Les p'tits gars de Klinsmann ont bien mûri
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 11:47 samedi, 14 déc. 2024. 21:39
BERLIN (AFP) - L'Allemagne semble avoir atteint en seulement trois matches du Mondial-2006 de soccer une maturité suffisante pour en faire un candidat sérieux au titre, sans perdre l'enthousiasme de sa jeunesse, à l'image de Philipp Lahm et Bastian Schweinsteiger, ces "p'tits gars" promus par Jürgen Klinsmann.
"Ils ont mûri, ils ont grandi, ils ont beaucoup appris": Jürgen Klinsmann, tel un général félicitant ses troupes, n'en finit pas de s'étonner des progrès de "ses" hommes avant leur 8e de finale samedi contre la Suède.
Depuis le 9 juin, la Mannschaft que certains observateurs présentaient avant le coup d'envoi du Mondial-2006 comme un bataillon de Marie-Louise qui battrait en retraite au premier coup dur, a ferraillé contre le Costa Rica pour s'imposer 4 à 2, est venue à bout de la résistance polonaise (1-0), avant d'écraser l'Equateur (3-0) qui n'avait mobilisé qu'un escadron de francs-tireurs guère motivés.
A deux reprises, ce sont des "jungs" (ou p'tits gars), comme les appelle affectueusement Klinsmann, qui ont débloqué la situation.
C'est d'abord Lahm, l'arrière-gauche bondissant de 23 ans, qui a levé les doutes de ses coéquipiers en inscrivant d'un coup de canon le premier but du tournoi le 9 juin lors du match d'ouverture contre le Costa Rica.
Contre la Pologne et sa véritable muraille défensive, le salut est venu en toute fin de rencontre de David Odonkor, 22 ans, qui a dynamité par ses sprints la résistance polonaise et servi Oliver Neuville pour le seul but du match.
Mitrailles de critiques
Depuis sa nomination en août 2004, Klinsmann n'a pas hésité à faire appel à des "bleus", peu connus même en Allemagne, et à leur donner du galon, comme Per Mertesacker, qui commande la défense centrale à 21 ans.
Même pris dans la mitraille des critiques de journaux populaires allemands après des débâcles contre la Slovaquie (0-2) en septembre et contre l'Italie (1-4) en mars, Klinsmann n'a jamais changé son fusil d'épaule.
"On leur répète qu'ils sont jeunes, qu'ils ont droit de faire des erreurs ou même des mauvais matches. On insiste surtout sur le fait que nous, l'encadrement, avons toute confiance en eux et que nous savons qu'ils peuvent jouer au haut niveau international", explique Klinsmann.
Depuis le début du tournoi, Schweinsteiger, avec sa coupe de cheveux à l'iroquoise et ses blagues de caserne, est à 21 ans l'un des joueurs les plus performants de la Mannschaft, tandis que Lukas Podolski, 21 ans, commence à pointer le bout de son nez.
Cet enthousiasme semble même contagieux, selon Bernd Schneider, vétéran des campagnes asiatique du Mondial-2002 et portugaise de l'Euro-2004: "Il y a une forte joie qui règne dans cette équipe, les jeunes joueurs ont une certaine insouciance mais ils savent ce qu'ils veulent", note avec admiration le milieu de terrain de Leverkusen (1re div. allemande) à l'égard de ses cadets.
"Ils ont mûri, ils ont grandi, ils ont beaucoup appris": Jürgen Klinsmann, tel un général félicitant ses troupes, n'en finit pas de s'étonner des progrès de "ses" hommes avant leur 8e de finale samedi contre la Suède.
Depuis le 9 juin, la Mannschaft que certains observateurs présentaient avant le coup d'envoi du Mondial-2006 comme un bataillon de Marie-Louise qui battrait en retraite au premier coup dur, a ferraillé contre le Costa Rica pour s'imposer 4 à 2, est venue à bout de la résistance polonaise (1-0), avant d'écraser l'Equateur (3-0) qui n'avait mobilisé qu'un escadron de francs-tireurs guère motivés.
A deux reprises, ce sont des "jungs" (ou p'tits gars), comme les appelle affectueusement Klinsmann, qui ont débloqué la situation.
C'est d'abord Lahm, l'arrière-gauche bondissant de 23 ans, qui a levé les doutes de ses coéquipiers en inscrivant d'un coup de canon le premier but du tournoi le 9 juin lors du match d'ouverture contre le Costa Rica.
Contre la Pologne et sa véritable muraille défensive, le salut est venu en toute fin de rencontre de David Odonkor, 22 ans, qui a dynamité par ses sprints la résistance polonaise et servi Oliver Neuville pour le seul but du match.
Mitrailles de critiques
Depuis sa nomination en août 2004, Klinsmann n'a pas hésité à faire appel à des "bleus", peu connus même en Allemagne, et à leur donner du galon, comme Per Mertesacker, qui commande la défense centrale à 21 ans.
Même pris dans la mitraille des critiques de journaux populaires allemands après des débâcles contre la Slovaquie (0-2) en septembre et contre l'Italie (1-4) en mars, Klinsmann n'a jamais changé son fusil d'épaule.
"On leur répète qu'ils sont jeunes, qu'ils ont droit de faire des erreurs ou même des mauvais matches. On insiste surtout sur le fait que nous, l'encadrement, avons toute confiance en eux et que nous savons qu'ils peuvent jouer au haut niveau international", explique Klinsmann.
Depuis le début du tournoi, Schweinsteiger, avec sa coupe de cheveux à l'iroquoise et ses blagues de caserne, est à 21 ans l'un des joueurs les plus performants de la Mannschaft, tandis que Lukas Podolski, 21 ans, commence à pointer le bout de son nez.
Cet enthousiasme semble même contagieux, selon Bernd Schneider, vétéran des campagnes asiatique du Mondial-2002 et portugaise de l'Euro-2004: "Il y a une forte joie qui règne dans cette équipe, les jeunes joueurs ont une certaine insouciance mais ils savent ce qu'ils veulent", note avec admiration le milieu de terrain de Leverkusen (1re div. allemande) à l'égard de ses cadets.