Les vuvuzelas continuent de faire jaser
Soccer dimanche, 13 juin 2010. 13:23 samedi, 14 déc. 2024. 23:40
JOHANNESBURG - Le débat sur les vuvuzelas a été relancé dimanche après que le chef du Comité d'organisation (LOC) du Mondial-2010, Danny Jordaan, a indiqué qu'il n'excluait pas d'interdire ces trompettes en plastique dont le bourdonnement incessant exaspère de nombreuses équipes et observateurs étrangers.
"Si un pays en lice se plaint, nous agirons. Nous avons aussi entendu les télévisions et les spectateurs et c'est quelque chose à quoi nous réfléchissons. La réflexion est en cours", a déclaré Danny Jordaan à la BBC, en réponse à une question sur une éventuelle interdiction des trompettes sud-africaines.
Ces propos du chef du LOC ont été amendés quelques heures plus tard par son propre responsable de la Communication.
"Les vuvuzelas sont un phénomène culturel liés à notre pays et au soccer", a déclaré Rich Mkhondo, cité par l'agence de presse Sapa. "Notre directeur Danny Jordaan n'a jamais dit qu'ils pourraient être interdits."
Pour clarifier ce que Jordaan a dit: si les vuvuzelas sont utilisés pour attaquer ou blesser d'autres supporteurs, ou jetés sur le terrain pendant un match, nous réfléchissons aux moyens d'empêcher les gens de les emporter avec eux au stade", a ensuite commenté M. Mkhondo.
Dany Jordaan avait pourtant été explicite. "Nous essayons de mettre de l'ordre. Nous avons demandé de ne pas jouer de vuvuzela pendant les hymnes (...), je sais, c'est une question difficile mais pour l'instant, nous essayons de la régler de notre mieux", a-t-il dit à la BBC.
Ronaldo: "Il faut respecter"
A titre personnel, l'organisateur en chef de la Coupe du monde ne semble pas très convaincu par les trompettes: "Je préfèrerais qu'on chante Shosholoza (chant traditionnel sud-africain), et d'autres chansons, ça créerait une ambiance formidable au stade".
Cette déclaration est intervenue alors que de nombreux médias, supporteurs et joueurs étrangers ont exprimé leur désapprobation contre le bruit, qu'ils jugent infernal, des vuvuzelas.
"Beaucoup de joueurs n'aiment pas ça", a commenté dimanche le Portugais Cristiano Ronaldo. "Les équipes ne disent que du mal des vuvuzelas, mais il faut respecter".
"Vous nous tapez sur les nerfs !", s'insurgeait samedi le quotidien populaire Bild en Allemagne, où les autorités ont interdit les vuvuzelas sur les places publiques réservées aux supporters qui suivent le Mondial sur des écrans géants.
Pendant la Coupe des Confédérations, disputée en juin 2009 en Afrique du Sud, la Fifa avait pris la défense de l'objet, mettant en avant la "culture du bruit" pendant les matches en Afrique.
Samedi, un porte-parole de la Fifa, Nicolas Maingot, a rappelé que la fédération internationale de football avait demandé que les spectateurs n'utilisent pas les vuvuzelas pendant les cérémonies, les hymnes et les discours. "Les spectateurs ont très bien respecté cela", avait-il souligné au lendemain du match d'ouverture.
"Si un pays en lice se plaint, nous agirons. Nous avons aussi entendu les télévisions et les spectateurs et c'est quelque chose à quoi nous réfléchissons. La réflexion est en cours", a déclaré Danny Jordaan à la BBC, en réponse à une question sur une éventuelle interdiction des trompettes sud-africaines.
Ces propos du chef du LOC ont été amendés quelques heures plus tard par son propre responsable de la Communication.
"Les vuvuzelas sont un phénomène culturel liés à notre pays et au soccer", a déclaré Rich Mkhondo, cité par l'agence de presse Sapa. "Notre directeur Danny Jordaan n'a jamais dit qu'ils pourraient être interdits."
Pour clarifier ce que Jordaan a dit: si les vuvuzelas sont utilisés pour attaquer ou blesser d'autres supporteurs, ou jetés sur le terrain pendant un match, nous réfléchissons aux moyens d'empêcher les gens de les emporter avec eux au stade", a ensuite commenté M. Mkhondo.
Dany Jordaan avait pourtant été explicite. "Nous essayons de mettre de l'ordre. Nous avons demandé de ne pas jouer de vuvuzela pendant les hymnes (...), je sais, c'est une question difficile mais pour l'instant, nous essayons de la régler de notre mieux", a-t-il dit à la BBC.
Ronaldo: "Il faut respecter"
A titre personnel, l'organisateur en chef de la Coupe du monde ne semble pas très convaincu par les trompettes: "Je préfèrerais qu'on chante Shosholoza (chant traditionnel sud-africain), et d'autres chansons, ça créerait une ambiance formidable au stade".
Cette déclaration est intervenue alors que de nombreux médias, supporteurs et joueurs étrangers ont exprimé leur désapprobation contre le bruit, qu'ils jugent infernal, des vuvuzelas.
"Beaucoup de joueurs n'aiment pas ça", a commenté dimanche le Portugais Cristiano Ronaldo. "Les équipes ne disent que du mal des vuvuzelas, mais il faut respecter".
"Vous nous tapez sur les nerfs !", s'insurgeait samedi le quotidien populaire Bild en Allemagne, où les autorités ont interdit les vuvuzelas sur les places publiques réservées aux supporters qui suivent le Mondial sur des écrans géants.
Pendant la Coupe des Confédérations, disputée en juin 2009 en Afrique du Sud, la Fifa avait pris la défense de l'objet, mettant en avant la "culture du bruit" pendant les matches en Afrique.
Samedi, un porte-parole de la Fifa, Nicolas Maingot, a rappelé que la fédération internationale de football avait demandé que les spectateurs n'utilisent pas les vuvuzelas pendant les cérémonies, les hymnes et les discours. "Les spectateurs ont très bien respecté cela", avait-il souligné au lendemain du match d'ouverture.