Les Oranje veulent absolument gagner
Soccer jeudi, 7 juin 2012. 12:09 samedi, 14 déc. 2024. 19:49
CRACOVIE, Pologne - La deuxième place n'est plus satisfaisante pour les Néerlandais, vaincus par l'Espagne en finale du Mondial 2010: la capitale Amsterdam a fait savoir qu'il n'y aura pas de célébrations officielles à moins d'un triomphe lors de l'Euro qui s'amorce.
«D'avoir perdu cette finale-là est devenu la motivation pour remporter l'Euro 2012, a dit le capitaine du club, Mark van Bommel, se rappelant la saveur douce-amère des festivités lors du retour au pays, il y a deux ans.
La douleur de la défaite remonte à 1974, quand la génération dorée de Johan Cruijff a perdu 2-1 contre l'Allemagne de l'Ouest en finale de la Coupe du monde, même si les Pays-Bas avaient dominé le tournoi avec leur jeu innovateur.
Lors du Mondial de 1978, le scénario se répète. Les Néerlandais pensaient que la gloire était acquise quand un tir de Rob Rensenbrink a battu Ubaldo Fillol, dans les dernières secondes du temps régulier, mais le ballon a frappé le poteau et les hôtes argentins ont prévalu 3-1 en prolongation.
Certains ont alors décrit les Pays-Bas comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté le Mondial, un qualificatif qui a fait mal.
Ce n'est que quand Marco van Basten, Ruud Gullit et Frank Rijkaard, tous du AC Milan, ont été jumelés au sélectionneur de 1974, Rinus Michels, que la disette a pris fin avec la conquête de l'Euro 1988, une victoire qui semble toutefois bien lointaine.
Deux douzaines d'années sans coupe peuvent donner l'impression d'un club ne jouant pas à la hauteur de son potentiel. Mais avec une population de 16,7 millions et des voisins comme l'Allemagne, l'Italie, la France et l'Espagne, on pourrait aussi dire que les Pays-Bas se surpassent constamment.
Ils offrent presque toujours une brigade de grand talent. Ces dernières années, on a bâti autour de joueurs créatifs comme Robin van Persie, Wesley Sneijder et Arjen Robben, avec un fonceur comme Van Bommel pour organiser les montées. Et lors de l'Euro 2012, le mot d'ordre pourrait être la rédemption sur le tard.
«Nous savons que c'est peut-être notre dernière chance de remporter un tournoi,» a dit l'attaquant Dirk Kuyt, qui était là en 2010, et qui sera parmi les partants contre les Danois, samedi.
Si le talent ne fait pas de doute, la concentration a déjà semblé fragile sous pression; les Pays-Bas ont été battus en penalties lors de l'Euro en 1992, 1996, 1998 et 2000.
Robben du Bayern Munich, par exemple, a raté un penalty en finale de la Ligue des Champions, contre Chelsea, et un autre en fin de saison en Bundesliga, contre le Borussia Dortmund.
«Il faut tourner la page, a dit Robben. J'ai un nouvel objectif, et c'est de remporter le championnat européen.»
«D'avoir perdu cette finale-là est devenu la motivation pour remporter l'Euro 2012, a dit le capitaine du club, Mark van Bommel, se rappelant la saveur douce-amère des festivités lors du retour au pays, il y a deux ans.
La douleur de la défaite remonte à 1974, quand la génération dorée de Johan Cruijff a perdu 2-1 contre l'Allemagne de l'Ouest en finale de la Coupe du monde, même si les Pays-Bas avaient dominé le tournoi avec leur jeu innovateur.
Lors du Mondial de 1978, le scénario se répète. Les Néerlandais pensaient que la gloire était acquise quand un tir de Rob Rensenbrink a battu Ubaldo Fillol, dans les dernières secondes du temps régulier, mais le ballon a frappé le poteau et les hôtes argentins ont prévalu 3-1 en prolongation.
Certains ont alors décrit les Pays-Bas comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté le Mondial, un qualificatif qui a fait mal.
Ce n'est que quand Marco van Basten, Ruud Gullit et Frank Rijkaard, tous du AC Milan, ont été jumelés au sélectionneur de 1974, Rinus Michels, que la disette a pris fin avec la conquête de l'Euro 1988, une victoire qui semble toutefois bien lointaine.
Deux douzaines d'années sans coupe peuvent donner l'impression d'un club ne jouant pas à la hauteur de son potentiel. Mais avec une population de 16,7 millions et des voisins comme l'Allemagne, l'Italie, la France et l'Espagne, on pourrait aussi dire que les Pays-Bas se surpassent constamment.
Ils offrent presque toujours une brigade de grand talent. Ces dernières années, on a bâti autour de joueurs créatifs comme Robin van Persie, Wesley Sneijder et Arjen Robben, avec un fonceur comme Van Bommel pour organiser les montées. Et lors de l'Euro 2012, le mot d'ordre pourrait être la rédemption sur le tard.
«Nous savons que c'est peut-être notre dernière chance de remporter un tournoi,» a dit l'attaquant Dirk Kuyt, qui était là en 2010, et qui sera parmi les partants contre les Danois, samedi.
Si le talent ne fait pas de doute, la concentration a déjà semblé fragile sous pression; les Pays-Bas ont été battus en penalties lors de l'Euro en 1992, 1996, 1998 et 2000.
Robben du Bayern Munich, par exemple, a raté un penalty en finale de la Ligue des Champions, contre Chelsea, et un autre en fin de saison en Bundesliga, contre le Borussia Dortmund.
«Il faut tourner la page, a dit Robben. J'ai un nouvel objectif, et c'est de remporter le championnat européen.»