L'Impact finit sa saison sur une défaite
Soccer vendredi, 26 oct. 2012. 12:26 samedi, 14 déc. 2024. 00:40
MONTRÉAL - Les 90 dernières minutes de l'Impact de Montréal ont été à l'image de sa saison. Il a dominé la presque totalité de la rencontre, obtenu une foule de chances de marquer sans toutefois les concrétiser, avant de céder les devants à son adversaire dans le dernier quart d'heure sur un coup de pied arrêté.
Après avoir été incapable de marquer le but qui aurait brisé les reins du Revolution de la Nouvelle-Angleterre, l'Impact s'est incliné 1-0 sur un superbe but d'A.J. Soares, marqué à la 88e minute de jeu.
« Je ne sais pas si on voulait faire une rétrospective de notre saison, a indiqué le milieu de terrain Patrice Bernier. On a créé beaucoup de chances, mais on n'a pas pu marquer. Eux n'ont eu qu'une ou deux chances, et ils ont marqué. C'est une défaite crève-coeur. »
« Je croyais qu'on en avait fait suffisamment pour mériter la victoire, a de son côté analysé l'entraîneur-chef Jesse Marsch. On a juste été incapables de compléter nos jeux. C'est très frustrant de donner un but comme ça à la toute fin du match quand vous avez dominé de la façon dont nous l'avons fait. »
D'ailleurs, l'entraîneur a trouvé que la faute appelée à l'endroit de Jeb Brovsky et qui a mené au coup de pied arrêté de Soares ne méritait peut-être pas une sanction de la part de l'arbitre.
« Je ne sais pas. C'était à l'autre bout complètement du terrain, mais il ne me semble pas qu'il y ait eu un gros contact de la part de Jeb sur le jeu. On ne croit pas que c'était une faute, mais elle a été appelée. (...) Ce n'était pas notre journée. »
Cette frappe bien enroulée d'environ 30 mètres de Soares pourrait avoir plus d'incidence sur l'avenir de l'Impact (12-16-6) que de seulement lui avoir infligé sa 16e défaite de cette saison inaugurale. Un match nul lui aurait assuré le premier rang au classement des équipes canadiennes en vue du Championnat canadien 2013, porte d'entrée à la Ligue des Champions de la CONCACAF, distinction qui appartient plutôt aux Whitecaps de Vancouver en vertu de leur nul contre le Real Salt Lake, plus tard samedi.
Si les Whitecaps s'inclinent, l'Impact sera la première tête de série et sera opposé au FC Edmonton, qui évolue en NASL. Si les Whitecaps récoltent un point, c'est au Toronto FC que l'Impact devra se frotter au premier tour.
Trois séquences prennent fin
Cette défaite face au Revolution (9-17-8) met aussi fin à trois belles séquences de l'Impact. Le onze montréalais voit ainsi sa série de matchs sans défaite au stade Saputo stoppée à sept (6-0-1), lui qui perd pour la première fois à ses quatre derniers matchs (0-1-3). Le but de Soares a aussi mis fin à une séquence de 335 minutes au cours de laquelle l'Impact a blanchi l'adversaire.
Ce n'est pas que l'Impact n'a pas obtenu de chances de prendre les devants avant que Soares ne jette une douche d'eau froide sur les 19 988 spectateurs présents au stade Saputo. Marco Di Vaio a obtenu la meilleure de toutes, quand il s'est vu accorder un coup franc tout juste à l'extérieur de la surface de réparation à la 82e. Il a choisi de tirer sous le mur, mais Bobby Shuttleworth avait bien lu son jeu et a facilement bloqué le tir.
À peine trois minutes plus tard, le corner précis de Di Vaio a trouvé Davy Arnaud dans la surface, mais ce dernier a été incapable de loger le ballon derrière le mur de défenseurs placés sur la ligne des buts
Quelques minutes plus tôt, Justin Mapp, entré à la 70e, a obtenu deux tirs qui ont forcé Shuttleworth à effectuer de beaux arrêts. En début de deuxième demie, c'est la défensive du Revolution qui s'est signalée, bloquant coup sur coup deux tentatives de la surface de Di Vaio et Wenger, à la 56e minute.
La première demie a donné du jeu semblable, c'est-à-dire avec l'Impact mettant toute la pression, sans toutefois qu'il ne réussisse à s'inscrire à la marque. Dès la huitième minute, Brovsky est parvenu à se détacher sur l'aile gauche, mais son centre vers Collen Warner a été habilement repoussé par le défenseur Kevin Alston.
Brovsky a été à l'origine d'une autre belle séquence quand il a rejoint Di Vaio à la 21e minute, mais le tir de l'Italien a été dévié, donnant du même coup un corner à l'Impact. Le centre de Di Vaio au deuxième poteau a alors été dévié en touche. Sur le deuxième corner de la séquence, Di Vaio a réussi à rejoindre Hassoun Camara, dont la tête a été repoussée par un défenseur.
À la 33e, Alessandro Nesta a bien repéré Wenger dans la surface. L'attaquant montréalais a tenté de rejoindre Arnaud sur sa droite d'une belle tête, mais la défensive du Revolution a de nouveau repoussé la manoeuvre.
L'attaque des visiteurs s'est peu mise en évidence au cours des premières 45 minutes de jeu. Soares a bousillé un beau deux contre un en envoyant une passe imprécise vers Jerry Bengston à la 23e. Seul Nesta séparait les deux joueurs du filet de Troy Perkins.
