Manchester City s'est qualifié mercredi pour la première fois en quart de finale de la Ligue des champions grâce à un match beaucoup plus maîtrisé que brillant contre le Dynamo (0-0) qu'il avait battu 3-1 à l'aller à Kiev.

Après avoir buté deux fois sur Barcelone les deux années précédentes, les Citizens deviennent ainsi la septième équipe anglaise à rejoindre le « Grand 8 » européen dans l'histoire.

Mais ce n'est pas sa prestation insipide toute en gestion à l'Etihad Stadium qui fera de l'équipe de Manuel Pellegrini l'un des favoris du prochain tour.

Attentistes et/ou peu en confiance avec leurs deux petites victoires seulement lors des neuf derniers matchs, les Anglais se sont contentés de gérer tranquillement leur avantage sans prendre le moindre risque contre le champion d'Ukraine.

Avec un peu plus de densité offensive, l'équipe de Serguei Rebrov aurait pourtant pu faire douter un peu plus son adversaire mais Yarmolenko était un peu seul pour cela.

Hart a tout de même dû intervenir deux fois en catastrophe en fin de match dans une défense toujours aussi peu rassurante...

Les Mancuniens n'ont quant à eux apporté le danger qu'autour de l'heure de jeu lorsque Agüero a trop croisé son tir puis que Navas a trouvé la base du poteau dans une position similaire.

Le soufflé est toutefois rapidement retombé.

Yaya Touré était pourtant de retour et a évolué à une position intéressante de meneur alors que Sterling était une nouvelle fois remplaçant.

Le Dynamo, qui s'était réinvité en 8e pour la première fois depuis sa demi-finale de 1999, s'arrête donc là, tandis que City, qu'il avait éliminé au même niveau en C3 en 2011, poursuit sa route.

Sur son banc, Pellegrini a pourtant connu un début de match agité car, à cinq jours du grand derby contre United, l'entraîneur du 4e de Premier League actuellement pointé à 12 longueurs du leader, a dû procéder au remplacement de ses deux défenseurs centraux après 23 minutes de jeu seulement.

Kompany a en effet rechuté dès la 5e minute, imité moins de 20 minutes plus tard par Otamendi, touché dans un choc. Et ni Mangala ni Demichelis n'ont vraiment tiré ensuite leur épingle du jeu.

Alors que les carottes semblent déjà cuites en championnat, c'est la seule mauvaise nouvelle de la soirée mais elle est d'importance en vue de la fin de saison.

La manche retour fut en revanche beaucoup plus irrespirable pour l'Atletico Madrid. Malgré plusieurs occasions franches, par Antoine Griezmann (15e) et Fernando Torres (72e, 86e), l'Atletico a été poussé jusqu'aux tirs au but par un PSV très solide en défense et qui a aussi touché le poteau par Jürgen Locadia (58e).