Ligue des champions: rien n'est joué
Soccer jeudi, 28 avr. 2005. 11:49 jeudi, 12 déc. 2024. 15:44
PARIS (AFP) - Avec le match nul entre Chelsea et Liverpool (0-0) mercredi, et malgré la victoire du Milan AC face au PSV Eindhoven (2-0) mardi, les demi-finales aller de la Ligue des champions de soccer, très disputées, n'ont en rien auguré de l'identité des finalistes avant les matches retour.
Le très attendu choc anglais entre les +Blues+ de Chelsea et les +Reds+ de Liverpool à Stamford Bridge, loin du festival offensif espéré, a conduit à un match nul prudent qui laisse les deux formations pleine d'espoir avant le retour à Liverpool mardi prochain, comme en témoignent les réactions de leurs entraîneurs respectifs.
"J'aime beaucoup ce genre de situations, remarquait ainsi après-coup José Mourinho côté Chelsea. Je pense qu'on peut marquer là-bas, qu'on peut y gagner. Ce sera un match complètement différent pour eux, différent parce que, là, ils étaient venus pour le 0-0 (...). Je suis très confiant."
Même son de cloche pour son homologue adverse, Rafael Benitez: "Nous avons bien contrôlé tout ça, nous avons fait du très bon travail défensivement, en étant bien concentrés. Nous devons être très confiants, et nous sommes très confiants".
"Chance"
La veille, à San Siro, le Milan AC, avec le réalisme et le sang-froid qui le caractérisent, s'est certes octroyé deux buts d'avance mais son adversaire néerlandais du PSV Eindhoven n'a pas démérité, notamment au cours d'une seconde période où il a nettement été à son avantage.
"Nous avons eu un peu de chance, reconnaissait, lucide, le milieu de terrain du Milan AC, Clarence Seedorf. Mais sans elle, on ne va jamais bien loin. Au retour, il nous faudra mieux jouer. Là-bas, ça va être difficile."
C'est dire si rien n'est joué avant la seconde manche aux Pays-Bas mercredi, d'autant que la saison passée, à La Corogne, les Lombards, malgré Kaka et Shevchenko, deux joueurs très en vue mardi, s'étaient fait balayer (4-0) par le Deportivo alors qu'ils pensaient avoir "plié" la confrontation à l'aller (4-1).
"Nous nous sommes procurés six ou sept occasions de but face à l'une des meilleures défenses du monde, notait Guus Hiddink, l'entraîneur du PSV. Nous n'avons pas su les punir au bon moment alors qu'eux ont fait preuve d'un réalisme clinique devant le but."
"Alors évidemment, nous sommes déçus, poursuivait-il. Mais attention, nous ne nous rendrons pas facilement." Son équipe, n'a jamais perdu à domicile cette saison en Ligue des champions (4 victoires, 2 nuls).
Le très attendu choc anglais entre les +Blues+ de Chelsea et les +Reds+ de Liverpool à Stamford Bridge, loin du festival offensif espéré, a conduit à un match nul prudent qui laisse les deux formations pleine d'espoir avant le retour à Liverpool mardi prochain, comme en témoignent les réactions de leurs entraîneurs respectifs.
"J'aime beaucoup ce genre de situations, remarquait ainsi après-coup José Mourinho côté Chelsea. Je pense qu'on peut marquer là-bas, qu'on peut y gagner. Ce sera un match complètement différent pour eux, différent parce que, là, ils étaient venus pour le 0-0 (...). Je suis très confiant."
Même son de cloche pour son homologue adverse, Rafael Benitez: "Nous avons bien contrôlé tout ça, nous avons fait du très bon travail défensivement, en étant bien concentrés. Nous devons être très confiants, et nous sommes très confiants".
"Chance"
La veille, à San Siro, le Milan AC, avec le réalisme et le sang-froid qui le caractérisent, s'est certes octroyé deux buts d'avance mais son adversaire néerlandais du PSV Eindhoven n'a pas démérité, notamment au cours d'une seconde période où il a nettement été à son avantage.
"Nous avons eu un peu de chance, reconnaissait, lucide, le milieu de terrain du Milan AC, Clarence Seedorf. Mais sans elle, on ne va jamais bien loin. Au retour, il nous faudra mieux jouer. Là-bas, ça va être difficile."
C'est dire si rien n'est joué avant la seconde manche aux Pays-Bas mercredi, d'autant que la saison passée, à La Corogne, les Lombards, malgré Kaka et Shevchenko, deux joueurs très en vue mardi, s'étaient fait balayer (4-0) par le Deportivo alors qu'ils pensaient avoir "plié" la confrontation à l'aller (4-1).
"Nous nous sommes procurés six ou sept occasions de but face à l'une des meilleures défenses du monde, notait Guus Hiddink, l'entraîneur du PSV. Nous n'avons pas su les punir au bon moment alors qu'eux ont fait preuve d'un réalisme clinique devant le but."
"Alors évidemment, nous sommes déçus, poursuivait-il. Mais attention, nous ne nous rendrons pas facilement." Son équipe, n'a jamais perdu à domicile cette saison en Ligue des champions (4 victoires, 2 nuls).