ROME (AFP) - L'entraîneur de l'Inter Milan Roberto Mancini a vivement critiqué les stars défaillantes de son équipe à commencer par les attaquants, avant le quart de finale aller de la Ligue des Champions de soccer, mercredi à Milan face aux Espagnols de Villarreal.

Le buteur brésilien Adriano est la cible principale, mais non la seule, de la vindicte de Mancini. Sa baisse de forme a coïncidé avec la chute de l'Inter, désormais à 13 points de la Juventus Turin, leader du Championnat, et il pourrait débuter sur le banc la rencontre de mercredi.

"Je ne stigmatise pas Adriano", a déclaré Mancini sur le site internet du club après la défaite des siens à Parme, samedi. "Une équipe est composée de défenseurs qui défendent, de milieux de terrain qui doivent ouvrir le jeu pour les buteurs et d'attaquants qui doivent marquer. Mais il y a des fois où les buteurs ne marquent pas et, dans ce cas, doivent travailler pour l'équipe", a-t-il ajouté.
Adriano, 24 ans, a inscrit seulement trois buts cette saison.

"Il ne faut pas parler d'individualités telles qu'Adriano, Alvaro Recoba, Julio Cruz ou Obafemi Martins, il faut parler de l'équipe en général", a poursuivi Mancini. "Mon seul souci est que l'équipe a des problèmes à marquer."

Villarreal croit en une surprise

Outre Adriano en effet, l'attaque milanaise est plombée par le manque de rendement du Nigérian Obafemi Martins, auteur de deux buts seulement cette année.

Pour compliquer encore la tâche de Mancini, le Portugais Luis Figo sera encore absent à San Siro, victime d'une douleur au mollet.

En face, l'attaquant uruguayen de Villarreal, Diego Forlan, auteur de huit buts en Championnat et d'un en Ligue des Champions, estime que son équipe est capable de créer la surprise: "L'Inter est favori et tout parle pour eux: l'histoire, l'expérience et une équipe talentueuse. Mais le soccer est un sport où l'équipe la plus forte ne gagne pas à tous les coups."

Villarreal, qui dispute la première Ligue des Champions de son histoire, sera cependant privé d'Alessio Tacchinardi, Josico et Rodolfo Arruabarrena, tous suspendus. Mais selon Tacchinardi, arrivé l'été dernier en Espagne après onze saisons à la Juventus Turin, la pression pèse sur les Italiens. "C'est David contre Goliath, et nous n'avons rien à perdre" dit le milieu international italien.