Les Togolais menacent de ne pas jouer
Soccer dimanche, 18 juin 2006. 15:45 dimanche, 15 déc. 2024. 06:54
DORTMUND (AFP) - Les joueurs togolais ont annoncé dimanche soir qu'ils refuseraient de jouer le match prévu lundi (13h00 GMT) contre la Suisse à Dortmund (ouest) si leur prime de participation au Mondial-2006 de football n'était pas versée avant le coup d'envoi.
"Ce qu'on a décidé, c'est que si on n'a rien demain (lundi), on ne joue pas", a affirmé le capitaine des Eperviers Jean-Paul Abalo devant la presse à Dortmund, après l'entraînement de son équipe.
"On n'a encore rien touché, mais on doit tout toucher demain", a-t-il cependant ajouté, affirmant que les dirigeants de la Fédération togolaise avaient promis de verser les primes dans la journée de lundi.
Dimanche matin, les joueurs togolais avaient refusé de quitter leur hôtel pour aller prendre l'avion pour Dortmund, exigeant que la question des primes, qui empoisonne leurs relations avec la Fédération depuis des semaines, soit réglée sur le champ.
La Fédération internationale de football (Fifa) est vigoureusement intervenue pour tenter de débloquer la situation. La Fifa a appelé les Togolais à la raison et les a menacés de lourdes sanctions s'ils refusaient de disputer le match.
Dimanche soir à Dortmund, Eddy Hamel, un responsable de la Fifa, a refusé de dire explicitement si la Fédération internationale avait avancé l'argent aux Togolais, se contentant de répondre: "Nous avons un département des finances qui s'occupe de la question".
"Appel à la raison"
"Nous avons lancé un appel à la raison, a précisé à l'AFP Andreas Herren, porte-parole de la Fifa, nous leur avons fait savoir qu'un refus serait la pire des choses, qu'ils avaient une responsabilité vis-à-vis du peuple togolais. On leur a dit aussi: +Si vous refusez de jouer, vous vous exposez à des sanctions très graves+".
Le règlement de la Coupe du monde prévoit qu'une équipe qui ne se présente pas sur le terrain est immédiatement disqualifiée.
M. Herren n'a pas précisé quelles autres sanctions seraient applicables. Mais la Fifa a le pouvoir de suspendre une équipe de toute compétition internationale, et de prendre des sanctions contre des joueurs à titre individuel.
Le Togo, qui affrontera la France vendredi dans le groupe G, est toujours en course pour une qualification en huitième de finale.
La question des primes a déjà très fortement perturbé le début de Mondial des Eperviers. Le 10 juin, avant même l'entrée en lice de son équipe, le sélectionneur allemand Otto Pfister avait quitté l'équipe et annoncé sa démission, affirmant que la situation de conflit perpétuel l'empêchait de faire son travail correctement.
Pfister, sous la pression des joueurs, était finalement revenu sur sa décision et avait rejoint ses protégés le 12 juin, à la veille du premier match contre la Corée du Sud (défaite 2-1).
"Ce qu'on a décidé, c'est que si on n'a rien demain (lundi), on ne joue pas", a affirmé le capitaine des Eperviers Jean-Paul Abalo devant la presse à Dortmund, après l'entraînement de son équipe.
"On n'a encore rien touché, mais on doit tout toucher demain", a-t-il cependant ajouté, affirmant que les dirigeants de la Fédération togolaise avaient promis de verser les primes dans la journée de lundi.
Dimanche matin, les joueurs togolais avaient refusé de quitter leur hôtel pour aller prendre l'avion pour Dortmund, exigeant que la question des primes, qui empoisonne leurs relations avec la Fédération depuis des semaines, soit réglée sur le champ.
La Fédération internationale de football (Fifa) est vigoureusement intervenue pour tenter de débloquer la situation. La Fifa a appelé les Togolais à la raison et les a menacés de lourdes sanctions s'ils refusaient de disputer le match.
Dimanche soir à Dortmund, Eddy Hamel, un responsable de la Fifa, a refusé de dire explicitement si la Fédération internationale avait avancé l'argent aux Togolais, se contentant de répondre: "Nous avons un département des finances qui s'occupe de la question".
"Appel à la raison"
"Nous avons lancé un appel à la raison, a précisé à l'AFP Andreas Herren, porte-parole de la Fifa, nous leur avons fait savoir qu'un refus serait la pire des choses, qu'ils avaient une responsabilité vis-à-vis du peuple togolais. On leur a dit aussi: +Si vous refusez de jouer, vous vous exposez à des sanctions très graves+".
Le règlement de la Coupe du monde prévoit qu'une équipe qui ne se présente pas sur le terrain est immédiatement disqualifiée.
M. Herren n'a pas précisé quelles autres sanctions seraient applicables. Mais la Fifa a le pouvoir de suspendre une équipe de toute compétition internationale, et de prendre des sanctions contre des joueurs à titre individuel.
Le Togo, qui affrontera la France vendredi dans le groupe G, est toujours en course pour une qualification en huitième de finale.
La question des primes a déjà très fortement perturbé le début de Mondial des Eperviers. Le 10 juin, avant même l'entrée en lice de son équipe, le sélectionneur allemand Otto Pfister avait quitté l'équipe et annoncé sa démission, affirmant que la situation de conflit perpétuel l'empêchait de faire son travail correctement.
Pfister, sous la pression des joueurs, était finalement revenu sur sa décision et avait rejoint ses protégés le 12 juin, à la veille du premier match contre la Corée du Sud (défaite 2-1).