HARRISON, N.J. - Confronté à un clan new-yorkais réfractaire en deuxième demie, le Toronto FC a rappelé à la foule du Red Bull Arena qu'il peut défendre aussi bien qu'il peut attaquer.

Et donc les Red Bulls, en déficit 2-1 après le match aller, auront la tâche plus ardue dimanche lors du match retour au Canada, en demi-finale de l'Est dans la MLS.

Le BMO Field a été le théâtre de neuf jeux blancs signés FC, le meilleur club de la ligue en saison régulière. Toronto y a montré une fiche globale de 13-1-3.

Les Red Bulls doivent gagner et marquer au moins deux fois pour avancer (un score de 2-1 en leur faveur amènerait du temps supplémentaire). Le FC n'a pas subi de blanchissage à la maison depuis le 31 mars.

L'entraîneur des Red Bulls Jesse Marsch, d'habitude fort animé, sur les lignes de côté, a plutôt paru muet et frustré en première demie, lundi.

Dominant lors des 45 premières minutes, Toronto a tenu bon en défense et a causé des maux de tête avec des contre-attaques dynamiques. Malgré tout, le score à la demie était 1-1 (Victor Vazquez à la huitième minute, puis Daniel Royer lors des arrêts de jeu).

« Nous sommes restés soudés, a dit l'entraîneur du FC, Greg Vanney. Nous sommes aussi bons en défense qu'en attaque. Ça nous a bien servis. »

À la 72e minute, Sebastian Giovinco, finaliste au titre de joueur le plus utile du circuit, a fait la différence en convertissant un coup franc. Il marquait de cette façon pour la septième fois en 2017. Et quand la défense a vacillé, le gardien Alex Bono a su être à la hauteur.

« Nous avons plié sans briser, a dit Bono. C'est le genre de performances que nous devons livrer pour aller loin en éliminatoires. »

Le vétéran défenseur Drew Moor étant à l'écart en deuxième demie, blessé à la cheville, on a fait appel à Nick Hagglund, qui n'a pas déçu.

Un ancien partant ayant perdu son poste quand une blessure au genou a ouvert la porte à Chris Mavinga, Hagglund reste un athlète de tout premier plan. Peu égalent son impulsion lors des ballons dans les airs. Il a aussi réussi deux dégagements au vol très opportuns, en deuxième demie.

« Nous savions que si nous avions besoin de lui, il serait prêt », a dit Vanney.

L'attaquant Jozy Altidore a causé des misères aux Red Bulls, agissant comme lien entre la défense et l'attaque. Sa percée et son centre bas ont mené au filet de Vazquez.

« Il a joué un très grand rôle, a dit Vanney. Nous savions déjà qu'il est le joueur d'équipe par excellence. Il va faire tout ce qu'il doit faire, sans trop se soucier de son nombre de buts. Il a été exceptionnel. »