Ménage à quatre dans la Ligue des champions
Soccer mercredi, 12 mars 2003. 12:00 jeudi, 12 déc. 2024. 16:28
PARIS (AFP) - La 6e et dernière journée du second tour de poule de la Ligue des champions de soccer, le 19 mars, correspondra en fait à des 8e de finale entre les quatre équipes du groupe B qui n'ont pu se départager et peuvent encore toutes prétendre à une place en quarts de finale.
Paradoxalement ce sont les deux plus mal classés, Valence et la Roma qui auront l'avantage théorique de recevoir respectivement Arsenal et l'Ajax.
En revanche, dans le groupe A, Barcelone a facilement assuré son ticket contre le Bayer Leverkusen (2-0), le club allemand totalisant cinq défaites en autant de sorties mais pouvant encore jouer le rôle d'arbitre entre l'Inter Milan et Newcastle.
Le coup de Newcastle
Avec trois défaites lors de ses trois premiers matches, la Roma paraissait hors course. Erreur. Les Romains sont têtus et accrocheurs et rêvent de refaire le coup de Newcastle qui était dans la même situation après les trois premières journées de la première phase et s'est finalement qualifié.
En fait, les hommes de Fabio Capello donnent l'impression de prendre un malin plaisir à jouer avec le feu. Menés 1-0 après douze minutes et réduits à dix après l'expulsion (sévère) de leur capitaine Francesco Totti, ils ont fait parler leur expérience en pourrissant le match, puis en égalisant sur une action hyper réaliste de Cassano avant d'être à deux doigts de s'imposer (tir de Montella au dessus à la 82e) en exploitant la lourdeur de la défense d'Arsenal.
Les Gunners, qui ont concédé leur troisième nul (1-1) en trois matches à Highbury, ont ainsi confirmé qu'ils étaient incapables de prendre un match à leur compte, même s'ils restent une redoutable équipe de contres en raison de la vitesse de ses attaquants. Mais, cela est sans doute insuffisant pour espérer jouer les gros bras en Europe, d'autant plus qu'ils avaient déjà buté sur Valence au même stade de la compétition il y a deux ans. "Nous avons fait trop d'erreurs", commentait, amer, Arsène Wenger qui n'arrive pas à passer son examen européen.
En revanche, l'Ajax nouvelle vague a peut être fait le plus difficile en prenant un point à l'Arena contre Valence (1-1), l'équipe la plus performante à l'extérieur. "Prendre un point à l'AS Rome, ce sera difficile, mais j'y crois", estimait ainsi Ronald Koeman en pensant aux échecs concédés à domicile par les Romains. Une tâche d'autant plus réaliste que l'Ajax reste sur deux nuls lors de ses deux déplacements.
Marquer
Barcelone, quant à lui, poursuit sa promenade de santé dans le groupe B (4 victoires et un nul), les Catalans rejoignant ainsi Milan et Manchester en quarts. Rien que du beau monde. A cette occasion, le petit Argentin Javier Saviola, totalement libéré depuis le départ de Louis van Gaal, a éclaboussé le match de son talent en réussissant un but (son sixième) plein de sang froid.
A San Siro, Christian Vieri a lui aussi marqué, mais pour la première fois depuis le 23 avril 1997 en Ligue des champions, soit douze matches de disette. Mais, sans doute surexcité par cette réussite, "Bobo" s'est laissé aller à une contestation synonyme de carton jaune et de suspension pour le dernier match décisif à Leverkusen. Résultat, Hector Cuper se retrouve sans attaquant pour aller gagner en Allemagne en raison des absences de Batistuta (non qualifié), Recoba, Kallon et sans doute Crespo.
"Nous sommes toujours en vie. La qualification est proche et l'attaque ne me préoccupe pas", estimait cependant Cuper, satisfait de voir que son équipe avait su trouver les ressources morales pour revenir deux fois au score.
