Ligue des champions: le Real Madrid à nouveau royal
Soccer jeudi, 13 mars 2003. 15:08 dimanche, 15 déc. 2024. 13:00
MADRID (AFP) - Le Real Madrid, vainqueur du Milan AC (3-1) mercredi au stade Santiago-Bernabeu lors de la 5e journée de la deuxième phase (groupe C), est désormais maître de son destin dans la Ligue des champions de soccer et surtout a retrouvé un niveau de jeu enthousiasmant qui justifie toutes les ambitions.
"On peut dire ce qu'on veut du niveau de jeu du Milan AC (déjà qualifié avant la rencontre). Mais nous avons été présents dans tous les compartiments du jeu, avons fait preuve de solidarité et lorsque le Real joue ainsi aucune équipe ne peut rivaliser", jubilait le Français Claude Makelele à la fin de la rencontre, alors que son entraîneur Vicente del Bosque soulignait que le Real avait su allier "bonne organisation défensive et brio en attaque".
Après plusieurs semaines de matches moyens avec des scores parfois flatteurs au vu du niveau de jeu, le Real a montré son plus beau visage mercredi avec trois buts de génie, à la fois somme de travail collectif et de gestes individuels hors du commun. Il est difficile de trouver des bémols après une telle prestation. Le terme "galactique" utilisé par la presse en raison de la constellation de stars dans l'équipe (Luis Figo, Zinédine Zidane, Raul, Ronaldo, Roberto Carlos) a paru pleinement justifié mercredi.
Gagner à Moscou
Le Milan AC, qui compte lui aussi une belle brochette d'individualités, de Rivaldo à Paolo Maldini, en passant par Andrei Shevchenko ou Clarence Seedorf, ne s'est que très peu approché du but du Real, qui s'est en revanche créé des occasions aussi nombreuses que nettes.
Mercredi, il semble que tout a réussi au grand club madrilène, sur les trois buts mais aussi avec des contrôles d'exception de Zidane, capable de dompter tout ballon rétif, des éclairs et dribbles de Raul dans une forme resplendissante mais aussi des transversales de 40 m signées Guti, des ouvertures en profondeur au millimètre d'Ivan Helguera ou des interventions ciselées de Roberto Carlos...
Toutefois, le début laborieux dans cette même compétition avec le match nul (2-2) de cette même équipe dans le même stade face à un adversaire moins huppé, le Lokomotiv Moscou, oblige les Madrilènes à se déplacer à Moscou avec toute l'artillerie et l'obligation de gagner s'ils ne veulent pas avoir à jouer avec une oreillette branchée sur le match Milan AC-Borussia.
"Nous avons fait un grand pas en avant mais nous ne sommes pas encore en quarts de finale, estimait Raul. Il nous faut penser que le Borussia va battre Milan et donc que nous devons gagner en Russie. Mais après un match comme celui-ci, nous n'avons pas le droit de perdre à Moscou".
"On peut dire ce qu'on veut du niveau de jeu du Milan AC (déjà qualifié avant la rencontre). Mais nous avons été présents dans tous les compartiments du jeu, avons fait preuve de solidarité et lorsque le Real joue ainsi aucune équipe ne peut rivaliser", jubilait le Français Claude Makelele à la fin de la rencontre, alors que son entraîneur Vicente del Bosque soulignait que le Real avait su allier "bonne organisation défensive et brio en attaque".
Après plusieurs semaines de matches moyens avec des scores parfois flatteurs au vu du niveau de jeu, le Real a montré son plus beau visage mercredi avec trois buts de génie, à la fois somme de travail collectif et de gestes individuels hors du commun. Il est difficile de trouver des bémols après une telle prestation. Le terme "galactique" utilisé par la presse en raison de la constellation de stars dans l'équipe (Luis Figo, Zinédine Zidane, Raul, Ronaldo, Roberto Carlos) a paru pleinement justifié mercredi.
Gagner à Moscou
Le Milan AC, qui compte lui aussi une belle brochette d'individualités, de Rivaldo à Paolo Maldini, en passant par Andrei Shevchenko ou Clarence Seedorf, ne s'est que très peu approché du but du Real, qui s'est en revanche créé des occasions aussi nombreuses que nettes.
Mercredi, il semble que tout a réussi au grand club madrilène, sur les trois buts mais aussi avec des contrôles d'exception de Zidane, capable de dompter tout ballon rétif, des éclairs et dribbles de Raul dans une forme resplendissante mais aussi des transversales de 40 m signées Guti, des ouvertures en profondeur au millimètre d'Ivan Helguera ou des interventions ciselées de Roberto Carlos...
Toutefois, le début laborieux dans cette même compétition avec le match nul (2-2) de cette même équipe dans le même stade face à un adversaire moins huppé, le Lokomotiv Moscou, oblige les Madrilènes à se déplacer à Moscou avec toute l'artillerie et l'obligation de gagner s'ils ne veulent pas avoir à jouer avec une oreillette branchée sur le match Milan AC-Borussia.
"Nous avons fait un grand pas en avant mais nous ne sommes pas encore en quarts de finale, estimait Raul. Il nous faut penser que le Borussia va battre Milan et donc que nous devons gagner en Russie. Mais après un match comme celui-ci, nous n'avons pas le droit de perdre à Moscou".