Ligue des Champions: rien n'est encore joué
Soccer mercredi, 23 févr. 2005. 11:13 jeudi, 12 déc. 2024. 04:27
PARIS (AFP) - A l'image des courtes défaites de Monaco à Eindhoven (1-0) et de la Juventus à Madrid (1-0) mardi, les huitièmes aller de la Ligue des Champions de soccer augurent de matches retour ouverts, même si Arsenal et Leverkusen, battus 3-1 à Munich et Liverpool, auront la tâche compliquée.
Tous les espoirs sont permis pour l'AS Monaco, finaliste l'an passé, et la Juventus Turin. Battues, celles-ci n'en ont pas moins réussi à n'encaisser qu'un seul but à l'extérieur, handicap qui, au retour le 9 mars, n'a en théorie rien d'insurmontable.
"Il faudra mettre de la folie", relevait cependant Didier Deschamps, l'entraîneur de Monaco. "Pour passer ce tour, nous devrons réaliser une partie parfaite à Turin", relève pour sa part Alessandre Del Piero, le capitaine de la Juve. Les deux équipes ont en effet été nettement dominées par leurs adversaires.
Ronaldo transparent
A Santiago-Bernabeu, le Real a livré un match intense face aux Bianconeri. Si souvent montrée du doigt pour ses errements défensifs, l'équipe madrilène a cette fois-ci donné entière satisfaction à ce niveau, à l'image du défenseur central Helguera, buteur inspiré - à l'inverse d'un Ronaldo transparent -, et du milieu danois Gravesen, impeccable recrue du mercato, à la récupération.
"C'est un bon résultat mais on aurait pu faire mieux, mettre deux ou trois buts, notait après-coup Luxemburgo, l'entraîneur merengue. Mais 1-0 est un meilleur résultat que 2-1".
Quant au PSV, après avoir ouvert le score rapidement (Alex, 8), il a ensuite bien maîtrisé et géré la partie, peut-être un peu trop d'ailleurs puisqu'un second but aurait considérablement modifié la donne avant le match en Principauté.
"Le match retour, comme toujours, sera décisif, relevait Guus Hiddink, l'entraîneur du PSV. Je suis content avec ce 1-0 qui nous place en position favorable. Nous pouvons laisser venir. Cela ne veut pourtant pas dire que nous serons défensifs à l'extrême à Monaco. L'objectif sera de marquer un but très rapidement là-bas."
Marquer
Marquer un but rapidement, cela sera justement un des objectifs d'Arsenal et du Bayer Leverkusen. Nettement battues en déplacement, par le Bayern à Munich et à Liverpool (3-1), ces deux équipes n'auront guère de questions à se poser chez elle si elles veulent accéder aux quarts: il faudra inscrire deux buts au moins.
Ces deux formations auraient même pu dire quasiment adieu à la compétition si, dans les dernières minutes, menées 3 à 0, elles n'étaient pas parvenues à marquer un but qui pourra se révéler très précieux, grâce à França (90+3) pour les Allemands et Touré (88) pour les Anglais.
Le défenseur central ivoirien, maladroit, qui, justement, illustra à lui seul toutes les difficultés des Gunners face à la remarquable organisation du Bayern. Plus agressifs, plus réalistes, plus forts en résumé, les Munichois auraient même pu gagner 4 à 0 si Frings n'avait pas raté le K.O.
"C'est dommage qu'on n'ait pas exploité toutes les opportunités et qu'on ait encaissé un but juste avant la fin", déplorait Felix Magath, l'entraîneur bavarois, malgré tout très satisfait. "C'était notre plus mauvaise performance en Ligue des champions", avouait son homologue d'Arsenal, Arsène Wenger, qui n'avait auparavant pas caché que cette compétition était l'objectif N.1 du club londonien.
Heureusement pour le soccer anglais, Liverpool s'est montré bien plus à son aise. A Anfield Road, la victoire a été sans appel face au Bayer Leverkusen, même si, comme à Munich, le but marqué dans les dernières secondes pourrait coûter cher au retour.
Tous les espoirs sont permis pour l'AS Monaco, finaliste l'an passé, et la Juventus Turin. Battues, celles-ci n'en ont pas moins réussi à n'encaisser qu'un seul but à l'extérieur, handicap qui, au retour le 9 mars, n'a en théorie rien d'insurmontable.
"Il faudra mettre de la folie", relevait cependant Didier Deschamps, l'entraîneur de Monaco. "Pour passer ce tour, nous devrons réaliser une partie parfaite à Turin", relève pour sa part Alessandre Del Piero, le capitaine de la Juve. Les deux équipes ont en effet été nettement dominées par leurs adversaires.
Ronaldo transparent
A Santiago-Bernabeu, le Real a livré un match intense face aux Bianconeri. Si souvent montrée du doigt pour ses errements défensifs, l'équipe madrilène a cette fois-ci donné entière satisfaction à ce niveau, à l'image du défenseur central Helguera, buteur inspiré - à l'inverse d'un Ronaldo transparent -, et du milieu danois Gravesen, impeccable recrue du mercato, à la récupération.
"C'est un bon résultat mais on aurait pu faire mieux, mettre deux ou trois buts, notait après-coup Luxemburgo, l'entraîneur merengue. Mais 1-0 est un meilleur résultat que 2-1".
Quant au PSV, après avoir ouvert le score rapidement (Alex, 8), il a ensuite bien maîtrisé et géré la partie, peut-être un peu trop d'ailleurs puisqu'un second but aurait considérablement modifié la donne avant le match en Principauté.
"Le match retour, comme toujours, sera décisif, relevait Guus Hiddink, l'entraîneur du PSV. Je suis content avec ce 1-0 qui nous place en position favorable. Nous pouvons laisser venir. Cela ne veut pourtant pas dire que nous serons défensifs à l'extrême à Monaco. L'objectif sera de marquer un but très rapidement là-bas."
Marquer
Marquer un but rapidement, cela sera justement un des objectifs d'Arsenal et du Bayer Leverkusen. Nettement battues en déplacement, par le Bayern à Munich et à Liverpool (3-1), ces deux équipes n'auront guère de questions à se poser chez elle si elles veulent accéder aux quarts: il faudra inscrire deux buts au moins.
Ces deux formations auraient même pu dire quasiment adieu à la compétition si, dans les dernières minutes, menées 3 à 0, elles n'étaient pas parvenues à marquer un but qui pourra se révéler très précieux, grâce à França (90+3) pour les Allemands et Touré (88) pour les Anglais.
Le défenseur central ivoirien, maladroit, qui, justement, illustra à lui seul toutes les difficultés des Gunners face à la remarquable organisation du Bayern. Plus agressifs, plus réalistes, plus forts en résumé, les Munichois auraient même pu gagner 4 à 0 si Frings n'avait pas raté le K.O.
"C'est dommage qu'on n'ait pas exploité toutes les opportunités et qu'on ait encaissé un but juste avant la fin", déplorait Felix Magath, l'entraîneur bavarois, malgré tout très satisfait. "C'était notre plus mauvaise performance en Ligue des champions", avouait son homologue d'Arsenal, Arsène Wenger, qui n'avait auparavant pas caché que cette compétition était l'objectif N.1 du club londonien.
Heureusement pour le soccer anglais, Liverpool s'est montré bien plus à son aise. A Anfield Road, la victoire a été sans appel face au Bayer Leverkusen, même si, comme à Munich, le but marqué dans les dernières secondes pourrait coûter cher au retour.