Cinq minutes plus tard, profitant d'une chute de Brovsky, Fernando Cardenas a pu se présenter seul devant le cerbère bleu et noir, mais Perkins n'a pas fait le premier geste et le milieu de terrain du Revolution n'a pu faire mieux que de tirer dans ses jambes.
Après avoir été incapable de marquer le but qui aurait brisé les reins du Revolution de la Nouvelle-Angleterre, l'Impact s'est incliné 1-0 sur un superbe but d'A.J. Soares, marqué à la 88e minute de jeu.
« Je ne sais pas si on voulait faire une rétrospective de notre saison, a indiqué le milieu de terrain Patrice Bernier. On a créé beaucoup de chances, mais on n'a pas pu marquer. Eux n'ont eu qu'une ou deux chances, et ils ont marqué. C'est une défaite crève-coeur. »
« Je croyais qu'on en avait fait suffisamment pour mériter la victoire, a de son côté analysé l'entraîneur-chef Jesse Marsch. On a juste été incapables de compléter nos jeux. C'est très frustrant de donner un but comme ça à la toute fin du match quand vous avez dominé de la façon dont nous l'avons fait. »
D'ailleurs, l'entraîneur a trouvé que la faute appelée à l'endroit de Jeb Brovsky et qui a mené au coup de pied arrêté de Soares ne méritait peut-être pas une sanction de la part de l'arbitre.
« Je ne sais pas. C'était à l'autre bout complètement du terrain, mais il ne me semble pas qu'il y ait eu un gros contact de la part de Jeb sur le jeu. On ne croit pas que c'était une faute, mais elle a été appelée. (...) Ce n'était pas notre journée. »
Cette frappe bien enroulée d'environ 30 mètres de Soares pourrait avoir plus d'incidence sur l'avenir de l'Impact (12-16-6) que de seulement lui avoir infligé sa 16e défaite de cette saison inaugurale. Un match nul lui aurait assuré le premier rang au classement des équipes canadiennes en vue du Championnat canadien 2013, porte d'entrée à la Ligue des Champions de la CONCACAF, distinction qui appartient plutôt aux Whitecaps de Vancouver en vertu de leur nul contre le Real Salt Lake, plus tard samedi.
Si les Whitecaps s'inclinent, l'Impact sera la première tête de série et sera opposé au FC Edmonton, qui évolue en NASL. Si les Whitecaps récoltent un point, c'est au Toronto FC que l'Impact devra se frotter au premier tour.
Trois séquences prennent fin
Cette défaite face au Revolution (9-17-8) met aussi fin à trois belles séquences de l'Impact. Le onze montréalais voit ainsi sa série de matchs sans défaite au stade Saputo stoppée à sept (6-0-1), lui qui perd pour la première fois à ses quatre derniers matchs (0-1-3). Le but de Soares a aussi mis fin à une séquence de 335 minutes au cours de laquelle l'Impact a blanchi l'adversaire.
Ce n'est pas que l'Impact n'a pas obtenu de chances de prendre les devants avant que Soares ne jette une douche d'eau froide sur les 19 988 spectateurs présents au stade Saputo. Marco Di Vaio a obtenu la meilleure de toutes, quand il s'est vu accorder un coup franc tout juste à l'extérieur de la surface de réparation à la 82e. Il a choisi de tirer sous le mur, mais Bobby Shuttleworth avait bien lu son jeu et a facilement bloqué le tir.
À peine trois minutes plus tard, le corner précis de Di Vaio a trouvé Davy Arnaud dans la surface, mais ce dernier a été incapable de loger le ballon derrière le mur de défenseurs placés sur la ligne des buts
Quelques minutes plus tôt, Justin Mapp, entré à la 70e, a obtenu deux tirs qui ont forcé Shuttleworth à effectuer de beaux arrêts. En début de deuxième demie, c'est la défensive du Revolution qui s'est signalée, bloquant coup sur coup deux tentatives de la surface de Di Vaio et Wenger, à la 56e minute.
La première demie a donné du jeu semblable, c'est-à-dire avec l'Impact mettant toute la pression, sans toutefois qu'il ne réussisse à s'inscrire à la marque. Dès la huitième minute, Brovsky est parvenu à se détacher sur l'aile gauche, mais son centre vers Collen Warner a été habilement repoussé par le défenseur Kevin Alston.
Brovsky a été à l'origine d'une autre belle séquence quand il a rejoint Di Vaio à la 21e minute, mais le tir de l'Italien a été dévié, donnant du même coup un corner à l'Impact. Le centre de Di Vaio au deuxième poteau a alors été dévié en touche. Sur le deuxième corner de la séquence, Di Vaio a réussi à rejoindre Hassoun Camara, dont la tête a été repoussée par un défenseur.
À la 33e, Alessandro Nesta a bien repéré Wenger dans la surface. L'attaquant montréalais a tenté de rejoindre Arnaud sur sa droite d'une belle tête, mais la défensive du Revolution a de nouveau repoussé la manoeuvre.
L'attaque des visiteurs s'est peu mise en évidence au cours des premières 45 minutes de jeu. Soares a bousillé un beau deux contre un en envoyant une passe imprécise vers Jerry Bengston à la 23e. Seul Nesta séparait les deux joueurs du filet de Troy Perkins.
Cinq minutes plus tard, profitant d'une chute de Brovsky, Fernando Cardenas a pu se présenter seul devant le cerbère bleu et noir, mais Perkins n'a pas fait le premier geste et le milieu de terrain du Revolution n'a pu faire mieux que de tirer dans ses jambes.