Ligue des champions: la Juventus revient de loin
Soccer jeudi, 13 mars 2003. 14:58 dimanche, 15 déc. 2024. 11:52
PARIS (AFP) - Le défenseur croate de la Juventus Turin, Igor Tudor, et le roi du Real Madrid, Raul, ont été mercredi les héros de l'avant-dernière journée de la 2e phase de la Ligue des champions de football, permettant à leur club respectif de mettre un pied en quart de finale.
Cependant, Milan AC (groupe C) et Manchester United (groupe D), déjà qualifiés avant cette journée, n'ont pas totalement joué le jeu en alignant des équipes mixtes, ce dont a profité le petit poucet suisse, Bâle, qui peut encore nourrir un infime espoir de qualification.
Souveraine en Serie A, la Juventus est toujours aussi mal à l'aise cette saison en Ligue des champions où, comme le reconnaît Marcello Lippi, "elle n'affiche pas la même conviction". C'est sans doute également le cas de ses supporteurs qui n'étaient que 25.000 pour le match à la mort contre le Deportivo la Corogne (3-2), le perdant étant automatiquement éliminé.
Merci Tudor
Et pendant 93 minutes, la Juve a souffert. L'agressivité, l'engagement, le réalisme et même le brio ont toujours été du côté des Galiciens dont le duo Diego Tristan - Makaay, auteur des deux buts, n'a peut-être pas son équivalent au niveau complémentarité en Europe. Mais contrairement à la débâcle contre Manchester United (0-3), la Juve a su cette fois réagir avec orgueil, avec ses tripes, à l'image du "vieux" Ciro Ferrara au coup de tête rageur, et avec réalisme, grâce à un David Trezeguet, le meilleur buteur de l'an dernier en championnat, qui retrouve ses marques.
Mais, surprise, le descabel (coup de grâce) a finalement été porté par le Croate Igor Tudor, d'une reprise de volée d'une rare pureté condamnant le Depor aux luttes intestines de la Liga. Dommage.
Il faudrait, pour que la Juve soit éliminée, qu'elle perde par plus de quatre buts d'écart à Bâle et, dans le même temps, que le Depor ne batte pas des Mancuniens démobilisés pour être éliminée. Peu probable. Dans tous les autres cas de figure elle serait qualifiée.
Bâle peut donc encore y croire. Le but réussi par Gimenez à Manchester (1-1) lui en donne le droit. Mais les Mancuniens n'alignaient que trois titulaires dans le onze de départ.
Hommage royal
A Madrid, dans le même temps, deux princes ont régné sur la pelouse du Bernabeu. Les 80.000 supporteurs du Real ont d'abord rendu un hommage royal à leur ancien capitaine de route, l'hispano-argentin Fernando Redondo qui retrouvait le parfum de la haute compétition après des années de galère en raison d'une grave blessure. Qu'importe qu'il revienne sous le maillot de Milan. Redondo est un seigneur.
Et puis, au milieu de la constellation de ballons d'or (Figo, Zidane, Ronaldo), une étoile a illuminé le stade. Raul a en effet réussi ses 40e et 41e buts en Ligue des champions, un record qu'il sera difficile d'approcher, réussissant une prestation frôlant la perfection. "J'ai joui", avouait Raul au coup de sifflet final en réaffirmant son "orgueil de pouvoir porter le maillot du Real".
Pour assurer leur qualification, les Madrilènes, maîtres de leur destin, devront encore aller gagner le 18 mars à Moscou, contre le Lokomotiv, battu à la maison lors de ses deux dernières sorties. Mais attention, le Borussia Dortmund, facile vainqueur de cette équipe russe (3-0), n'est qu'à un point du Real et il est tout à fait capable de s'imposer à San Siro contre un Milan démobilisé (5 titulaires alignés mercredi).
Cependant, Milan AC (groupe C) et Manchester United (groupe D), déjà qualifiés avant cette journée, n'ont pas totalement joué le jeu en alignant des équipes mixtes, ce dont a profité le petit poucet suisse, Bâle, qui peut encore nourrir un infime espoir de qualification.
Souveraine en Serie A, la Juventus est toujours aussi mal à l'aise cette saison en Ligue des champions où, comme le reconnaît Marcello Lippi, "elle n'affiche pas la même conviction". C'est sans doute également le cas de ses supporteurs qui n'étaient que 25.000 pour le match à la mort contre le Deportivo la Corogne (3-2), le perdant étant automatiquement éliminé.
Merci Tudor
Et pendant 93 minutes, la Juve a souffert. L'agressivité, l'engagement, le réalisme et même le brio ont toujours été du côté des Galiciens dont le duo Diego Tristan - Makaay, auteur des deux buts, n'a peut-être pas son équivalent au niveau complémentarité en Europe. Mais contrairement à la débâcle contre Manchester United (0-3), la Juve a su cette fois réagir avec orgueil, avec ses tripes, à l'image du "vieux" Ciro Ferrara au coup de tête rageur, et avec réalisme, grâce à un David Trezeguet, le meilleur buteur de l'an dernier en championnat, qui retrouve ses marques.
Mais, surprise, le descabel (coup de grâce) a finalement été porté par le Croate Igor Tudor, d'une reprise de volée d'une rare pureté condamnant le Depor aux luttes intestines de la Liga. Dommage.
Il faudrait, pour que la Juve soit éliminée, qu'elle perde par plus de quatre buts d'écart à Bâle et, dans le même temps, que le Depor ne batte pas des Mancuniens démobilisés pour être éliminée. Peu probable. Dans tous les autres cas de figure elle serait qualifiée.
Bâle peut donc encore y croire. Le but réussi par Gimenez à Manchester (1-1) lui en donne le droit. Mais les Mancuniens n'alignaient que trois titulaires dans le onze de départ.
Hommage royal
A Madrid, dans le même temps, deux princes ont régné sur la pelouse du Bernabeu. Les 80.000 supporteurs du Real ont d'abord rendu un hommage royal à leur ancien capitaine de route, l'hispano-argentin Fernando Redondo qui retrouvait le parfum de la haute compétition après des années de galère en raison d'une grave blessure. Qu'importe qu'il revienne sous le maillot de Milan. Redondo est un seigneur.
Et puis, au milieu de la constellation de ballons d'or (Figo, Zidane, Ronaldo), une étoile a illuminé le stade. Raul a en effet réussi ses 40e et 41e buts en Ligue des champions, un record qu'il sera difficile d'approcher, réussissant une prestation frôlant la perfection. "J'ai joui", avouait Raul au coup de sifflet final en réaffirmant son "orgueil de pouvoir porter le maillot du Real".
Pour assurer leur qualification, les Madrilènes, maîtres de leur destin, devront encore aller gagner le 18 mars à Moscou, contre le Lokomotiv, battu à la maison lors de ses deux dernières sorties. Mais attention, le Borussia Dortmund, facile vainqueur de cette équipe russe (3-0), n'est qu'à un point du Real et il est tout à fait capable de s'imposer à San Siro contre un Milan démobilisé (5 titulaires alignés mercredi).