Marcel Desailly regrette la disparition du but en or
Soccer jeudi, 24 juin 2004. 15:28 dimanche, 15 déc. 2024. 14:39
LISBONNE (AP) - Marcel Desailly a regretté jeudi que l'Euro 2004 soit la dernière compétition internationale où sera appliquée en prolongations à partir des quarts de finale le système du "but en or" ou du "but en argent".
"Avec le "but en or", l'équipe de France a vécu une belle expérience, je regrette que ça disparaisse", a déclaré à Lisbonne le capitaine des Bleus aux 116 sélections internationales.
La France a en effet souvent profité des ces "prolongations couperet" pour sceller ses succès.
En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, le "but en or" offre la victoire à la première équipe qui marque en prolongations.
Le "président" Laurent Blanc avait été le premier joueur à inscrire un "but en or" en Coupe du monde, en 1998, en 8es de finale face au Paraguay. En 2000, la France a gagné sa demi-finale de l'Euro face au Portugal sur un "but en or", un penalty de Zinédine Zidane, puis la finale face à l'Italie sur un "but en or" de David Trezeguet.
Cette formule jugée trop définitive a été adoucie par l'UEFA en 2003 par l'introduction du "but en argent". Si un but est inscrit en première prolongation de 15 minutes, l'autre équipe dispose du temps restant pour égaliser. Si elle y parvient, les deux formations disputent la deuxième prolongation de 15 minutes. En cas de nouvelle égalité, les tirs au but sont effectués.
"Le "but en or" permettait de mettre le jeu vers l'avant plutôt que d'attendre la série de tirs au but, je voyais ça positivement", a expliqué Marcel Desailly.
La FIFA avait testé le but en or il y a dix ans avec les Espoirs. En 1996, lors du championnat d'Europe des nations, l'Allemagne avait été sacrée en battant en finale la République tchèque sur un "but en or" d'Oliver Bierhoff.
La Fédération internationale de football (FIFA) a décidé en février dernier de revenir à partir du mois de juillet 2004 à l'ancien système des prolongations de deux fois 15 minutes, puis des tirs au but pour départager deux équipes à égalité.
"Avec le "but en or", l'équipe de France a vécu une belle expérience, je regrette que ça disparaisse", a déclaré à Lisbonne le capitaine des Bleus aux 116 sélections internationales.
La France a en effet souvent profité des ces "prolongations couperet" pour sceller ses succès.
En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, le "but en or" offre la victoire à la première équipe qui marque en prolongations.
Le "président" Laurent Blanc avait été le premier joueur à inscrire un "but en or" en Coupe du monde, en 1998, en 8es de finale face au Paraguay. En 2000, la France a gagné sa demi-finale de l'Euro face au Portugal sur un "but en or", un penalty de Zinédine Zidane, puis la finale face à l'Italie sur un "but en or" de David Trezeguet.
Cette formule jugée trop définitive a été adoucie par l'UEFA en 2003 par l'introduction du "but en argent". Si un but est inscrit en première prolongation de 15 minutes, l'autre équipe dispose du temps restant pour égaliser. Si elle y parvient, les deux formations disputent la deuxième prolongation de 15 minutes. En cas de nouvelle égalité, les tirs au but sont effectués.
"Le "but en or" permettait de mettre le jeu vers l'avant plutôt que d'attendre la série de tirs au but, je voyais ça positivement", a expliqué Marcel Desailly.
La FIFA avait testé le but en or il y a dix ans avec les Espoirs. En 1996, lors du championnat d'Europe des nations, l'Allemagne avait été sacrée en battant en finale la République tchèque sur un "but en or" d'Oliver Bierhoff.
La Fédération internationale de football (FIFA) a décidé en février dernier de revenir à partir du mois de juillet 2004 à l'ancien système des prolongations de deux fois 15 minutes, puis des tirs au but pour départager deux équipes à égalité.