Liverpool-Besiktas : la peur bleue des Reds
Soccer lundi, 5 nov. 2007. 14:09 dimanche, 15 déc. 2024. 13:32
LIVERPOOL - Après trois matches très décevants, Liverpool n'a plus le choix s'il veut se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions: il lui faut gagner ses trois dernières rencontres, en commençant par celle face à Besiktas mardi à Anfield.
Liverpool a peur. La moitié rouge de la ville, celle qui supporte Liverpool, retiendra son souffle mardi soir.
Car mardi soir, peu avant 23 heures, Liverpool, vice-champion d'Europe en titre, cinq fois sacré, peut être éliminé de la Ligue des champions. Tout autre résultat qu'une victoire à Anfield face à Besiktas et les Reds seront sortis dès le premier tour. Humiliante élimination.
Battre les Turcs, dans ce qui serait le premier volet de son héroïque trilogie, devrait normalement être dans les cordes de Liverpool mais avec cette équipe, personne n'est plus sûr de rien.
Ni les supporteurs, ni les joueurs, ni même Rafael Benitez. Steven Gerrard a beau affirmer que ses partenaires et lui sont convaincus qu'ils vont se qualifier, la vérité est que les Reds doutent, d'eux, de leur jeu et de leur manageur.
"Abandonner ou nous apitoyer sur notre sort est quelque chose à laquelle nous n'avons même pas pensé. C'est une énorme montagne que nous avons à franchir. Ce sont trois finales de Coupe que nous allons jouer et nous avons la conviction que nous allons nous qualifier. Nous avons déjà été dans cette situation par le passé et nous nous en sommes toujours sortis", a confié le capitaine, Steven Gerrard.
Insipides
Seulement cette fois, la situation semble être bien plus difficile, voire même insurmontable au vu des récentes performances produites depuis plusieurs semaines.
Les Reds ne parviennent pas à mettre leur jeu dans le bon sens. Certes, ils sont toujours invaincus en championnat mais leurs prestations sont insipides, sans créativité, ni imagination.
Et une élimination au premier tour de la C1 aurait des répercussions presque catastrophiques. Financièrement déjà, après avoir lancé le très coûteux plan de construction du nouveau stade et après avoir dépensé plus de 75 M EUR en transfert l'été dernier.
Mentalement ensuite, car relégué en septième position de la Premier League, les partenaires de Steven Gerrard doutent et peinent à marquer dans le jeu par manque d'efficacité collective.
"Ce ne sera pas la fin du monde si on ne se qualifie pas" a pourtant tenté de minimiser Rafael Benitez, comme à son habitude quand il est sous pression. Avant de reconnaître tout de même que ce match est "important pour des raisons financières" puis de prévenir: "si on aborde cette rencontre sous pression alors nous allons faire des erreurs."
Ces mêmes erreurs qui ont précipité l'équipe au bord de l'élimination. Comme tous les supporteurs du club à travers le monde, le manageur espagnol va prier pour que ses joueurs se montrent enfin à la hauteur de leur standing et qu'ils se relancent dans cette Ligue des champions. Il ne sera toujours pas trop tard.
Liverpool a peur. La moitié rouge de la ville, celle qui supporte Liverpool, retiendra son souffle mardi soir.
Car mardi soir, peu avant 23 heures, Liverpool, vice-champion d'Europe en titre, cinq fois sacré, peut être éliminé de la Ligue des champions. Tout autre résultat qu'une victoire à Anfield face à Besiktas et les Reds seront sortis dès le premier tour. Humiliante élimination.
Battre les Turcs, dans ce qui serait le premier volet de son héroïque trilogie, devrait normalement être dans les cordes de Liverpool mais avec cette équipe, personne n'est plus sûr de rien.
Ni les supporteurs, ni les joueurs, ni même Rafael Benitez. Steven Gerrard a beau affirmer que ses partenaires et lui sont convaincus qu'ils vont se qualifier, la vérité est que les Reds doutent, d'eux, de leur jeu et de leur manageur.
"Abandonner ou nous apitoyer sur notre sort est quelque chose à laquelle nous n'avons même pas pensé. C'est une énorme montagne que nous avons à franchir. Ce sont trois finales de Coupe que nous allons jouer et nous avons la conviction que nous allons nous qualifier. Nous avons déjà été dans cette situation par le passé et nous nous en sommes toujours sortis", a confié le capitaine, Steven Gerrard.
Insipides
Seulement cette fois, la situation semble être bien plus difficile, voire même insurmontable au vu des récentes performances produites depuis plusieurs semaines.
Les Reds ne parviennent pas à mettre leur jeu dans le bon sens. Certes, ils sont toujours invaincus en championnat mais leurs prestations sont insipides, sans créativité, ni imagination.
Et une élimination au premier tour de la C1 aurait des répercussions presque catastrophiques. Financièrement déjà, après avoir lancé le très coûteux plan de construction du nouveau stade et après avoir dépensé plus de 75 M EUR en transfert l'été dernier.
Mentalement ensuite, car relégué en septième position de la Premier League, les partenaires de Steven Gerrard doutent et peinent à marquer dans le jeu par manque d'efficacité collective.
"Ce ne sera pas la fin du monde si on ne se qualifie pas" a pourtant tenté de minimiser Rafael Benitez, comme à son habitude quand il est sous pression. Avant de reconnaître tout de même que ce match est "important pour des raisons financières" puis de prévenir: "si on aborde cette rencontre sous pression alors nous allons faire des erreurs."
Ces mêmes erreurs qui ont précipité l'équipe au bord de l'élimination. Comme tous les supporteurs du club à travers le monde, le manageur espagnol va prier pour que ses joueurs se montrent enfin à la hauteur de leur standing et qu'ils se relancent dans cette Ligue des champions. Il ne sera toujours pas trop tard.