulsé en 2002 sans avoir joué une seule minute, a également été sanctionné d'un carton rouge sans avoir foulé la pelouse pour avoir déclenché les hostilités et frappé un adversaire.
Nul besoin de dire que Sepp Blatter, le tout puissant patron du football mondial, n'a pas apprécié que l'on ternisse son spectacle de cette façon.
"Il n'y avait vraiment pas besoin de ça, a commenté le Suisse. Après 120 minutes de jeu, le football est un drame quand vous avez recours aux penalties. Il devient alors une tragédie et il faut un gagnant et un perdant. J'ai toujours dit qu'il faut apprendre à gagner, mais aussi à perdre".
Portugal et Ghana sur le podium
Quant au Portugal, s'il a réussi à décrocher un titre, c'est bien celui du "hall of shame" de l'équipe la plus violente du tournoi, avec 21 avertissements et deux expulsions.
L'Afrique, qui n'a pas réussi à accomplir la prédiction de Pelé (gagner une Coupe du monde lors des années 90, ndlr), se place également par l'intermédiaire du Ghana, juste derrière les Lusitaniens, avec 18 jaunes et un rouge. Les coéquipiers d'Essien se rattrapent avec un "titre individuel", celui de leur talentueux buteur Gian Asamoah: quatre avertissements et une expulsion en à peine quatre matches!
Au rayon des déceptions figure également la prestation de l'arbitre anglais Graham Poll, qui a eu "besoin" de trois cartons jaunes pour expulser le Croate Simunic, alors que, pour la première fois en Mondial, l'arbitre principal était relié aux deux arbitres de touche et au 4e officiel par des oreillettes.
"Une erreur de ce type ne doit pas se produire quand il y a quatre arbitres sur le terrain", a simplement commenté Blatter. Ce qui est incompréhensible, c'est qu'aucun ne soit intervenu. Je ne peux pas comprendre cela, c'est comme un trou noir".
Poll, concurrent crédible pour la finale avant cet événement, a décidé, dans un réflexe admirable, de se retirer de l'arbitrage international.
Aux erreurs des arbitres, doivent également s'ajouter celles des joueurs, dont certains sont à blâmer.
En tête de liste, le Portugais, toujours, Cristiano Ronaldo, dont les plongeons répétés dans la surface de réparation des Français en demi-finale, auraient fait rougir l'Italien Ravanelli, ancien spécialiste de l'exercice.
"Les joueurs simulent et font tout pour mettre l'arbitre en difficulté. Nous devrons y réfléchir à l'issue du Mondial", a prévenu le Kaiser Franz Beckenbauer.
Avec en point d'orgue le désormais fameux Portugal - Pays-Bas, qui passera à la postérité sous l'appelation "Bataille de Nuremberg": avec 20 cartons en 90 minutes, 16 jaunes et 4 rouge, cet "affrontement" a déjà été gravé dans le marbre des records.
Il y a également eu "la bagarre de Berlin", quand les Argentins, éliminés aux tirs au but en quart de finale par les Allemands, ont laissé éclater leur frustration.
Une enquête de la Fifa est d'ores et déjà en cours, mais Leandro Cufre, inspiré par Caniggia expulsé en 2002 sans avoir joué une seule minute, a également été sanctionné d'un carton rouge sans avoir foulé la pelouse pour avoir déclenché les hostilités et frappé un adversaire.
Nul besoin de dire que Sepp Blatter, le tout puissant patron du football mondial, n'a pas apprécié que l'on ternisse son spectacle de cette façon.
"Il n'y avait vraiment pas besoin de ça, a commenté le Suisse. Après 120 minutes de jeu, le football est un drame quand vous avez recours aux penalties. Il devient alors une tragédie et il faut un gagnant et un perdant. J'ai toujours dit qu'il faut apprendre à gagner, mais aussi à perdre".
Portugal et Ghana sur le podium
Quant au Portugal, s'il a réussi à décrocher un titre, c'est bien celui du "hall of shame" de l'équipe la plus violente du tournoi, avec 21 avertissements et deux expulsions.
L'Afrique, qui n'a pas réussi à accomplir la prédiction de Pelé (gagner une Coupe du monde lors des années 90, ndlr), se place également par l'intermédiaire du Ghana, juste derrière les Lusitaniens, avec 18 jaunes et un rouge. Les coéquipiers d'Essien se rattrapent avec un "titre individuel", celui de leur talentueux buteur Gian Asamoah: quatre avertissements et une expulsion en à peine quatre matches!
Au rayon des déceptions figure également la prestation de l'arbitre anglais Graham Poll, qui a eu "besoin" de trois cartons jaunes pour expulser le Croate Simunic, alors que, pour la première fois en Mondial, l'arbitre principal était relié aux deux arbitres de touche et au 4e officiel par des oreillettes.
"Une erreur de ce type ne doit pas se produire quand il y a quatre arbitres sur le terrain", a simplement commenté Blatter. Ce qui est incompréhensible, c'est qu'aucun ne soit intervenu. Je ne peux pas comprendre cela, c'est comme un trou noir".
Poll, concurrent crédible pour la finale avant cet événement, a décidé, dans un réflexe admirable, de se retirer de l'arbitrage international.
Aux erreurs des arbitres, doivent également s'ajouter celles des joueurs, dont certains sont à blâmer.
En tête de liste, le Portugais, toujours, Cristiano Ronaldo, dont les plongeons répétés dans la surface de réparation des Français en demi-finale, auraient fait rougir l'Italien Ravanelli, ancien spécialiste de l'exercice.
"Les joueurs simulent et font tout pour mettre l'arbitre en difficulté. Nous devrons y réfléchir à l'issue du Mondial", a prévenu le Kaiser Franz Beckenbauer.