Marseille prend une option sur l'Inter
Soccer mercredi, 22 févr. 2012. 17:24 jeudi, 12 déc. 2024. 06:55
MARSEILLE - Grâce à un réalisme à l'italienne et à une grande force de caractère, Marseille l'a emporté en toute fin match face à l'Inter Milan (1-0) sur une tête d'André Ayew dans le temps additionnel, mercredi au stade Vélodrome, en 8e de finale aller de la Ligue des champions.
Éliminé l'an passé au même stade de la compétition après avoir concédé le nul (0-0) à l'aller sur sa pelouse, l'OM prend donc un avantage qui peut s'avérer déterminant le 13 mars au match retour.
Mais que Deschamps avait raison : cette équipe milanaise, qui restait sur quatre défaites et un nul, compte assez de joueurs d'expérience pour relever la tête lors des grands matchs. Et un score de parité au coup de sifflet final n'aurait été une injustice pour aucune des deux équipes.
En l'absence de Loïc Rémy, blessé à la cuisse droite et que l'OM espère retrouver d'ici le retour, Didier Deschamps avait aligné sans surprise à la pointe de l'attaque le Brésilien Brandao, en pleine réussite en ce moment (cinq buts en six matchs).
Le Ghanéen André Ayew, meilleur buteur marseillais cette saison en C1 (trois buts), occupait le côté gauche de l'attaque, tandis que Morgan Amalfitano et Mathieu Valbuena complétaient le dispositif offensif.
L'entraîneur italien Claudio Ranieri, sur la sellette en raison d'une série de cinq matches sans victoires, avait lui réservé quelques surprises.
Le milieu de terrain néerlandais Wesley Sneijder, loin de faire l'unanimité, était finalement aligné tout comme l'Argentin Mauro Zarate, qui n'avait plus joué depuis la fin novembre.
Traitement musclé
Et même si l'OM tentait de faire le jeu, les choix tactiques donnaient raison à Ranieri. Les meilleures occasions de la première période étaient incontestablement italiennes. D'abord par Forlan qui, seul, devant Mandanda, après un centre de l'Argentin Cambiasso, tirait au-dessus, aidé il est vrai par une légère intervention de Mandanda (10).
Zarate aurait aussi pu mieux exploiter un autre très bon service du même Cambiasso (36e), mais sa frappe était trop écrasée.
Par ses appels de balle incessants, le danger venait aussi le plus souvent de l'Uruguayen Diego Forlan, dont le dernier geste laissait cependant à désirer.
Face à des Interistes qui n'avaient pas connu la défaite à l'extérieur cette saison en C1 (deux victoires notamment à Lille et un nul), les Marseillais se montraient par trop timides et maladroits.
Devant l'impuissance de Brandao à qui les Italiens ont réservé un traitement musclé, Deschamps lançait Jordan Ayew à 20 minutes du terme.
Mais la minute suivante, ce sont les Italiens qui avaient l'opportunité d'ouvrir le score: à la suite d'un long coup franc de Sneijder repoussé par Azpilicueta, Stankovic, en bonne position, héritait de la balle mais sa frappe était trop molle et trouvait Mandanda.
Dans ces conditions, Marseille pouvait s'estimer heureux de conserver ce score nul. Mais André Ayew en avait décidé autrement qui reprenait victorieusement de la tête un corner de Valbuena (1-0, 90+3) et soulevait tout un stade.
Éliminé l'an passé au même stade de la compétition après avoir concédé le nul (0-0) à l'aller sur sa pelouse, l'OM prend donc un avantage qui peut s'avérer déterminant le 13 mars au match retour.
Mais que Deschamps avait raison : cette équipe milanaise, qui restait sur quatre défaites et un nul, compte assez de joueurs d'expérience pour relever la tête lors des grands matchs. Et un score de parité au coup de sifflet final n'aurait été une injustice pour aucune des deux équipes.
En l'absence de Loïc Rémy, blessé à la cuisse droite et que l'OM espère retrouver d'ici le retour, Didier Deschamps avait aligné sans surprise à la pointe de l'attaque le Brésilien Brandao, en pleine réussite en ce moment (cinq buts en six matchs).
Le Ghanéen André Ayew, meilleur buteur marseillais cette saison en C1 (trois buts), occupait le côté gauche de l'attaque, tandis que Morgan Amalfitano et Mathieu Valbuena complétaient le dispositif offensif.
L'entraîneur italien Claudio Ranieri, sur la sellette en raison d'une série de cinq matches sans victoires, avait lui réservé quelques surprises.
Le milieu de terrain néerlandais Wesley Sneijder, loin de faire l'unanimité, était finalement aligné tout comme l'Argentin Mauro Zarate, qui n'avait plus joué depuis la fin novembre.
Traitement musclé
Et même si l'OM tentait de faire le jeu, les choix tactiques donnaient raison à Ranieri. Les meilleures occasions de la première période étaient incontestablement italiennes. D'abord par Forlan qui, seul, devant Mandanda, après un centre de l'Argentin Cambiasso, tirait au-dessus, aidé il est vrai par une légère intervention de Mandanda (10).
Zarate aurait aussi pu mieux exploiter un autre très bon service du même Cambiasso (36e), mais sa frappe était trop écrasée.
Par ses appels de balle incessants, le danger venait aussi le plus souvent de l'Uruguayen Diego Forlan, dont le dernier geste laissait cependant à désirer.
Face à des Interistes qui n'avaient pas connu la défaite à l'extérieur cette saison en C1 (deux victoires notamment à Lille et un nul), les Marseillais se montraient par trop timides et maladroits.
Devant l'impuissance de Brandao à qui les Italiens ont réservé un traitement musclé, Deschamps lançait Jordan Ayew à 20 minutes du terme.
Mais la minute suivante, ce sont les Italiens qui avaient l'opportunité d'ouvrir le score: à la suite d'un long coup franc de Sneijder repoussé par Azpilicueta, Stankovic, en bonne position, héritait de la balle mais sa frappe était trop molle et trouvait Mandanda.
Dans ces conditions, Marseille pouvait s'estimer heureux de conserver ce score nul. Mais André Ayew en avait décidé autrement qui reprenait victorieusement de la tête un corner de Valbuena (1-0, 90+3) et soulevait tout un stade.