Mauvaise blague d'un ministre italien
Soccer mercredi, 23 juin 2010. 10:36 dimanche, 15 déc. 2024. 10:50
ROME - Le chef du parti populiste italien de la Ligue du nord, Umberto Bossi, allié-clé du gouvernement Berlusconi, a présenté ses excuses mercredi à la "Nazionale" après avoir déclaré que l'équipe italienne allait "acheter" son match crucial de jeudi contre la Slovaquie au Mondial.
"Je présente mes excuses à la Nazionale", l'équipe italienne, a déclaré à l'agence Ansa, M. Bossi, interrogé par téléphone, en assurant qu'il avait voulu "faire une plaisanterie".
"C'était une blague faite à la buvette (du parlement, ndlr). Mon souhait est que les Azzurri gagnent le Mondial" en Afrique du sud, a ajouté le chef de la Ligue.
"C'était seulement une plaisanterie comme le font tous les gens qui suivent le foot quand ils sont entre amis", a ajouté M. Bossi.
Mercredi matin, la presse italienne avait fait ses gros titres sur des déclarations de Bossi datant de la veille. "Ils achèteront le match. Vous verrez, la saison prochaine il y aura des joueurs slovaques évoluant dans des clubs italiens", avait déclaré M. Bossi, qui est aussi ministre des Réformes.
Pour assurer leur qualification en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les champions du monde en titre doivent impérativement battre la Slovaquie jeudi, après deux matchs nuls contre le Paraguay (1-1) et la Nouvelle-Zélande (1-1).
Qualifiant ces déclarations de "déconcertantes et insultantes", la Fédération italienne de football avait jugé que "Bossi a dépassé les limites cette fois-ci".
La Ligue du Nord ne cesse de plaider pour plus de fédéralisme et ne goûte guère les célébrations nationales.
Depuis que la fièvre du football a pris d'assaut l'Italie, ses responsables n'ont pas caché qu'ils ne soutenaient pas l'équipe nationale. Les commentateurs de la radio du parti ont même acclamé le 15 juin le but du Paraguay contre l'Italie qui avait ouvert la marque avant l'égalisation des Azzurri.
L'un des fils de M. Bossi, Renzo, a dit qu'il ne soutiendrait pas l'équipe nationale, et un autre ministre de la Ligue du Nord a proposé de réduire les bonus de l'équipe.
L'Italie a connu un gros scandale de matches truqués en 2006 impliquant non pas la sélection mais des clubs de premier plan évoluant en première division. Au final, la Juventus Turin avait été reléguée en 2e division tandis que l'AC Milan, la Lazio Rome, la Fiorentina et la Reggina avaient également été sanctionnés pour leurs rôles dans cette affaire.
"Je présente mes excuses à la Nazionale", l'équipe italienne, a déclaré à l'agence Ansa, M. Bossi, interrogé par téléphone, en assurant qu'il avait voulu "faire une plaisanterie".
"C'était une blague faite à la buvette (du parlement, ndlr). Mon souhait est que les Azzurri gagnent le Mondial" en Afrique du sud, a ajouté le chef de la Ligue.
"C'était seulement une plaisanterie comme le font tous les gens qui suivent le foot quand ils sont entre amis", a ajouté M. Bossi.
Mercredi matin, la presse italienne avait fait ses gros titres sur des déclarations de Bossi datant de la veille. "Ils achèteront le match. Vous verrez, la saison prochaine il y aura des joueurs slovaques évoluant dans des clubs italiens", avait déclaré M. Bossi, qui est aussi ministre des Réformes.
Pour assurer leur qualification en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les champions du monde en titre doivent impérativement battre la Slovaquie jeudi, après deux matchs nuls contre le Paraguay (1-1) et la Nouvelle-Zélande (1-1).
Qualifiant ces déclarations de "déconcertantes et insultantes", la Fédération italienne de football avait jugé que "Bossi a dépassé les limites cette fois-ci".
La Ligue du Nord ne cesse de plaider pour plus de fédéralisme et ne goûte guère les célébrations nationales.
Depuis que la fièvre du football a pris d'assaut l'Italie, ses responsables n'ont pas caché qu'ils ne soutenaient pas l'équipe nationale. Les commentateurs de la radio du parti ont même acclamé le 15 juin le but du Paraguay contre l'Italie qui avait ouvert la marque avant l'égalisation des Azzurri.
L'un des fils de M. Bossi, Renzo, a dit qu'il ne soutiendrait pas l'équipe nationale, et un autre ministre de la Ligue du Nord a proposé de réduire les bonus de l'équipe.
L'Italie a connu un gros scandale de matches truqués en 2006 impliquant non pas la sélection mais des clubs de premier plan évoluant en première division. Au final, la Juventus Turin avait été reléguée en 2e division tandis que l'AC Milan, la Lazio Rome, la Fiorentina et la Reggina avaient également été sanctionnés pour leurs rôles dans cette affaire.