Mascherano, le messie de Maradona
Soccer vendredi, 11 juin 2010. 12:23 vendredi, 13 déc. 2024. 22:23
PRETORIA - L'Argentine, c'est Lionel Messi bien sûr, mais derrière la superstar barcelonaise se tient Javier Mascherano, clef de voûte du système créé par Diego Maradona et chargé de transmettre son message en tant qu'homme de base et capitaine.
Capitaine? Le milieu défensif a d'abord rechigné devant cet honneur lorsque, tout fraîchement nommé sélectionneur, Maradona l'a aussitôt désigné pour porter le brassard. Il ne se sentait pas l'âme d'un leader. Maradona a insisté. On ne dit pas non deux fois à Maradona.
"Mon équipe, c'est Mascherano plus dix joueurs", a déclaré le sélectionneur dès sa première conférence de presse, parlant de son nouvel homme de base comme de son "seul titulaire indiscutable". Plus qu'un Messi, plus que les grognards Javier Zanetti et Esteban Cambiasso, finalement écartés des vingt-trois pour le Mondial-2010.
Ce statut d'incontournable lui a d'ailleurs valu le surnom de "Mascherano+10", lui qui évolue pourtant dans l'ombre des vedettes. "De par mon poste et mes caractéristiques, c'est vrai que je ne recherche pas vraiment les distinctions individuelles", avoue-t-il.
Modèle: Makelele
Son rôle, c'est ratisser des ballons dans l'entrejeu, posté devant la défense. Son modèle? Le Français Claude Makelele. "Je ne voulais pas forcément lui ressembler, mais j'ai toujours eu l'impression que nous partagions une même façon de voir le jeu", relève-t-il.
Le "Jefecito" (petit chef) arrive en Afrique du Sud gonflé à bloc au sortir d'une saison en demi-teinte, au diapason de son équipe de Liverpool. Il a envie de revanche après l'élimination par l'Allemagne en quart de finale du Mondial-2006, où il était déjà titulaire.
Le parcours chaotique de l'Argentine en qualifications ne le trouble pas: "L'Espagne et le Brésil sont un cran au-dessus aujourd'hui, puisqu'ils ont obtenu un titre lors des deux dernières années. Mais c'est souvent l'équipe qui arrive à monter en puissance au fil de la compétition qui finit par l'emporter, beaucoup plus que celle qui a brillé en qualifications".
Il s'agit pour lui aussi de conjurer le mauvais sort. Qu'a gagné Mascherano? Deux titres olympiques, en 2004 et 2008, considérés comme mineurs dans un palmarès. Il a surtout perdu trois finales, les Copas America 2004 et 2007 et la Ligue des champions 2007 avec Liverpool.
Le messie de Maradona veut changer le jugement final.
Capitaine? Le milieu défensif a d'abord rechigné devant cet honneur lorsque, tout fraîchement nommé sélectionneur, Maradona l'a aussitôt désigné pour porter le brassard. Il ne se sentait pas l'âme d'un leader. Maradona a insisté. On ne dit pas non deux fois à Maradona.
"Mon équipe, c'est Mascherano plus dix joueurs", a déclaré le sélectionneur dès sa première conférence de presse, parlant de son nouvel homme de base comme de son "seul titulaire indiscutable". Plus qu'un Messi, plus que les grognards Javier Zanetti et Esteban Cambiasso, finalement écartés des vingt-trois pour le Mondial-2010.
Ce statut d'incontournable lui a d'ailleurs valu le surnom de "Mascherano+10", lui qui évolue pourtant dans l'ombre des vedettes. "De par mon poste et mes caractéristiques, c'est vrai que je ne recherche pas vraiment les distinctions individuelles", avoue-t-il.
Modèle: Makelele
Son rôle, c'est ratisser des ballons dans l'entrejeu, posté devant la défense. Son modèle? Le Français Claude Makelele. "Je ne voulais pas forcément lui ressembler, mais j'ai toujours eu l'impression que nous partagions une même façon de voir le jeu", relève-t-il.
Le "Jefecito" (petit chef) arrive en Afrique du Sud gonflé à bloc au sortir d'une saison en demi-teinte, au diapason de son équipe de Liverpool. Il a envie de revanche après l'élimination par l'Allemagne en quart de finale du Mondial-2006, où il était déjà titulaire.
Le parcours chaotique de l'Argentine en qualifications ne le trouble pas: "L'Espagne et le Brésil sont un cran au-dessus aujourd'hui, puisqu'ils ont obtenu un titre lors des deux dernières années. Mais c'est souvent l'équipe qui arrive à monter en puissance au fil de la compétition qui finit par l'emporter, beaucoup plus que celle qui a brillé en qualifications".
Il s'agit pour lui aussi de conjurer le mauvais sort. Qu'a gagné Mascherano? Deux titres olympiques, en 2004 et 2008, considérés comme mineurs dans un palmarès. Il a surtout perdu trois finales, les Copas America 2004 et 2007 et la Ligue des champions 2007 avec Liverpool.
Le messie de Maradona veut changer le jugement final.