Lippi : la victoire au plus affamé
Soccer samedi, 8 juil. 2006. 15:09 jeudi, 12 déc. 2024. 21:29
DUISBOURG, Allemagne (AP) - Pour atteindre la finale de la Coupe du monde, il faut du talent et des grands joueurs, mais c'est la "faim" qui décidera qui de l'Italie ou de la France remportera le Mondial allemand dimanche à Berlin, a estimé samedi le sélectionneur italien Marcello Lippi.
"Nous n'avons rien gagné", a souligné le coach des Azzurri en conférence de presse, en référence au sacre de plusieurs joueurs français en 1998. "Demain, nous allons nous asseoir à une table luxueuse et on verra qui a le plus faim. Techniquement, les deux équipes se valent".
Alors que l'Italie se prépare à fêter ses joueurs quel que soit le résultat du match de dimanche, Marcello Lippi a estimé que seule la victoire était acceptable.
"Je veux être clair sur une chose, a-t-il prévenu. Quand j'entends les gens parler de fête quelle que soit la tournure que vont prendre les choses, cela me dérange. Si nous perdons, on ne voudra pas faire la fête. Etre arrivé si loin et ne pas gagner me mettrait vraiment en colère demain".
"Quand aura-t-on à nouveau une occasion comme celle-là dans notre vie?", a-t-il ajouté.
Avant la victoire 2-0 face à l'Allemagne en demi-finale, Lippi avait qualifié cette rencontre de "match de tous les matches" en référence aux précédentes confrontations entre les deux équipes qui avaient fait l'histoire du soccer.
Samedi, il a jugé la France "plus forte que l'Allemagne".
"L'Allemagne est très forte et très jeune, mais elle n'a pas l'expérience dont dispose la France à l'heure actuelle", a-t-il expliqué.
Le sélectionneur italien a également évoqué la tactique qu'il entendait adopter pour contrer Zinédine Zidane, qui jouera son dernier match professionnel dimanche et qu'il a entraîné à la Juventus de Turin.
En quart de finale du Mondial 1998 (victoire de la France aux tirs au but), Gianluca Pessotto avait peiné dans son marquage sur le meneur de jeu français. Après la finale de l'Euro 2000 (victoire de la France 2-1 sur but en or), le président du Conseil italien de l'époque, Silvio Berlusconi, avait téléphoné au sélectionneur Dino Zoff pour critiquer ses choix concernant Zidane. Zoff avait ensuite démissionné.
Selon les dernières tendances, Lippi envisagerait de mettre le milieu de terrain Gennaro Gattuso au marquage individuel sur Zidane dimanche soir.
"On ne se concentre jamais assez sur l'importance d'un joueur a-t-il justifié samedi. Sans oublier les autres joueurs, bien sûr, parce que cela serait la plus grosse des erreurs.
[[PUBPC]]
"Nous n'avons rien gagné", a souligné le coach des Azzurri en conférence de presse, en référence au sacre de plusieurs joueurs français en 1998. "Demain, nous allons nous asseoir à une table luxueuse et on verra qui a le plus faim. Techniquement, les deux équipes se valent".
Alors que l'Italie se prépare à fêter ses joueurs quel que soit le résultat du match de dimanche, Marcello Lippi a estimé que seule la victoire était acceptable.
"Je veux être clair sur une chose, a-t-il prévenu. Quand j'entends les gens parler de fête quelle que soit la tournure que vont prendre les choses, cela me dérange. Si nous perdons, on ne voudra pas faire la fête. Etre arrivé si loin et ne pas gagner me mettrait vraiment en colère demain".
"Quand aura-t-on à nouveau une occasion comme celle-là dans notre vie?", a-t-il ajouté.
Avant la victoire 2-0 face à l'Allemagne en demi-finale, Lippi avait qualifié cette rencontre de "match de tous les matches" en référence aux précédentes confrontations entre les deux équipes qui avaient fait l'histoire du soccer.
Samedi, il a jugé la France "plus forte que l'Allemagne".
"L'Allemagne est très forte et très jeune, mais elle n'a pas l'expérience dont dispose la France à l'heure actuelle", a-t-il expliqué.
Le sélectionneur italien a également évoqué la tactique qu'il entendait adopter pour contrer Zinédine Zidane, qui jouera son dernier match professionnel dimanche et qu'il a entraîné à la Juventus de Turin.
En quart de finale du Mondial 1998 (victoire de la France aux tirs au but), Gianluca Pessotto avait peiné dans son marquage sur le meneur de jeu français. Après la finale de l'Euro 2000 (victoire de la France 2-1 sur but en or), le président du Conseil italien de l'époque, Silvio Berlusconi, avait téléphoné au sélectionneur Dino Zoff pour critiquer ses choix concernant Zidane. Zoff avait ensuite démissionné.
Selon les dernières tendances, Lippi envisagerait de mettre le milieu de terrain Gennaro Gattuso au marquage individuel sur Zidane dimanche soir.
"On ne se concentre jamais assez sur l'importance d'un joueur a-t-il justifié samedi. Sans oublier les autres joueurs, bien sûr, parce que cela serait la plus grosse des erreurs.
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