Les transferts inquiètent la FIFA
Soccer mercredi, 20 déc. 2000. 00:28 samedi, 14 déc. 2024. 02:34
BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne reçoit mercredi, pour la troisième fois en un mois, des représentants du monde du football pour négocier la refonte du système des transferts de joueurs, alors que les bonnes intentions affichées masquent de plus en plus mal l'inquiétude sur l'issue du débat.
"La bonne volonté des différentes parties est évidente", assure officiellement la Commission. Mais au sein de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (FIFPro), certains estiment que "les négociations n'avancent pas" et au siège de l'UEFA (Union européenne de football), le directeur général Gerhard Aigner répète être "alarmé" par ce qu'il entend à Bruxelles.
Au terme de la dernière rencontre, mercredi dernier, Michel Zen-Ruffinen, secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA), affichait son optimisme pour "trouver un accord pour la mi-janvier". Depuis, plusieurs déclarations de différents responsables du monde du football tendent à prouver qu'il n'en sera rien.
"Fixer une date limite ne servirait qu'à mettre les négociateurs sous pression", indique une source européenne qui admet "qu'il serait étonnant d'aboutir aussi rapidement".
Un porte-parole de l'exécutif européen note que "les discussions portent actuellement sur les principes mais pas encore sur les détails d'un futur accord".
Spécificités du sport
Coincée entre les revendications de la FIFPro prônant la liberté des footballeurs et le pôle FIFA/UEFA qui défend l'intérêt des clubs et des compétitions au nom de la spécificité sportive, la Commission européenne ambitionne de trouver "un compromis qui soit le meilleur accord dans l'intérêt du football".
Depuis deux ans, suite à des plaintes de joueurs, la Commission entend mettre le système des transferts internationaux en conformité avec les principes de libre concurrence et de libre circulation des travailleurs inscrits dans le droit communautaire.
Les discussions se poursuivent autour de trois principes défendus par la Commission: la liberté de circulation des joueurs, l'indemnisation de la formation et le respect des contrats.
La libre circulation "ne peut cependant être appliquée à la lettre", admet la Commission qui dit "tenir compte des spécificités du sport" en marquant notamment son accord pour l'instauration de périodes limitées de transferts.
A propos de l'indemnisation de la formation des jeunes joueurs et des compensations consécutives aux ruptures unilatérales de contrats, Bruxelles attend que la FIFA lui soumette des chiffres précis pour établir des règles sur des bases concrètes. Sur ce point, au moins, la réunion de ce mercredi devrait permettre d'en savoir plus.
"La bonne volonté des différentes parties est évidente", assure officiellement la Commission. Mais au sein de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (FIFPro), certains estiment que "les négociations n'avancent pas" et au siège de l'UEFA (Union européenne de football), le directeur général Gerhard Aigner répète être "alarmé" par ce qu'il entend à Bruxelles.
Au terme de la dernière rencontre, mercredi dernier, Michel Zen-Ruffinen, secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA), affichait son optimisme pour "trouver un accord pour la mi-janvier". Depuis, plusieurs déclarations de différents responsables du monde du football tendent à prouver qu'il n'en sera rien.
"Fixer une date limite ne servirait qu'à mettre les négociateurs sous pression", indique une source européenne qui admet "qu'il serait étonnant d'aboutir aussi rapidement".
Un porte-parole de l'exécutif européen note que "les discussions portent actuellement sur les principes mais pas encore sur les détails d'un futur accord".
Spécificités du sport
Coincée entre les revendications de la FIFPro prônant la liberté des footballeurs et le pôle FIFA/UEFA qui défend l'intérêt des clubs et des compétitions au nom de la spécificité sportive, la Commission européenne ambitionne de trouver "un compromis qui soit le meilleur accord dans l'intérêt du football".
Depuis deux ans, suite à des plaintes de joueurs, la Commission entend mettre le système des transferts internationaux en conformité avec les principes de libre concurrence et de libre circulation des travailleurs inscrits dans le droit communautaire.
Les discussions se poursuivent autour de trois principes défendus par la Commission: la liberté de circulation des joueurs, l'indemnisation de la formation et le respect des contrats.
La libre circulation "ne peut cependant être appliquée à la lettre", admet la Commission qui dit "tenir compte des spécificités du sport" en marquant notamment son accord pour l'instauration de périodes limitées de transferts.
A propos de l'indemnisation de la formation des jeunes joueurs et des compensations consécutives aux ruptures unilatérales de contrats, Bruxelles attend que la FIFA lui soumette des chiffres précis pour établir des règles sur des bases concrètes. Sur ce point, au moins, la réunion de ce mercredi devrait permettre d'en savoir plus.