Barcelone et Newcastle sont déjà allés s'imposer chez le finaliste de l'an dernier, plus préoccupé par sa situation en Bundesliga. Mais, pour gagner faut-il encore marquer des buts. Or, si l'Inter avait gagné 4-1 à Newcastle le 27 novembre, il avait encaissé un cinglant 3-0 le 18 février à Barcelone.
Paradoxalement ce sont les deux plus mal classés, Valence et la Roma qui auront l'avantage théorique de recevoir respectivement Arsenal et l'Ajax.
En revanche, dans le groupe A, Barcelone a facilement assuré son ticket contre le Bayer Leverkusen (2-0), le club allemand totalisant cinq défaites en autant de sorties mais pouvant encore jouer le rôle d'arbitre entre l'Inter Milan et Newcastle.
Le coup de Newcastle
Avec trois défaites lors de ses trois premiers matches, la Roma paraissait hors course. Erreur. Les Romains sont têtus et accrocheurs et rêvent de refaire le coup de Newcastle qui était dans la même situation après les trois premières journées de la première phase et s'est finalement qualifié.
En fait, les hommes de Fabio Capello donnent l'impression de prendre un malin plaisir à jouer avec le feu. Menés 1-0 après douze minutes et réduits à dix après l'expulsion (sévère) de leur capitaine Francesco Totti, ils ont fait parler leur expérience en pourrissant le match, puis en égalisant sur une action hyper réaliste de Cassano avant d'être à deux doigts de s'imposer (tir de Montella au dessus à la 82e) en exploitant la lourdeur de la défense d'Arsenal.
Les Gunners, qui ont concédé leur troisième nul (1-1) en trois matches à Highbury, ont ainsi confirmé qu'ils étaient incapables de prendre un match à leur compte, même s'ils restent une redoutable équipe de contres en raison de la vitesse de ses attaquants. Mais, cela est sans doute insuffisant pour espérer jouer les gros bras en Europe, d'autant plus qu'ils avaient déjà buté sur Valence au même stade de la compétition il y a deux ans. "Nous avons fait trop d'erreurs", commentait, amer, Arsène Wenger qui n'arrive pas à passer son examen européen.
En revanche, l'Ajax nouvelle vague a peut être fait le plus difficile en prenant un point à l'Arena contre Valence (1-1), l'équipe la plus performante à l'extérieur. "Prendre un point à l'AS Rome, ce sera difficile, mais j'y crois", estimait ainsi Ronald Koeman en pensant aux échecs concédés à domicile par les Romains. Une tâche d'autant plus réaliste que l'Ajax reste sur deux nuls lors de ses deux déplacements.
Marquer
Barcelone, quant à lui, poursuit sa promenade de santé dans le groupe B (4 victoires et un nul), les Catalans rejoignant ainsi Milan et Manchester en quarts. Rien que du beau monde. A cette occasion, le petit Argentin Javier Saviola, totalement libéré depuis le départ de Louis van Gaal, a éclaboussé le match de son talent en réussissant un but (son sixième) plein de sang froid.
A San Siro, Christian Vieri a lui aussi marqué, mais pour la première fois depuis le 23 avril 1997 en Ligue des champions, soit douze matches de disette. Mais, sans doute surexcité par cette réussite, "Bobo" s'est laissé aller à une contestation synonyme de carton jaune et de suspension pour le dernier match décisif à Leverkusen. Résultat, Hector Cuper se retrouve sans attaquant pour aller gagner en Allemagne en raison des absences de Batistuta (non qualifié), Recoba, Kallon et sans doute Crespo.
"Nous sommes toujours en vie. La qualification est proche et l'attaque ne me préoccupe pas", estimait cependant Cuper, satisfait de voir que son équipe avait su trouver les ressources morales pour revenir deux fois au score.
Barcelone et Newcastle sont déjà allés s'imposer chez le finaliste de l'an dernier, plus préoccupé par sa situation en Bundesliga. Mais, pour gagner faut-il encore marquer des buts. Or, si l'Inter avait gagné 4-1 à Newcastle le 27 novembre, il avait encaissé un cinglant 3-0 le 18 février à Barcelone.