ManU passe l'Inter sans trembler
Soccer mercredi, 11 mars 2009. 17:52 samedi, 14 déc. 2024. 19:54
MANCHESTER - Le tenant du titre, Manchester United, a passé sans souci l'obstacle de l'Inter Milan, battu 2-0 mercredi dans un huitième de finale retour de Ligue des Champions parfois annoncé comme une finale avant l'heure mais où le suspense a fait long feu.
En cinq visites à Old Trafford, l'entraîneur milanais Jose Mourinho ne s'était incliné qu'une fois. Il s'y était qualifié au même stade de la compétition en 2004 avec Porto grâce à un but en fin de match de Costinha (1-1). Cette fois, il n'y a pas eu de miracle. Malgré quelques bons passages pour son équipe, Manchester était trop fort, trop précis, trop réaliste.
Les buts qui s'étaient refusés à leur domination de l'aller (0-0), les Mancuniens les ont inscrits à la quatrième minute de chaque mi-temps, de la tête, par Nemanja Vidic (4) puis Cristiano Ronaldo (49).
A la réception d'un corner de Ryan Giggs, le Serbe profitait de l'apathie de Patrick Vieira pour "fusiller" le malheureux Julio Cesar (1-0), à qui le Portugais ne laissait pas plus de chance sur un centre de Wayne Rooney, même si Dimitar Berbatov était sans doute hors jeu (2-0).
La barre et le poteau
Ces deux buts illustraient les carences de la charnière italienne, privée de Marco Materazzi et Nicolas Burdisso, blessés en championnat samedi. Avec un tel handicap, il était difficile de rêver d'exploit face à une équipe qui n'a encaissé que trois buts en Ligue des Champions et douze en championnat cette saison.
Mais les Italiens peuvent entretenir quelques regrets: à l'exception de duels perdus par John O'Shea (38) et Dimitar Berbatov (60) devant Julio Cesar qui boxait un coup franc de Ronaldo (85), ils ont eu les meilleures occasions.
Mais la malchance et un manque de précision leur ont été fatals. La barre et le poteau ont repoussé une tête piquée de Zlatan Ibrahimovic sur un coup franc de la droite de Maicon (29) puis une volée acrobatique d'Adriano sur un centre d'Esteban Cambiasso (59).
Et le cadre a échappé d'un rien à la frappe flottante de Dejan Stankovic (37) et au tir croisé d'Ibrahimovic (40). Insuffisant pour dissimuler qu'entre le leader de la Premier League et celui du Calcio, l'écart de niveau est apparu criant, à Milan comme à Manchester.
En cinq visites à Old Trafford, l'entraîneur milanais Jose Mourinho ne s'était incliné qu'une fois. Il s'y était qualifié au même stade de la compétition en 2004 avec Porto grâce à un but en fin de match de Costinha (1-1). Cette fois, il n'y a pas eu de miracle. Malgré quelques bons passages pour son équipe, Manchester était trop fort, trop précis, trop réaliste.
Les buts qui s'étaient refusés à leur domination de l'aller (0-0), les Mancuniens les ont inscrits à la quatrième minute de chaque mi-temps, de la tête, par Nemanja Vidic (4) puis Cristiano Ronaldo (49).
A la réception d'un corner de Ryan Giggs, le Serbe profitait de l'apathie de Patrick Vieira pour "fusiller" le malheureux Julio Cesar (1-0), à qui le Portugais ne laissait pas plus de chance sur un centre de Wayne Rooney, même si Dimitar Berbatov était sans doute hors jeu (2-0).
La barre et le poteau
Ces deux buts illustraient les carences de la charnière italienne, privée de Marco Materazzi et Nicolas Burdisso, blessés en championnat samedi. Avec un tel handicap, il était difficile de rêver d'exploit face à une équipe qui n'a encaissé que trois buts en Ligue des Champions et douze en championnat cette saison.
Mais les Italiens peuvent entretenir quelques regrets: à l'exception de duels perdus par John O'Shea (38) et Dimitar Berbatov (60) devant Julio Cesar qui boxait un coup franc de Ronaldo (85), ils ont eu les meilleures occasions.
Mais la malchance et un manque de précision leur ont été fatals. La barre et le poteau ont repoussé une tête piquée de Zlatan Ibrahimovic sur un coup franc de la droite de Maicon (29) puis une volée acrobatique d'Adriano sur un centre d'Esteban Cambiasso (59).
Et le cadre a échappé d'un rien à la frappe flottante de Dejan Stankovic (37) et au tir croisé d'Ibrahimovic (40). Insuffisant pour dissimuler qu'entre le leader de la Premier League et celui du Calcio, l'écart de niveau est apparu criant, à Milan comme à Manchester.