Liverpool a raison d'Arsenal
Soccer mardi, 8 avr. 2008. 17:06 dimanche, 15 déc. 2024. 08:52
LIVERPOOL - Liverpool a su surmonter un début de match cataclysmique et une égalisation dans une fin de match complètement folle (4-2) pour battre Arsenal mardi en quart de finale retour de la Ligue des Champions et gagner son ticket pour le dernier carré de la compétition.
Liverpool affrontera Chelsea, qui a éliminé Fenerbahce, pour une revanche de 2007.
Quand Adebayor a ramené son équipe à 2-2 sur un contre amorcé par Walcott consécutif à un ballon perdu par Gerrard (84), il pensait avoir fait l'essentiel après le 1-1 de l'aller.
Mais quelques secondes plus tard, Touré accrochait bêtement Babel dans la surface, et Gerrard ne ratait pas l'occasion de se racheter pour inviter son équipe dans sa troisième demi-finale en quatre ans (86), avant que Babel n'achève les Gunners en contre (90+2).
La fin de saison s'annonce morose pour les Gunners après cette quatrième élimination en cinq quarts de finale, sans doute la plus cruelle. Elle confirme leur réputation d'équipe plaisante mais incapable de répondre présente dans les grandes occasions.
Pourtant en début de match, c'est le vieux routier qui montrait une inhabituelle fébrilité: Alonso et Mascherano perdaient le ballon (2 et 4), Reina et Hyypiä dégageaient sur Eboué et Hleb (3 et 5), Adebayor partait régulièrement dans le dos de la défense...
L'ouverture du score n'était qu'une question de temps pour une équipe qui avait retrouvé sa fluidité.
Décision sur KO
Reina sauvait devant Adebayor mais Alonso dégageait dans l'axe. Flamini récupérait (de l'épaule, disait l'arbitre, du bras, s'étranglait Anfield). Après un relais de Fabregas, Hleb servait Diaby, excentré à droite, qui trompait d'une frappe puissante le gardien, pas exemplaire (13).
Liverpool, pas réputé pour faire le jeu, semblait désorganisée. Mais, alors qu'ils entamaient des passes à dix chambreuses, les Londoniens, au lieu d'enfoncer la tête des locaux sous l'eau, leur lançaient une ligne de vie.
Almunia claquait un centre contré d'Aurelio et sur le corner, Senderos laissait tranquillement Hyypiä égaliser de la tête (30, 1-1).
La sortie sur blessure (cheville) de l'homme à tout faire d'Arsenal, Flamini (40), semblait un aussi mauvais présage que le changement de physionomie d'un match moins esthétique, plus rugueux, convenant à la puissance athlétique de Liverpool.
Les occasions se faisaient rares. La décision devait se faire sur KO, sans qu'il soit possible de prévoir l'identité de celui qui finirait au tapis, les puncheurs du nord ou les esthètes de la capitale.
Fernando Torres adressait une droite douloureuse, récupérant un long ballon à gauche de la surface, se retournant pour envoyer une fusée dans la lucarne d'Almunia (69, 2-1). Le coup était sévère, mais pas mortel. Un but d'Arsenal et les visiteurs passaient.
Après avoir vendangé en duel avec Reina (73), c'est ce que pensait avoir fait Adebayor. Mais le dernier mot était pour Gerrard et Babel.
Liverpool affrontera Chelsea, qui a éliminé Fenerbahce, pour une revanche de 2007.
Quand Adebayor a ramené son équipe à 2-2 sur un contre amorcé par Walcott consécutif à un ballon perdu par Gerrard (84), il pensait avoir fait l'essentiel après le 1-1 de l'aller.
Mais quelques secondes plus tard, Touré accrochait bêtement Babel dans la surface, et Gerrard ne ratait pas l'occasion de se racheter pour inviter son équipe dans sa troisième demi-finale en quatre ans (86), avant que Babel n'achève les Gunners en contre (90+2).
La fin de saison s'annonce morose pour les Gunners après cette quatrième élimination en cinq quarts de finale, sans doute la plus cruelle. Elle confirme leur réputation d'équipe plaisante mais incapable de répondre présente dans les grandes occasions.
Pourtant en début de match, c'est le vieux routier qui montrait une inhabituelle fébrilité: Alonso et Mascherano perdaient le ballon (2 et 4), Reina et Hyypiä dégageaient sur Eboué et Hleb (3 et 5), Adebayor partait régulièrement dans le dos de la défense...
L'ouverture du score n'était qu'une question de temps pour une équipe qui avait retrouvé sa fluidité.
Décision sur KO
Reina sauvait devant Adebayor mais Alonso dégageait dans l'axe. Flamini récupérait (de l'épaule, disait l'arbitre, du bras, s'étranglait Anfield). Après un relais de Fabregas, Hleb servait Diaby, excentré à droite, qui trompait d'une frappe puissante le gardien, pas exemplaire (13).
Liverpool, pas réputé pour faire le jeu, semblait désorganisée. Mais, alors qu'ils entamaient des passes à dix chambreuses, les Londoniens, au lieu d'enfoncer la tête des locaux sous l'eau, leur lançaient une ligne de vie.
Almunia claquait un centre contré d'Aurelio et sur le corner, Senderos laissait tranquillement Hyypiä égaliser de la tête (30, 1-1).
La sortie sur blessure (cheville) de l'homme à tout faire d'Arsenal, Flamini (40), semblait un aussi mauvais présage que le changement de physionomie d'un match moins esthétique, plus rugueux, convenant à la puissance athlétique de Liverpool.
Les occasions se faisaient rares. La décision devait se faire sur KO, sans qu'il soit possible de prévoir l'identité de celui qui finirait au tapis, les puncheurs du nord ou les esthètes de la capitale.
Fernando Torres adressait une droite douloureuse, récupérant un long ballon à gauche de la surface, se retournant pour envoyer une fusée dans la lucarne d'Almunia (69, 2-1). Le coup était sévère, mais pas mortel. Un but d'Arsenal et les visiteurs passaient.
Après avoir vendangé en duel avec Reina (73), c'est ce que pensait avoir fait Adebayor. Mais le dernier mot était pour Gerrard et Babel.