Ligue des champions: le Real et la Juve en ballottage favorable
Soccer mardi, 18 mars 2003. 15:55 dimanche, 15 déc. 2024. 16:00
PARIS (AFP) - Le Real Madrid, qui doit gagner à Moscou face au Lokomotiv pour éviter de dépendre du résultat de Dortmund sur le terrain du Milan AC, et la Juventus Turin, qui peut se permettre une (courte) défaite à Bâle, abordent mardi en ballottage favorable le dernier tournant de la Ligue des champions de soccer avant les quarts.
Avec le Milan AC (Gr.C) et Manchester United (Gr.D) déjà qualifiés, il n'y a en effet plus qu'un billet à prendre dans chaque poule.
Dans le groupe C, le Real possède une longueur d'avance sur le Borussia Dortmund. Si cette marge minime permet aux Merengues d'avoir toujours leur destin en mains à Moscou, elle ne leur autorise aucun faux pas. D'où le sérieux affiché par Vicente del Bosque et ses hommes avant ce déplacement face à une formation qui, au match aller, avait pris un point à Santiago-Bernabeu (2-2).
"Seule la victoire compte, assure le gardien Iker Casillas. Nous avons l'avantage de savoir que, si nous gagnons, nous n'avons pas à dépendre des autres."
Sans Roberto Carlos, suspendu, le leader de la Liga compte sur Raul, meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions avec 41 buts, pour prendre l'ascendant sur une formation moscovite déjà battue à domicile par Milan (0-1) et le Borussia (1-2).
A Milan, à la même heure qu'à Moscou (17h30 GMT) pour respecter l'équité sportive, Dortmund essaiera aussi de gagner pour n'avoir aucun regret. Trois points qui permettraient aux Allemands de rafler la mise si le Real ne gagne pas. Mais Adriano Galliani, vice-président du Milan AC, a déjà prévenu qu'il n'était pas question de laisser les titulaires au repos, comme ce fut en partie le cas la semaine dernière à Madrid (1-3). Après trois nuls consécutifs en championnat, le Milan AC doit en effet retrouver le rythme avant de rencontrer la Juventus Turin, son adversaire samedi prochain en Série A.
La Juve qui, précisément, joue sa qualification dans un match décisif à Bâle, trouble-fête inattendu du groupe D après son nul à Old Trafford (1-1) la semaine dernière. "Nos chances sont évidemment minces, reconnaît l'entraîneur Christian Gross. Mais, en soccer, personne n'est battu d'avance."
Les Suisses savent de quoi ils parlent, eux qui, lors de la dernière journée de la première phase, avaient éliminé Liverpool en marquant trois buts dans la première demi-heure (score final: 3-3).
Mardi soir, il faudra le même départ canon pour espérer inverser un scénario a priori très favorable aux Italiens, larges vainqueurs (4-0) à l'aller. Pour être éliminée, la Juve (2e avec 3 pts d'avance sur Bâle) doit en effet perdre 4-0 ou, si elle marque, par plus de quatre buts d'écart (6-1, 7-2, etc...), les équipes à égalité de points étant d'abord départagées par leur différence particulière. Et encore, une telle défaite pourrait qualifier la Juve si la Corogne, dans le même temps, battait Manchester United...
Autant dire qu'il faudrait une sacrée défaillance de la Juve, toujours leader en Italie après sa promenade de santé devant Modène (3-0) samedi, pour laisser échapper son billet pour les quarts. D'autant que le Tchèque Pavel Nedved affiche toujours la même santé, que le Français David Trezeguet (3 buts en 3 matches) est de retour sur le chemin de la grande forme et qu'Alessandro del Piero, le grand absent de ces dernières semaines, pourrait réintégrer le groupe.
Pendant que Bâle et la Juve s'expliqueront en tête-à-tête, la Corogne, éliminée depuis sa défaite au stadio delle Alpi la semaine dernière (2-3) mais toujours en course pour le titre en Championnat d'Espagne, expédiera les affaires courantes devant Manchester United, dont la qualification est déjà acquise depuis trois semaines.
Avec le Milan AC (Gr.C) et Manchester United (Gr.D) déjà qualifiés, il n'y a en effet plus qu'un billet à prendre dans chaque poule.
Dans le groupe C, le Real possède une longueur d'avance sur le Borussia Dortmund. Si cette marge minime permet aux Merengues d'avoir toujours leur destin en mains à Moscou, elle ne leur autorise aucun faux pas. D'où le sérieux affiché par Vicente del Bosque et ses hommes avant ce déplacement face à une formation qui, au match aller, avait pris un point à Santiago-Bernabeu (2-2).
"Seule la victoire compte, assure le gardien Iker Casillas. Nous avons l'avantage de savoir que, si nous gagnons, nous n'avons pas à dépendre des autres."
Sans Roberto Carlos, suspendu, le leader de la Liga compte sur Raul, meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions avec 41 buts, pour prendre l'ascendant sur une formation moscovite déjà battue à domicile par Milan (0-1) et le Borussia (1-2).
A Milan, à la même heure qu'à Moscou (17h30 GMT) pour respecter l'équité sportive, Dortmund essaiera aussi de gagner pour n'avoir aucun regret. Trois points qui permettraient aux Allemands de rafler la mise si le Real ne gagne pas. Mais Adriano Galliani, vice-président du Milan AC, a déjà prévenu qu'il n'était pas question de laisser les titulaires au repos, comme ce fut en partie le cas la semaine dernière à Madrid (1-3). Après trois nuls consécutifs en championnat, le Milan AC doit en effet retrouver le rythme avant de rencontrer la Juventus Turin, son adversaire samedi prochain en Série A.
La Juve qui, précisément, joue sa qualification dans un match décisif à Bâle, trouble-fête inattendu du groupe D après son nul à Old Trafford (1-1) la semaine dernière. "Nos chances sont évidemment minces, reconnaît l'entraîneur Christian Gross. Mais, en soccer, personne n'est battu d'avance."
Les Suisses savent de quoi ils parlent, eux qui, lors de la dernière journée de la première phase, avaient éliminé Liverpool en marquant trois buts dans la première demi-heure (score final: 3-3).
Mardi soir, il faudra le même départ canon pour espérer inverser un scénario a priori très favorable aux Italiens, larges vainqueurs (4-0) à l'aller. Pour être éliminée, la Juve (2e avec 3 pts d'avance sur Bâle) doit en effet perdre 4-0 ou, si elle marque, par plus de quatre buts d'écart (6-1, 7-2, etc...), les équipes à égalité de points étant d'abord départagées par leur différence particulière. Et encore, une telle défaite pourrait qualifier la Juve si la Corogne, dans le même temps, battait Manchester United...
Autant dire qu'il faudrait une sacrée défaillance de la Juve, toujours leader en Italie après sa promenade de santé devant Modène (3-0) samedi, pour laisser échapper son billet pour les quarts. D'autant que le Tchèque Pavel Nedved affiche toujours la même santé, que le Français David Trezeguet (3 buts en 3 matches) est de retour sur le chemin de la grande forme et qu'Alessandro del Piero, le grand absent de ces dernières semaines, pourrait réintégrer le groupe.
Pendant que Bâle et la Juve s'expliqueront en tête-à-tête, la Corogne, éliminée depuis sa défaite au stadio delle Alpi la semaine dernière (2-3) mais toujours en course pour le titre en Championnat d'Espagne, expédiera les affaires courantes devant Manchester United, dont la qualification est déjà acquise depuis trois semaines.