BERLIN (AFP) - Les meilleures phrases du Mondial-2006 de football, dont la finale Italie-France a lieu dimanche à Berlin, souriantes, décalées ou, avec le recul, complètement "à côté de la plaque":

"Le meilleur joueur du Mondial-2006 sera Ronaldinho. Le deuxième meilleur? Ronaldo. Le troisième? Kaka. Et après, Cafu, moi, et les autres Brésiliens." Le Brésilien Roberto Carlos. (8 juin)

"Nous avons pris nos trois premiers points". Roland Grossen, le docteur de l'équipe suisse au sujet de la blessure du défenseur Ludovic Magnin, victime d'un coup de coude à l'entraînement. (9 juin)

"Le grand favori est pour moi le Brésil, l'outsider est l'Italie et l'Allemagne sera championne du monde". L'ancien international allemand Uwe Seeler. (10 juin)

"Ronaldinho est un plus grand joueur que moi. De quatre centimètres". La légende brésilienne Pelé. (10 juin)

"Zinédine Zidane, c'est quelqu'un de très écouté même s'il ne parle pas beaucoup". Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l'équipe de France. (10 juin)

"Les gardiens de but n'aiment jamais le ballon. Ils voudraient qu'il soit carré et lourd, mais cela n'arrivera jamais." Bruce Arena, sélectionneur des Etats-Unis et ancien gardien de but. (10 juin)

"Si les Africains avaient la discipline des Japonais, cela fait longtemps qu'ils auraient remporté un titre mondial". Le Brésilien Zico, sélectionneur du Japon. (11 juin)

"Peter Crouch ne pourra jamais se faire une élongation, car il n'a presque aucun muscle." L'ancienne gloire allemande Franz Beckenbauer à propos du longiligne attaquant anglais. (12 juin)

"Si on perd contre le Ghana, le deuxième match contre les Etats-Unis sera très très difficile. Si on fait match nul, ce sera très difficile et si on gagne, ce sera quand même difficile." Le sélectionneur italien Marcello Lippi. (12 juin)

"Quand on n'a aucun plan, il faut avoir de la chance. Mais mon plan était d'avoir de la chance." Le sélectionneur de l'Australie, le Néerlandais Guus Hiddink, après le renversement de situation de son équipe face au Japon (3-1) après avoir été menée 1 à 0. (14 juin)

"C'est bien mieux que le dernier et moins bien que le prochain". Le sélectionneur français Raymond Domenech après le 1-1 contre la Corée du Sud, ayant suivi le 0-0 contre la Suisse. (19 juin)

"Je ne sais pas combien j'ai reçu, je n'ai pas compté. Mais c'est en liquide." L'attaquant international togolais Emmanuel Adebayor, commentant le paiement par la Fifa des primes de participation au Mondial pour les joueurs. (21 juin)

"Il était assis dans les tribunes et se mettait des fois le tee-shirt sur la tête, son prénom est Diego." L'attaquant néerlandais Ruud van Nistelrooy en réponse à un journaliste lui demandant qui fut le meilleur joueur du match Argentine-Pays Bas (0-0) mercredi. (22 juin)

"J'avais déjà fait préparer mon bateau: si nous étions éliminés, je pouvais m'enfuir de nuit et me cacher". Le sélectionneur italien Marcello Lippi, au cas où la République tchèque avait éliminé l'Italie. (22 juin)

"J'ai déjà sorti David Beckham dans le passé. Je ne suis pas marié avec lui, même si vous pensez que je le suis. Nous ne sommes même pas fiancés." Sven-Goran Eriksson, sélectionneur de l'Angleterre, interrogé par la presse pour savoir s'il pouvait sortir du terrain David Beckham, dont les performances depuis le début du Mondial sont critiquées par la presse. (23 juin)

"On ne peut pas résumer la magie d'un match de football dans un roman: c'est aussi absurde que de vouloir procurer un orgasme par la lecture". Le romancier brésilien Paulo Coelho. (24 juin)

"La graisse superflue a disparu." Le sélectionneur brésilien Carlos Alberto Parreira à propos de l'élimination de 16 des 32 équipes qualifiées et non des problèmes de poids de son attaquant Ronaldo. (25 juin)

"Tant que la Fifa n'augmente pas le nombre de joueurs sur le terrain, il faudra toujours choisir entre les remplaçants et les titulaires." Carlos Alberto Parreira, sélectionneur du Brésil. (26 juin)

"C'est quand je le veux." L'Italien Fabio Cannavaro, interrogé sur la fréquence de ses rapports sexuels pendant le Mondial. (27 juin)

"C'est une équipe très difficile le Brésil, mais la beauté du football, c'est que les favoris ne gagnent pas toujours." Le défenseur français Lilian Thuram avant le quart de finale contre les champions du monde brésiliens. (28 juin)

"Je pense comme lui, sauf que c'est tout le contraire" Le capitaine allemand Michael Ballack sur la prédiction d'un joueur argentin selon lequel l'Argentine a 60% de chances de battre l'Allemagne en quart de finale. (29 juin)

"Nous avons juste dit à Jens Lehmann d'arrêter deux penalties". Le manageur général Oliver Bierhoff sur les éventuelles consignes données au gardien allemand avant la séance des tirs au but lors d'Allemagne-Argentine. (1er juillet)

"J'aurais préféré me qualifier pour la finale sans passer par les demi-finales." Le sélectionneur brésilien du Portugal Luiz Felipe Scolari avant d'affronter la France mercredi en demi-finale. (2 juillet)

"Ils essayaient de faire la différence chacun, tout seul". Le défenseur français Eric Abidal à propos des joueurs brésiliens. (2 juillet)

"On se dit que soit il y en a beaucoup qui devraient arrêter, soit lui ne devrait pas arrêter..." Lilian Thuram au sujet de Zinédine Zidane. (3 juillet)