Les Pays-Bas ne pensent qu'à la victoire
Soccer mercredi, 23 mai 2012. 10:18 jeudi, 12 déc. 2024. 16:50
LA HAYE - Finalistes malheureux de la dernière Coupe du monde face à l'Espagne (1-0 a.p.), les Pays-Bas veulent prendre leur revanche cet été lors de l'Euro 2012: tout autre résultat que la victoire finale serait considéré comme un échec en ce plat pays.
Les face-à-face perdus par Arjen Robben contre le gardien espagnol Iker Casillas lors de la finale du Mondial 2010 en Afrique du Sud hantent encore les esprits des supporteurs néerlandais, persuadés que la génération actuelle peut, doit, remporter un titre majeur.
Pour ce grand pays de football, encore traumatisé par les trois finales mondiales perdues (1974, 1978, 2010), ce ne serait que le deuxième après le sacre européen de 1988 de la bande à Gullit, Rijkaard et Van Basten.
« Quand je revois les images de notre parcours en Afrique du Sud, je me dis que nous avions tout pour l'emporter. Avoir atteint la finale reste une fierté. Mais je ne veux plus revivre la souffrance d'une défaite au stade ultime. Nous irons en Pologne et en Ukraine pour la victoire et rien d'autre », affirmait récemment le sélectionneur Bert van Marwijk.
Avec l'Allemagne et l'Espagne, les Pays-Bas font légitimement partie des favoris de la compétition.
À juste titre sans doute, car le noyau est resté quasiment le même: seul l'arrière gauche Giovanni van Bronckhorst a pris sa retraite depuis le Mondial.
Van Persie ou Huntelaar?
Les cadres arrivent même à maturité. Robin van Persie (28 ans), Klaas Jan Huntelaar (28), Arjen Robben (28) et à un niveau moindre Wesley Sneijder (27), en retrait cette saison à l'Inter Milan, vivent leurs meilleures années.
Les Néerlandais ont survolé leur groupe qualificatif (9 victoires, une défaite, 37 buts inscrits!) et peuvent aborder la phase finale en conquérants.
Bert van Marwijk sait pourtant que son équipe est vulnérable. Les derniers matches amicaux, notamment une défaite 3-0 en Allemagne, ont mis en évidence des failles dans l'arrière-garde. Les défenseurs (Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen...) n'ont pas le niveau des stars qui évoluent en attaque.
Van Marwijk devra aussi trancher entre Van Persie et Huntelaar pour l'unique poste d'attaquant de pointe dans son immuable 4-2-3-1. Attention aux guerres d'ego qui avaient déjà empoisonné le Mondial 2010!
Qui, du meilleur buteur du championnat d'Angleterre ou du meilleur réalisateur de la Bundesliga, obtiendra la confiance du sélectionneur? Titulaire au Mondial 2010, Van Persie n'avait inscrit qu'un seul but en sept matches alors que Huntelaar a terminé meilleur buteur (tous groupes confondus) de la phase qualificative (12 buts en 10 matches).
Aux Pays-Bas, beaucoup plaident pour une cohabitation des deux buteurs en pointe, mais Van Marwijk ne tient visiblement pas à modifier son système.
Il devra très vite trouver la bonne formule car, dans un groupe B dit « de la mort » (avec l'Allemagne, le Portugal et le Danemark), il faudra être performant dès l'entame du tournoi, le 9 juin face aux Danois.
Les face-à-face perdus par Arjen Robben contre le gardien espagnol Iker Casillas lors de la finale du Mondial 2010 en Afrique du Sud hantent encore les esprits des supporteurs néerlandais, persuadés que la génération actuelle peut, doit, remporter un titre majeur.
Pour ce grand pays de football, encore traumatisé par les trois finales mondiales perdues (1974, 1978, 2010), ce ne serait que le deuxième après le sacre européen de 1988 de la bande à Gullit, Rijkaard et Van Basten.
« Quand je revois les images de notre parcours en Afrique du Sud, je me dis que nous avions tout pour l'emporter. Avoir atteint la finale reste une fierté. Mais je ne veux plus revivre la souffrance d'une défaite au stade ultime. Nous irons en Pologne et en Ukraine pour la victoire et rien d'autre », affirmait récemment le sélectionneur Bert van Marwijk.
Avec l'Allemagne et l'Espagne, les Pays-Bas font légitimement partie des favoris de la compétition.
À juste titre sans doute, car le noyau est resté quasiment le même: seul l'arrière gauche Giovanni van Bronckhorst a pris sa retraite depuis le Mondial.
Van Persie ou Huntelaar?
Les cadres arrivent même à maturité. Robin van Persie (28 ans), Klaas Jan Huntelaar (28), Arjen Robben (28) et à un niveau moindre Wesley Sneijder (27), en retrait cette saison à l'Inter Milan, vivent leurs meilleures années.
Les Néerlandais ont survolé leur groupe qualificatif (9 victoires, une défaite, 37 buts inscrits!) et peuvent aborder la phase finale en conquérants.
Bert van Marwijk sait pourtant que son équipe est vulnérable. Les derniers matches amicaux, notamment une défaite 3-0 en Allemagne, ont mis en évidence des failles dans l'arrière-garde. Les défenseurs (Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen...) n'ont pas le niveau des stars qui évoluent en attaque.
Van Marwijk devra aussi trancher entre Van Persie et Huntelaar pour l'unique poste d'attaquant de pointe dans son immuable 4-2-3-1. Attention aux guerres d'ego qui avaient déjà empoisonné le Mondial 2010!
Qui, du meilleur buteur du championnat d'Angleterre ou du meilleur réalisateur de la Bundesliga, obtiendra la confiance du sélectionneur? Titulaire au Mondial 2010, Van Persie n'avait inscrit qu'un seul but en sept matches alors que Huntelaar a terminé meilleur buteur (tous groupes confondus) de la phase qualificative (12 buts en 10 matches).
Aux Pays-Bas, beaucoup plaident pour une cohabitation des deux buteurs en pointe, mais Van Marwijk ne tient visiblement pas à modifier son système.
Il devra très vite trouver la bonne formule car, dans un groupe B dit « de la mort » (avec l'Allemagne, le Portugal et le Danemark), il faudra être performant dès l'entame du tournoi, le 9 juin face aux Danois.