Michael Ballack tire sa révérence
Soccer mardi, 2 oct. 2012. 11:35 samedi, 14 déc. 2024. 01:36
BERLIN - L'ex-capitaine de l'équipe d'Allemagne Michael Ballack a annoncé sa retraite mardi à 36 ans, un milieu offensif qui fut le meilleur joueur allemand des années 2000 mais dont le talent n'a pu empêcher une carrière de « loser magnifique » marquée par de grandes finales perdues.
Meneur de jeu aussi technique que robuste, élégant et accrocheur, Ballack s'inscrit dans la lignée des grands d'outre-Rhin, prenant la succession du Ballon d'Or 1996 Matthias Sammer.
« À 36 ans, je peux désormais regarder derrière moi et dire que j'ai eu une longue et merveilleuse carrière dans le football professionnel à laquelle je n'aurais pas osé rêver étant enfant, dit-il mardi dans un communiqué. Ce fut un privilège de travailler avec des entraîneurs de niveau mondial et des joueurs fantastiques ».
Les derniers mois sans club, depuis que Leverkusen ne lui avait pas prolongé son contrat, « m'ont montré que le temps était venu d'arrêter », explique-t-il. Des contacts avec les Red Bulls New York n'avaient pas abouti.
Longtemps capitaine de la Nationalmannschaft, Ballack totalise 98 sélections et 42 buts, sur une carrière internationale s'étirant de 1999 à 2010.
Né en Allemagne de l'Est, le milieu a fait ses classes à Karl-Marx-Stadt (devenue Chemnitz en 1995) avant de gravir les échelons du football national, avec le modeste Kaiserslautern (1997-1999), puis un club plus huppé, Leverkusen (1999-2002), et enfin LE club allemand, le Bayern Munich (2002-2006).
Il y atteint la plénitude avant de tenter l'aventure à l'étranger dans le Chelsea de Roman Abramovich, une expérience plus mitigée, suivie par un retour à Leverkusen en pré-retraite (2010-2012).
2002 et 2008, années amères
Mais Ballack, c'est surtout un joueur maudit. Avec en point d'orgue l'année 2002: avec Leverkusen, il finit 2e de la Bundesliga et s'incline en finales de la Coupe d'Allemagne et de la Ligue des champions (avec la fameuse volée de Zidane pour le Real Madrid).
Et l'Allemagne perd la finale de la Coupe du monde face au Brésil (2-0), un match pour lequel il est suspendu en raison d'un second avertissement en demi-finale, ce qui poussera la Fifa à s'interroger sur le système des suspensions.
En 2008, rebelote. Chelsea finit 2e du Championnat anglais et s'incline en finale de la Coupe de la Ligue, et Ballack perd surtout les finales de C1 (aux tirs au but face à Manchester United) et de l'Euro (1-0 face à l'Espagne).
De grands échecs qui éclipsent un palmarès garni en Allemagne et en Angleterre de sept titres de champion et de huit coupes nationales.
Pour parachever sa malédiction, il doit déclarer forfait pour le Mondial-2010 sur blessure. Le joueur se rend néanmoins en Afrique du Sud, où sa présence est diversement appréciée au sein du onze allemand. Philipp Lahm, promu capitaine, affirme alors qu'il compte bien conserver son brassard...
Le sélectionneur Joachim Löw compte de toute façon faire émerger la nouvelle génération avec Mesut Özil en leader technique, et ne rappellera plus Ballack. Sauf pour un match amical face au Brésil en août 2011, en guise de jubilé, invitation que le joueur décline.
Meneur de jeu aussi technique que robuste, élégant et accrocheur, Ballack s'inscrit dans la lignée des grands d'outre-Rhin, prenant la succession du Ballon d'Or 1996 Matthias Sammer.
« À 36 ans, je peux désormais regarder derrière moi et dire que j'ai eu une longue et merveilleuse carrière dans le football professionnel à laquelle je n'aurais pas osé rêver étant enfant, dit-il mardi dans un communiqué. Ce fut un privilège de travailler avec des entraîneurs de niveau mondial et des joueurs fantastiques ».
Les derniers mois sans club, depuis que Leverkusen ne lui avait pas prolongé son contrat, « m'ont montré que le temps était venu d'arrêter », explique-t-il. Des contacts avec les Red Bulls New York n'avaient pas abouti.
Longtemps capitaine de la Nationalmannschaft, Ballack totalise 98 sélections et 42 buts, sur une carrière internationale s'étirant de 1999 à 2010.
Né en Allemagne de l'Est, le milieu a fait ses classes à Karl-Marx-Stadt (devenue Chemnitz en 1995) avant de gravir les échelons du football national, avec le modeste Kaiserslautern (1997-1999), puis un club plus huppé, Leverkusen (1999-2002), et enfin LE club allemand, le Bayern Munich (2002-2006).
Il y atteint la plénitude avant de tenter l'aventure à l'étranger dans le Chelsea de Roman Abramovich, une expérience plus mitigée, suivie par un retour à Leverkusen en pré-retraite (2010-2012).
2002 et 2008, années amères
Mais Ballack, c'est surtout un joueur maudit. Avec en point d'orgue l'année 2002: avec Leverkusen, il finit 2e de la Bundesliga et s'incline en finales de la Coupe d'Allemagne et de la Ligue des champions (avec la fameuse volée de Zidane pour le Real Madrid).
Et l'Allemagne perd la finale de la Coupe du monde face au Brésil (2-0), un match pour lequel il est suspendu en raison d'un second avertissement en demi-finale, ce qui poussera la Fifa à s'interroger sur le système des suspensions.
En 2008, rebelote. Chelsea finit 2e du Championnat anglais et s'incline en finale de la Coupe de la Ligue, et Ballack perd surtout les finales de C1 (aux tirs au but face à Manchester United) et de l'Euro (1-0 face à l'Espagne).
De grands échecs qui éclipsent un palmarès garni en Allemagne et en Angleterre de sept titres de champion et de huit coupes nationales.
Pour parachever sa malédiction, il doit déclarer forfait pour le Mondial-2010 sur blessure. Le joueur se rend néanmoins en Afrique du Sud, où sa présence est diversement appréciée au sein du onze allemand. Philipp Lahm, promu capitaine, affirme alors qu'il compte bien conserver son brassard...
Le sélectionneur Joachim Löw compte de toute façon faire émerger la nouvelle génération avec Mesut Özil en leader technique, et ne rappellera plus Ballack. Sauf pour un match amical face au Brésil en août 2011, en guise de jubilé, invitation que le joueur décline.